lundi 25 juin 2018

Collectif Solidarité Grèce Alès Cévennes


Les collectifs de solidarité avec le peuple grec d'Alès­, Avignon et Nîmes se réunissent pour à nouveau envoyer au mois d'août 2018 un fourgon sanitaire en Grèce, cette fois-ci à l'Hôpital de Filiates et à plusieurs dispensaires autogérés à Athènes.

La crise grecque est toujours là, ainsi que la pression des mesures d'austérité. Épuisé, le pays est au bord de l'effondrement financier, économique et moral.

La banque de Grèce, qu'on ne peut soupçonner de complaisance, a dressé un bilan grave sur la santé de la population grecque. Malgré une légère amélioration du système de santé les chiffres qu'elle donne sont accablants  : 13  % de la population sont exclus de tout soin médical ; 11,5 % ne peuvent acheter les médicaments prescrits ; les personnes souffrant de problèmes chroniques de santé sont en hausse de 24,2 %. Suicides, dépressions, maladies mentales enregistrent des hausses exponentielles.

Autre exemple terrible : en 2019 les pensions de retraite seront diminuées de 18%, pour la douzième fois.

En plus nous avons appris que le dispensaire autogéré de la première heure, d'Ellinikon à Athènes, est menacé par la fermeture.

Et c'est à ce pays que l'Europe demande en plus d'assumer seul ou presque l'accueil des réfugiés venant en Europe.

Plus que jamais la Grèce a besoin de vous,

parce que le voyage du fourgon sera financé par vos dons et assuré par des bénévoles de nos collectifs.

La brochure avec tous les renseignements et modalités vous sera envoyée sur simple demande : cevennes.grece@gmail.com

Merci pour eux.

Le Collectif Alès/Cévennes

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine - Objectif Gard

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine - Objectif Gard

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d'indiscrétions politiques. Un digestif hebdomadaire à déguster sans modération !

Le bal des faux culs. Cette semaine, nous allons vous dévoiler la teneur véritable des relations qu'entretiennent nos cinq députés gardois du mouvement La République en marche ! Et vous allez le voir, c'est un sacré feuilleton car, derrière les bonnes manières de circonstance et la bienséance de façade, la réalité n'est pas celle que l'on pourrait imaginer. Accrochez-vous ! Commençons par Annie Chapelier : elle apprécie les députés Philippe Berta et Anthony Cellier, mais trouve Olivier Gaillard "un peu machiste sur les bords". Quant à Françoise Dumas, elle ne la voit jamais, "elle est toujours à l'étranger". Et bam, sur le bec ! Si officiellement, Françoise Dumas et Olivier Gaillard ne veulent pas réagir et souhaitent rester dignes, officieusement, ils ne peuvent pas se retenir et, croyez-nous, c'est beaucoup moins glorieux. On vous passera les noms d'oiseaux et l'on résumera ainsi : Françoise et Olivier détestent Annie. Seulement l'affaire se complique. En "off" toujours, selon des propos rapportés, Anthony Cellier n'aimerait pas beaucoup non plus Annie, alors que celle-ci l'apprécie. On vous l'avait dit, au sein du petit microcosme des députés gardois de la cohorte présidentielle, c'est un monde cruel. Dans cet univers impitoyable que n'auraient pas renié les fans de la série télévisée Dallas, seul Philippe Berta, plus sage ou plus chanceux, semble passer, pour le moment, à travers les fourches caudines de la critique. Fort heureusement, et pour finir sur une note plus positive, le sixième larron, Gilbert Collard, réussit à fédérer nos cinq députés autour d'un mépris unanime. Inutile de souligner que ce dernier en est certainement ravi. C'est bien connu, Gilbert ne danse pas au bal des faux-culs...

Jérémy Rosier au cabinet du maire ? C'est l'idée qui germe dans la tête de plusieurs élus à la ville de Nîmes. Une embauche pour pallier le départ de Jean-Albert Chièze, ex-directeur de cabinet du maire, Jean-Paul Fournier. Embauché depuis 2012 comme collaborateur de Franck Proust, cet homme de l'ombre est titulaire d'un master en droit juriste européen. Il a fait ses premières armes au cabinet de l'ex-ministre et président du CESE (Conseil économique sociale et environnemental), Jean-Paul Delevoye. Pour les partisans de M.Rosier, c'est surtout « sa connaissance du milieu local qui pourrait être un plus pour la préparation des prochaines Municipales. » Reste à savoir si son patron, Franck Proust, serait prêt à s'en séparer…

La fibre optique pour tous, bientôt dans le Gard. WiGard, c'est le nom du réseau très haut débit que le Département du Gard construit pour les Gardois. Il va signer la fin des inégalités entre communes gardoises grâce aux 269 millions d'euros investis par le Département. Les Gardois bénéficieront d'abord d'une montée en débit dans les territoires non ou peu desservis d'ici 2020, puis de l'accès au très haut débit grâce à la fibre optique d'ici 2022. C'est lors de la session du 11 juillet prochain que l'assemblée départementale validera le choix de l'opérateur après une étape en cours de négociation exclusive. Les premiers travaux pourraient débuter en fin d'année.

Municipales : ça pourrait « marcher » pour Les Républicains… C'est du moins ce qu'a laissé entendre Marc Taulelle, adjoint à la ville de Nîmes et farouche partisan d'un quatrième mandat de Jean-Paul Fournier. Comme l'a soumis la direction nationale d'En Marche !, le Républicain n'est pas contre l'idée d'intégrer quelques marcheurs dans la liste des prochaines Municipales. « Après ça dépend lesquels ! Ce qui m'intéresse, c'est la compétence. Stéphane Tortajada, qui est chef d'entreprise et l'attaché parlementaire du député Berta, François Courdil, le sont. »

L'amiante plombe la série TV au collège Bigot. Selon nos informations, la société de production qui devait louer les anciens locaux du Collège Bigot à Nîmes a fait machine arrière. Le projet de tournage d'une série TV est donc définitivement abandonné. La raison en est que l'ancien établissement scolaire recèle beaucoup d'amiante et que la dépollution du site entraînerait un surcoût trop important pour la production. Par contre, le Département, ayant toujours un coup d'avance, a cette fois déjà de nouveaux potentiels acheteurs. C'est une société immobilière qui proposerait le projet le plus séduisant comportant un volet social et économique. Affaire à suivre là aussi le 11 juillet prochain lors de l'assemblée départementale.

Lulu et les élus. Il y a plusieurs jours, un observateur de la vie politique nîmoise est entré en contact avec notre rédaction sous couvert d'anonymat et sans apporter de preuve aux infos qu'il pense détenir. Celui qui se fait appeler Lulu nous assure que les contacts se multiplient entre l'adjoint Les Républicains de Nîmes, Richard Tiberibo, et l'élu Rassemblement national (ex-Front national),Yoann Gillet, en vue des prochaines Municipales. Aux dires de notre nouvel ami,  "les deux élus, sur une ligne commune, préparent l'avenir et notamment l'après Fournier. Ils ne cachent d'ailleurs plus en public leur entente très cordiale"Une prise de guerre pour le RN ? Ce ne serait pas étonnant quand on sait à quel point Yoann Gillet, issu lui-même de l'UMP, entretient d'excellentes relations avec les élus LR (en dehors de Fournier, Proust et Burgoa). Info ou intox ? L'avenir le dira et d'ici là Lulu sera peut-être sorti de l'anonymat. En attendant, qu'on se le dise : Lulu est comme Dieu ou le sucre dans le café, il est partout mais on ne le voit pas... 

Bonne nouvelle pour Magna Porta. Le laboratoire Nîmois Phytocontrol, leader français des analyses de contaminants s'est associé avec Nîmes métropole dans le cadre d'un projet de plateforme technologique sur la sécurité alimentaire et la promotion de l'agriculture durable. À terme l'objectif est d'accueillir des chercheurs français et internationaux sur 1000 m2 sur le site Magna Porta de Manduel-Redessan. Ces chercheurs seraient accueillis à côté du futur hôtel d'entreprise du Mas Larrier. Il y a quelques jours, les porteurs du projet ont appris la bonne nouvelle : le projet est éligible dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir (PIA). Doté de près de 57 milliards d'euros, ce programme mis en place par l'État vise à financer des investissements innovants et prometteurs sur tous les territoires.

La rédaction


Vaisselle de l’Élysée, piscine de Brégançon et argent du contribuable | Contrepoints

Vaisselle de l'Élysée, piscine de Brégançon et argent du contribuable | Contrepoints
Note du reboussier:
BOFFF


Vaisselle de l'Élysée, piscine de Brégançon et argent du contribuable

Au milieu de la polémique du renouvellement de la vaisselle ou la création d'une piscine pour le président, d'autres détails surprenants méritent une petite explication.

Par Nathalie MP.

Ainsi donc, nous apprenions récemment que le palais de l'Élysée avait commandé à la Manufacture nationale de Sèvres un service de table de 1200 pièces dont le coût pourrait atteindre 500 000 € selon les savants calculs du Canard enchaîné. Peu après, il était question de la construction d'une piscine hors-sol pour le fort de Brégançon, villégiature présidentielle dont Emmanuel Macron a fait sa résidence d'été privilégiée.

Évidemment, venant juste après les déclarations fracassantes – mais pas complètement injustifiées – du Président sur le « pognon de dingue » englouti dans notre modèle social, et tombant pile au moment où le gouvernement a annoncé que les APL ne seront pas revalorisées comme d'habitude au 1er octobre, ces révélations font désordre.

Il n'en fallait pas plus pour déclencher une jolie petite polémique comme on les aime sur les goûts extravagants de notre Président décidément fort peu « normal » et dont la « verticalité jupitérienne » finit par ressembler à des caprices de star.

Meneur de la fronde, le député Insoumis François Ruffin en a profité une fois de plus pour ironiser sur ce qui, selon lui, caractérise la politique d'Emmanuel Macron :

Quand on donne aux pauvres, c'est du gâchis. Quand on donne aux riches, c'est de l'in-ve-sti-sse-ment.

Sauf que la structure de nos comptes publics montre au contraire que notre modèle est fondé sur une très forte redistribution qui consiste à prendre aux « riches » par l'impôt (par exemple, 25% de l'IR est payé par 1% des ménages) et les cotisations sociales (très allégées sur les bas salaires) et à redonner aux « pauvres » via les prestations sociales, le tout aboutissant à des niveaux de dépenses (57% du PIB), de prélèvement (45,4%), de déficit (2,6%) et de dette (97%) parmi les plus élevés du monde développé.

Contrairement à ce que raconte M. Ruffin, quand un gouvernement décide contre l'opinion dominante de baisser les APL, il ne le fait pas dans le but spécifiquement cynique de « prendre » aux pauvres pour « enrichir les riches », mais pour essayer de mettre fin aux effets pervers d'un interventionnisme apparemment généreux mais en réalité délétère – en l'occurrence l'effet inflationniste sur les loyers.

Vaisselle, piscine : y a-t-il un scandale ?

D'ailleurs, renseignements pris, les deux affaires sus-mentionnées se présentent sous un jour légèrement différent de celui que Ruffin tente d'accréditer. Pour la piscine de Brégançon, les raisons avancées concernent la protection de la vie privée, les impératifs de sécurité qui se compliquent et donc se renchérissent nettement en cas de baignade en mer du Président et sa famille et la possibilité d'y recevoir des chefs d'État étrangers.

Le financement (peu élevé, s'agissant d'un bassin hors-sol) se ferait dans le cadre du budget annuel alloué à cette résidence présidentielle, soit 150 000 €. Il est de plus question d'y affecter des recettes qui proviendraient de la vente des produits (mugs, cravates, porte-clefs…) de la nouvelle boutique « Élysée – Présidence de la République ».

Ces recettes permettraient aussi d'avancer sur la rénovation du palais de l'Élysée. Son budget global de fonctionnement a été fixé à 104 millions d'euros pour 2018, soit une augmentation de 3% sur 2017, mais le budget séparé alloué aux travaux a été mis en suspens. Or il est de notoriété publique que certaines ailes ne sont pas entretenues depuis de nombreuses années.

Concernant directement la commande de vaisselle, le coût total serait de 50 000 € pour rémunérer les deux artistes finalistes qui ont participé au concours, à quoi il faut ajouter le coût de fabrication. C'est ce dernier que le Canard enchaîné a évalué à 500 000 € en se basant sur un prix moyen de 400 € par assiette. Selon la directrice de la Manufacture de Sèvres, le coût n'est pas encore parfaitement connu car chaque assiette est unique, mais il serait plus près de 200 € pièce, soit à peu près 250 000 €.

Évidemment, toute la question est de savoir ce que les Français sont prêts à payer pour assurer la représentation régalienne du chef d'un État qui figure quand même parmi les dix premières économies mondiales. Le misérabilisme qui consiste à s'indigner chaque fois que des travaux de modernisation sont entrepris n'est pas forcément très judicieux.

Il est à noter que tant la vaisselle que la piscine resteront à la Présidence de la République après le départ de M. Macron, tandis que (pour prendre un exemple) le petit aller-retour en avion aux frais du contribuable effectué par Manuel Valls en juin 2015 pour assister à un match de foot (FC Barcelone contre Juventus de Turin) à Berlin représentait bien un abus de bien public et traduisait incontestablement ce détestable sentiment qui fait qu'une fois élus par le peuple nos dirigeants se croient tout permis et n'hésitent pas à mélanger allègrement ce qui relève du service de ce peuple et ce qui relève de leur propre satisfaction.

Aussi, pour moi, remplacer certains éléments de la vaisselle de l'Élysée tous les quinze ou vingt ans ne me semble pas être un grave problème.

En revanche, on découvre à cette occasion que l'État est vraiment doué d'une extraordinaire polyvalence : parmi ses attributions, existe aussi celle de fabriquer de la vaisselle de luxe en porcelaine ! C'est là qu'il y a lieu de se poser quelques questions.

Vaisselle et ministère de la Culture

Pour faire retomber la polémique, le gouvernement a fait savoir que le coût de la commande n'impacterait nullement les comptes de l'Élysée puisqu'il relève entièrement des attributions de la Manufacture nationale de Sèvres, laquelle… est lourdement subventionnée par le ministère de la Culture.

En 2016, sur un budget total de 7 millions d'euros, les subventions représentaient 4 millions, les ventes de produits 1,8 million et les autres recettes type billetterie et mécénat 1,2 million (page 156 du PDF). D'après le Canard enchaîné, qui relève bien la charge pour le contribuable sans en tirer toutes les conséquences, les subventions 2018 seraient de 4,4 millions d'euros (voir ci-dessus).

Autrement dit, si les besoins de l'Élysée en matière de vaisselle de prestige en lien avec son rang de haut lieu régalien représentent des sommes pouvant aller jusqu'à 500 000 € tous les 15 ou 20 ans, il ne s'agit là que de la pointe émergée de l'iceberg car la Manufacture de Sèvres vit aux frais du contribuable à raison de 4,4 millions d'euros par an, ce qui constitue un tout autre niveau de dépenses. Encore un exemple de la façon dont le budget annuel du ministère de la Culture finit par atteindre 6 milliards d'euros en plus des 4 milliards consacrés à l'audio visuel public.

D'ailleurs, concernant les 50 000 € destinés à défrayer les artistes, la manufacture a demandé une petite « rallonge » au ministère de la Culture. Quels efforts de productivité et de créativité pourrait-elle faire dès lors qu'elle est assurée de recevoir sa subvention étatique et qu'elle se sait en mesure d'obtenir facilement des enveloppes supplémentaires dès lors qu'on pourra commodément les mettre sur le compte de la fameuse exception culturelle française ?

On pourrait fort bien imaginer que l'Élysée se fournisse auprès de fabricants privés mis en concurrence et ainsi toujours poussés à améliorer l'attractivité de leurs produits sur le plan du design comme sur celui de la fabrication.

Manufacture de Sèvres : subventions et commandes publiques

Mais l'on constate que perdure en 2018 le système économique très interventionniste mis au point par Colbert, Contrôleur général des Finances de Louis XIV, dans les années 1660. Selon les thèses du mercantilisme qui régissait alors l'action économique des monarchies absolues, toute son action pour renforcer la puissance économique de la France se déploya dans le triptyque « protectionnisme, subventions et commandes publiques. » On parlerait aujourd'hui d'État-stratège.

Datant de 1740, la Manufacture de Sèvres n'a évidemment pas été créée par Colbert lui-même, mais elle est correspond exactement à ce type de politique économique, poursuivie sous Louis XV, qui met toute la création de richesse au service de l'État plus qu'au service du consommateur. Emmanuel Macron n'en est évidemment pas plus le créateur, mais nombreux sont les traits de son action politique et économique qui visent à restaurer le pouvoir de l'État-stratège, notamment le fonds pour les start-up et le plan entreprises de Bruno Le Maire.

Nul doute qu'à l'abri des subventions et des petites « rallonges », la renommée et le savoir-faire de la Manufacture de Sèvres sont bien protégés. Mais on voit mal où elle va trouver les ressources entrepreneuriales et créatives pour s'adapter à un marché du luxe dont la branche « arts de la table » sort à peine de 10 ans de grandes difficultés, autrement qu'en continuant à faire ce qu'elle a toujours fait grâce à la manne d'un financement étatique assuré tandis que les consommateurs sont demandeurs d'autre chose.

Quant à François Ruffin, notons combien son ironie tombe à plat. En commandant ce service de table, Macron n'a rien fait d'autre que de s'inscrire exactement dans ce que la France insoumise, la CGT et pas mal d'autres attendent de l'État : qu'il soutienne des entreprises incapables de vivre par elles-mêmes. Si ce n'est pas au nom de notre modèle social ou de nos services publics, rassurez-vous, il reste encore notre exception culturelle à bichonner.

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Alès : l’école de musique devient conservatoire

Alès : l'école de musique devient conservatoire

Alès : l'école de musique devient conservatoire

Alès : l'école de musique devient conservatoire
Brigitte Billault, directrice de l'école depuis douze ans.

A.B.

La force de l'école intercommunale de musique d'Alès Agglo, est sûrement sa diversité. Une difficulté en apparence puisqu'il a fallu agréger, avec la fusion à 73 communes, des écoles de musiques plus petites, avec des professeurs pas toujours diplômés comme ceux des conservatoires, mais un atout assurément aux yeux de Brigitte Billault la directrice.

"Ici, on a des parcours de vie très variés, et c'est une grande richesse. L'équipe pédagogique n'est pas formatée, les enseignants n'ont pas tous eu la même formation et c'est formidable", s'enthousiasme la directrice, à quelques jours du concert final des élèves. Une dynamique qui n'a pas échappé à l'inspectrice venue il y a quelques mois évaluer la capacité de l'école à devenir conservatoire à rayonnement intercommunal. "Cette inspectrice est venue après que notre dossier a été accepté par la Drac (direction régionale des affaires culturelles) qui fait une première sélection. Cette dame à l'habitude d'auditer des écoles dans toute la France. Elle a salué l'efficacité de notre équipe administrative, et a trouvé que nous étions tous très fédérés. C'est un mot que j'aime bien !".

Une classe de batucada et le projet de musiques trads

Sans trop de suspense, l'école de musique Maurice-André a donc reçu le titre de conservatoire. Qu'est-ce que ça change ? "Les tarifs restent inchangés, on rassure tout de suite les usagers. Nous avons même quelques coups de fils d'élèves de Nîmes que l'augmentation des prix interroge et qui se renseignent chez nous. Globalement, devenir conservatoire c'est une belle reconnaissance pour nous, ça montre que le travail de ces dernières années porte ses fruits."

Depuis son arrivée, il y a douze ans, Brigitte Billault a développé les pratiques collectives. Les master-class avec des pointures (du batteur Franck Agulhon au pianiste Gabriel Bianco) ont marqué les esprits des jeunes élèves. Et pour éviter le trio classique piano-guitare-batterie, la structure propose aux enfants de 6 ans une année découverte. La pratique de plusieurs instruments a permis d'orienter des enfants vers la trompette, le violoncelle, les flûtes. "C'est le seul moyen de nourrir les orchestres". Dans les cartons de la directrice, le projet d'une classe de contrebasse, et plus orignal, d'une autre de musiques traditionnelle. Après la classe de batucada, l'an dernier, le conservatoire maurice-André se sent pousser des ailes !