La détresse, l'espoir, les critiques |
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| Bonsoir 👋, nous sommes le mercredi 18 mars, voici votre Journal de Demain. C'est le deuxième jour de confinement total des Français, et donc votre deuxième édition spéciale. On commence avec 5 infos dont vous allez entendre parler.
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| | Situation critique pour les sans-abris | "L'état de santé de ce public est particulièrement fragile, confie au JDD Florent Gueguen, le directeur de la fédération des acteurs de la solidarité. Il y aura beaucoup de décès en cas de la contamination massive." Pour les plus démunis, la situation est critique. Depuis le début du confinement, les centres d'accueils de jours ferment les uns après les autres. Notamment parce que le personnel qui y travaille n'a pas de protection. Or aucune livraison de masques n'est prévue. Nombre de sans-abris sont donc livrés à eux-mêmes. L'Etat a toutefois prévu quelques mesures. La trêve hivernale a été prolongée et des centres visant à "accueillir et isoler les personnes sans domicile diagnostiquées ne nécessitant pas une hospitalisation" devraient être mis en place à travers le pays. A Paris, où 3.500 personnes sont à la rue, la municipalité ouvrira six gymnases qui pourront chacun accueillir 65 personnes. Huit autres pourraient l'être dans la foulée. Dans la capitale, les cantines pourraient également être mises à contribution pour leur préparer des repas. |
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| | Le privé a des lits mais pas de masques | "Il y a de la place chez nous." Selon Lamine Gharbi, le président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), les cliniques sont dotées de 4.000 lits de réanimation pour accueillir les malades du Covid-19 . "On a déprogrammé 100.000 patients", a-t-il détaillé cet après-midi sur LCI. Sans vouloir polémiquer en ces temps de mobilisation générale, Gharbi s'étonne que six patients de Mulhouse aient été évacués aujourd'hui en avion par l'armée de l'air vers Marseille et Toulon alors même que "70 lits de réanimations sont mobilisables à Strasbourg, Metz et Nancy." "On marche sur la tête, se désole le président de la FHP. […] on pourrait les prendre en charge à quelques kilomètres de l'épicentre du Covid-19". Pour être précis, ces établissements privés sont prêts en théorie. En pratique, ils ont des lits mais pas de masques car, "en bout de chaîne", ils n'ont pas encore été livrés. |
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