Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
jeudi 25 avril 2019
mercredi 24 avril 2019
lutte des classes- Article Monde Diplo.
Objet: Rép : lutte des classes- Article Monde Diplo.
Intéressante, la vision des GJ par la bourgeoisie consensuelle, comme étant la lie du peuple se révoltant contre l'ordre établi et à mater pour la faire rentrer dans le rang, classe dérangeante et inculte . Halimi et Rimbert y voient la conséquence d'un lent processus de destruction et de remplacement de la classe ouvrière et d'un "brouillage idéologique" des repères, par les tenants de l'ultra libéralisme dès les années 80.
C'est vrai mais pas seulement pour les raisons citées, car les 30 000 irréductibles du samedi sont loin de représenter la seule population défavorisée du pays (8.5 millions de pauvres en 2017, selon l'Insee) et ils conservent un capital de sympathie estimé à 61 % de la population (Médiapart du 4 avril 2019). D'autre part les résultats du dépouillement numérisé du Grand Débat démontrent que le niveau moyen des participants est celui de gens éduqués et politisés. Enfin, ce mouvement perdure et se cristallise en dehors de toute structure, démontrant ainsi la profondeur et l'urgence vitale de ses revendications, ce qui est nouveau.
L'analyse qu'en font la plupart des médias est en effet méprisante et hautaine, mais est le résultat, non pas d'un réflexe complotiste consensuel comme le sous entendent nos auteurs, mais de journalistes, philosophes, politiques et autres observateurs gavés individuellement de privilèges par l'oligarchie et qui ont tout simplement peur de les perdre. En outre, l'immaturité politique de nos actuels dirigeants ne fait qu'accentuer l'incitation de tous ces nantis à exprimer leur inquiétude et à raconter n'importe quoi afin de discréditer ce mouvement.
Si les GJ n'ont pas trouvé d'autre moyen de s'exprimer, c'est plus probablement parce que les corps intermédiaires, les partis politiques et les religieux se sont désengagés de leurs missions de formation, d'information, d'éducation et d'entraide, pour profiter eux aussi des miettes qui leur étaient jetées en contrepartie par cette oligarchie née de la mondialisation et de la financiarisation du début des années 80. Les "bourgeois" sont alors passés sous la coupe des très riches et le peuple est devenu un boulet chichement astreint au Smic, aux allocs et accessoirement à aller voter. Ce qu'il n'accepte plus et le fait savoir.
Aujourd'hui, les classes moyennes en ont assez de payer pour tout le monde et sont prêtes à soutenir les mouvements populaires contre les très riches de plus en plus contestés. Le prochain krach financier attendu pour les années 2020 / 2024, (plus de la moitié de la richesse mondiale est faite de dettes des Etats auprès des banques mondiales), risque de tout bouleverser et c'est ce qui fait le plus peur à nos élites et à cette bourgeoisie bêlante, car alors les GJ ne seront plus 30 000, mais des centaines de milliers, voire plus, à manifester.
Jean
Avec ou sans autorisation j’y serai, quelqu’en soi....
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Interview de Gaspard Glanz à sa sortie du Tribunal de grande instance de Paris.
Potentia Multitudinis.
https://youtu.be/ngvVTt2Nd-M
Spécialiste des manifestations de rue, Gaspard Glanz, journaliste indépendant a passé 48 h en garde à vue après avoir été interpellé samedi lors de la manifestation des Gilets Jaunes du 20/04/2019.
CNEWS pris en énorme flagrance de trucage, diffusant des images de bain de foule du début du mandat de Macron, en faisant croire qu'il s'agissait d'un déplacement d'hier, en date du 21 avril 2019. Alors que l'on y aperçoit... Benalla !
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Macron au Touquet : CNews se sépare d'une journaliste après la diffusion de mauvaises images à l'antenne
«Une fâcheuse erreur. Ce week-end, les médias se sont fait l'écho de la parenthèse pascale que s'est offert Emmanuel Macron au Touquet, où il possède une maison avec sa compagne. Les chaînes info se sont également mobilisées pour suivre le déplacement privé du président de la République dans la station balnéaire du Pas-de-Calais. Problème, sur CNews, plusieurs internautes, dont Juan Branco, l'avocat grand défenseur des Gilets jaunes, ont remarqué l'utilisation d'images inappropriées pour illustrer un sujet.»
Juan Branco ✊
✔
@anatolium
.@CNEWS pris en énorme flagrance de trucage, diffusant des images de bain de foule du début du mandat de Macron, en faisant croire qu'il s'agissait d'un déplacement d'hier, en date du 21 avril 2019.
Alors que l'on y aperçoit... Benalla !
https://www.youtube.com/watch?v=kGZHodc235M&feature=youtu.be …
https://www.ozap.com/actu/macron-au-touquet-cnews-se-separe-d-une-journaliste-apres-la-diffusion-de-mauvaises-images-a-l-antenne/577775
mardi 23 avril 2019
La tactique du bannissement
La tactique du bannissement
Nous sommes tous des Mithridate… L'histoire – peut-être légendaire – veut que ce roi rival de Rome, craignant l'assassinat par le poison, en absorbait chaque jour une petite quantité pour s'immuniser. C'est le même traitement que nous subissons en matière de libertés publiques : loi après loi, mesure après mesure, nous succombons à une habitude du poison, qui finit par écorner sérieusement le droit des citoyens.
Le cas du journaliste Gaspard Glanz, gardé à vue quarante-huit heures puis banni des défilés jusqu'en octobre, en est l'illustration parfaite. On peut disserter longuement sur les qualités et les défauts de ce reporter qui couvre les affrontements entre manifestants et policiers. Biais «antiflic», manie de la provocation verbale, vidéos à sens unique qui mettent en lumière les violences policières (qui existent) mais sont plus discrètes sur les violences des manifestants (qui existent tout autant). Mais ce sont des considérations déontologiques et non pénales. On peut rappeler que le «doigt d'honneur» dont il a gratifié un membre des forces de l'ordre tombe sous le coup de la loi (quoique consécutif à une bousculade musclée). Mais cet impair s'est soldé par une détention de toute évidence disproportionnée et, surtout, par une interdiction de se rendre sur les lieux des manifestations pendant près de six mois.
Cette censure préalable, quoique légale, pose un problème de principe : peut-on préjuger d'une intention ? Alors même que ce journaliste franc-tireur, s'il est souvent provocant, n'a jamais été condamné pour violence ? C'est réprimer un délit avant qu'il ne se commette. Nous ne sommes pas loin du film de Spielberg Minority Report, où Tom Cruise dirige une unité spéciale chargée de prévenir par la force les actes projetés par tel ou tel délinquant en puissance. Ainsi l'Etat devin décide à l'avance de ceux qui seront ou ne seront pas auteurs de violences. Ainsi le «nouveau monde» rejoint le futur sinistre dessiné par les auteurs d'anticipation.
Il ne s'agit pas seulement d'une atteinte à la liberté d'informer. Cette menace plane sur tout un chacun, dès lors qu'il souhaite manifester ses désaccords sur la voie publique. Déjà placé sous surveillance permanente par la multiplication des caméras sur la voie publique, le traçage de ses faits et gestes par des moyens numériques et l'espionnage des communications sur les réseaux, le citoyen doit subir les augures d'un pouvoir qui prétend mieux connaître que lui-même ses intentions délictueuses. Aurait-on imaginé, il y a dix ou vingt ans, voir advenir un tel dispositif, que le public aurait parlé de science-fiction. Nous y sommes.
L’ oiseau de mauvaise augure ,
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Mediapart révèle que Nathalie Loiseau, lorsqu'elle était à Sciences Po, a été candidate aux élections étudiantes sous l'étiquette de l'UED, un syndicat né sur les cendres du GUD... Le cœur de sa rhétorique consiste pourtant à se présenter comme un «rempart à l'extrême-droite»…
(...)
«Mais vous avez raison, Nathalie Loiseau a été précisément désignée pour incarner la fameuse lutte des progressistes contre la «lèpre nationaliste». C'est en tout cas en ces termes que le président de la République a lui-même posé les bases de la campagne de la majorité présidentielle pour ces élections européennes. La tête de liste a elle-même annoncé sa candidature à la télévision face à Marine Le Pen en expliquant que le fil conducteur de sa vie politique avait été la lutte contre l'extrême-droite. Apprendre sa participation à cette liste étudiante, on peut donc dire que cela ne tombe pas très bien.» (...)
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/loiseau-et-l-extreme-droite-quand-la-rhetorique-progressistes-nationalistes-s-effondre-20190423
Des membres de la majorité jugent surtout que cette polémique arrive à un « mauvais moment
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le ..." :
«En off, certains élus de LRM disent regretter l'épisode, en jugeant qu'une telle controverse fait « désordre » pour un parti se disant à la pointe de la lutte contre l'extrême droite… « On s'en serait bien passé… », euphémise l'un d'eux, redoutant que cette polémique sème le trouble dans l'esprit de certains électeurs. Des membres de la majorité jugent surtout que cette polémique arrive à un « mauvais moment ». Depuis sa désignation, Nathalie Loiseau n'est en effet pas parvenue à insuffler une réelle dynamique à la campagne macroniste.» (...)
https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/04/23/elections-europeennes-nathalie-loiseau-a-figure-sur-une-liste-d-extreme-droite-dans-sa-jeunesse_5453809_823448.html
Avec ou sans autorisation j’y serai, quelqu’en soit les conséquences, parce que je suis journaliste en France dans un pays de liberté
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Si l'on voulait entendre Gaspard Glanz, on pouvait..." :
«En sortant de garde à vue, le journaliste a fait savoir à la presse qu'il se « rendrait malgré l'interdiction à la manifestation de samedi, et à celle du 1er mai. « Parce que je suis journaliste, c'est mon travail, et j'habite à Paris », a précisé le reporter, regrettant ne pas être considéré par les autorités comme un journaliste, alors qu'il est « spécialisé dans les mouvements sociaux depuis dix ans ». Estimant que son arrestation était le signe d'« un point de non-retour très grave » dans la gestion du maintien de l'ordre, Gaspard Glanz a précisé qu'il faisait « confiance à ses avocats » pour lui permettent d'aller « librement à la mobilisation ».
Et d'insister :
« Avec ou sans autorisation j'y serai, quelqu'en soit les conséquences, parce que je suis journaliste en France dans un pays de liberté. »
Sur les conditions de sa garde à vue, le journaliste, visage émacié, mine fatigué, a précisé qu'elle s'était « mal passée » : « J'ai des bleus partout. Quand je me suis fait arrêter, je me suis fait écrabouiller parterre. Je n'ai rien mangé depuis samedi. »
https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/04/22/mobilisation-en-soutien-a-gaspard-glanz-defere-apres-une-interpellation-en-manifestation_5453511_1653578.html
lundi 22 avril 2019
Si l’on voulait entendre Gaspard Glanz, on pouvait le convoquer à une date ultérieure
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "J'ai refusé de signer ma déclaration parce qu'il y..." :
À partir de 10h [ce lundi], une cinquantaine de personnes étaient rassemblées devant le commissariat 80 avenue Daumesnil, à Paris, où le journaliste était incarcéré depuis samedi soir. Déployant une banderole, "Bon anniversaire, Gaspard" - M. Glanz est né le 22 avril 1987 -, ils criaient lorsque des policiers sortaient ou entraient dans le commissariat, "Libérez Gaspard !".
Parmi les personnes rassemblées, on reconnaissait Thomas Porcher, Bruno Gaccio, le philosophe Geoffroy de Lagasnerie, la représentante du Syndicat national des journalistes, Dominique Pradalié, le comédien Yvan Le Bolloc'h, l'avocat Arié Alimi, etc.
Un avocat de Gaspard Glanz, Raphaël Kempf, a déclaré : « La garde à vue est une mesure de contrainte et de privation de liberté qui doit être absolument nécessaire à la réalisation d'une enquête. Dans ce cas, cette mesure n'était pas absolument indispensable. Si l'on voulait entendre Gaspard Glanz, on pouvait le convoquer à une date ultérieure et on n'avait pas besoin de l'enfermer dans une cellule crasseuse pendant quasiment 48 heures ». (...)
https://reporterre.net/Le-pouvoir-incarcere-le-journaliste-Gaspard-Glanz
La politique de Macron qui pour donner toujours plus aux plus riches fait la poche des plus pauvres, casse toutes les solidarités
Élections municipales 2020
Conférence de presse - 20 avril 2019 / Section d'Alès du PCF
Les communistes Alésiens appellent au rassemblement
pour tourner la page à Ales
La politique de Macron qui pour donner toujours plus aux plus riches fait la poche des plus pauvres, casse toutes les solidarités, oppose les gens les uns aux autres, privatise pour la plus grande joie des banques et de la finance a réussi à mettre la France d'en bas sur les ronds-points et dans la rue depuis 5 mois.
L'austérité, la réduction drastique des dépenses publiques impactent fortement les communes qui voient leurs ressources fondre à vue d'œil. Et ce sont encore les familles les plus fragiles qui en paient le prix fort. La loi NOTRE éloigne les lieux de décisions en donnant toujours plus de pouvoirs aux agglos et à leurs villes centres, au détriment des communes et des citoyens.
Avec un douloureux « effet ciseaux » : D'un côté l'aggravation de la situation sociale du plus grand nombre qui appellent plus de dépenses sociales et plus de services publics… De l'autre des recettes fiscales en berne et des dotations de l'État en fort recul. Ces politiques libérales désastreuses depuis 20 ans qui divisent les citoyens, leurs quartiers, appauvrissent et détruisent leurs services publics, leur emploi, leur environnement, ... sont relayées sans complexe à Alès depuis trop longtemps par leur représentant Roustan, qui, comme ses amis, était assujetti à l'ISF... quand cet impôt des riches existait encore.
Les communes et surtout leur libre administration sont au cœur des attaques du monde de la finance qui aimerait bien mettre la main sur nombre de services actuellement rendus par les municipalités. Les communes sont le cœur battant de notre République. Elles sont le creuset historique de traditions et de transformations, des lieux de résistance, de projets et de décisions partagées… Elles sont des forces d'entraînement démocratique incomparables.
La commune n'est pas un échelon de notre vie politique et démocratique comme les autres. Après la présidentielle, elle est l'élection à laquelle les Français participent le plus. C'est l'élection qui enracine probablement au plus profond de notre peuple sa tradition de participation citoyenne. Les élections municipales, à la place qui est la leur, peuvent constituer un front essentiel de la bataille pour le changement. Le mouvement des Gilets jaunes en témoigne ; il porte l'exigence de démocratie, de justice, de services publics de proximité et de qualité.
Comment construire des majorités municipales qui soient utiles au progrès social, au mieux vivre des populations, à l'aménagement durable des territoires.
En 2020 ça fera 25 ans que Max Roustan est maire d'Alès et président de l'Agglo. Il faut tourner la page.
L'éparpillement comme c'est le cas pour les élections européennes ne permet pas de faire émarger des dynamiques politiques nouvelles. Nous voulons modifier les rapports de force, inventer de nouvelles solidarités, de nouvelles formes de coopération, faire de l'agglo et des mairies des lieux de résistances aux politiques d'austérité, apporter des réponses aux attentes sociales.
Pour réussir cela la section d'Alès prendra sur l'ensemble de son territoire des initiatives afin de construire de larges rassemblements politiques et citoyens. Il nous faut penser le rassemblement au sens large et de manière multiforme, créer des espaces politiques où l'on encourage la participation des citoyennes et citoyens, dans le respect des uns et des autres.
Beaucoup de gens sont disponibles, nous avons de nombreux points de convergence, promotion des services publics, démocratie locale, transports, culture, logements, emplois, environnement et écologie…
Nous allons travailler à l'unité des forces pour l'alternative à gauche, dialoguer avec des personnalités politiques et de la société civile. Ce n'est pas ni derrière un parti ni derrière une seule personne que ça se fera. Nous avons besoin de projets ambitieux, de la participation du plus grand nombre. C'est ce à quoi nous allons contribuer.
Parti Communiste FrançaisSection d'Alès
04 66 52 09 25