Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
dimanche 10 octobre 2010
LEZAN ,ça faisait longtemps
NOTRE AVENIR EST-IL BITUMINEUX ? Episode 2
Donc des schistes bitumineux, il y en a beaucoup, et leur exploitation va devenir économiquement de plus en plus intéressante au fur et à mesure de la baisse quantitative et de la cherté croissante des ressources pétrolières.
Seulement voilà, cette exploitation n’est pas simple et mobilise quelques ressources naturelles :
- Pour séparer le produit pétrolier de la roche il faut de grandes manœuvres d’extraction puis de broyage, très polluantes pour l’air et l’eau de la région,
- Pour traiter les produits extraits il faut de l’eau, beaucoup d’eau, énormément d’eau,
- Vu le faible taux de produit utile par tonne de roche cette industrie génère des déchets en masses impressionnantes,
- Et comme il faut chauffer le bitume extrait pour le liquéfier avant raffinage, l’émission de gaz à effets de serre est considérable, bien plus que pour les autres procédés de création d’énergie.
D’où une pollution environnementale majeure. En Estonie, qui utilise le schiste bitumineux comme source principale de carburant, environ 97 % de la pollution de l'air, 86 % des déchets et 23 % de la pollution de l'eau provenaient de cette industrie. Mais qui s’inquiète des estoniens ?
Quant à l’impact sanitaire il ne fait pas mieux : l'exposition aux huiles de schistes a été reconnue comme facteur de risque possible pour le cancer du scrotum, d’autre part la pyrogénation de l'huile de schiste libère dans l’atmosphère de l’aniline qui, à dose élevée, peut avoir des effets négatifs sur la santé. C’est à ce titre que Greenpeace a réussi en 2004 à bloquer un projet australien de grande ampleur.
Mais, me direz-vous, en quoi cela nous concerne-t-il ? C’est bien loin de notre vie quotidienne ? Eh bien ça reste à voir, vous en saurez plus dans l’article suivant…
A suivre
Unréboussierméfiant
.
Seulement voilà, cette exploitation n’est pas simple et mobilise quelques ressources naturelles :
- Pour séparer le produit pétrolier de la roche il faut de grandes manœuvres d’extraction puis de broyage, très polluantes pour l’air et l’eau de la région,
- Pour traiter les produits extraits il faut de l’eau, beaucoup d’eau, énormément d’eau,
- Vu le faible taux de produit utile par tonne de roche cette industrie génère des déchets en masses impressionnantes,
- Et comme il faut chauffer le bitume extrait pour le liquéfier avant raffinage, l’émission de gaz à effets de serre est considérable, bien plus que pour les autres procédés de création d’énergie.
D’où une pollution environnementale majeure. En Estonie, qui utilise le schiste bitumineux comme source principale de carburant, environ 97 % de la pollution de l'air, 86 % des déchets et 23 % de la pollution de l'eau provenaient de cette industrie. Mais qui s’inquiète des estoniens ?
Quant à l’impact sanitaire il ne fait pas mieux : l'exposition aux huiles de schistes a été reconnue comme facteur de risque possible pour le cancer du scrotum, d’autre part la pyrogénation de l'huile de schiste libère dans l’atmosphère de l’aniline qui, à dose élevée, peut avoir des effets négatifs sur la santé. C’est à ce titre que Greenpeace a réussi en 2004 à bloquer un projet australien de grande ampleur.
Mais, me direz-vous, en quoi cela nous concerne-t-il ? C’est bien loin de notre vie quotidienne ? Eh bien ça reste à voir, vous en saurez plus dans l’article suivant…
A suivre
Unréboussierméfiant
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