Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
lundi 23 juillet 2012
Un avant goût des avantages
1er projet : revalorisation exceptionnelle des indemnités des élus en surnombre ! Un avant-goût des avantages que s'octroient des élus en disant « n'avoir rien demandé » ? Rien demandé aux électeurs ? Ça c'est sûr !Qui a dit que cette « méga-fusion » permettrait de faire des économies ? Pour le contribuable et les petites communes l'addition sera très lourde ! Qu'ils ne soient pas étonnés après du « dégoût » qu'ils provoquent et des réactions extrémistes de plus en plus nombreuses des électeurs !RLB
Régions et départements font leur révolution culturelle..Le millefeuille sur le grill
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Nouvelle publication sur Le millefeuille sur le grill
Régions et départements font leur révolution culturelle
by lagazettefrOubliés du casting gouvernemental, amputés par le départ de leurs cadres dans les cabinets ministériels, les dirigeants socialistes de l'ARF et de l'ADF se montrent prêts à participer à la politique de rigueur.
A l'exception notable de l'Association des maires de France (AMF), tous les présidents des grandes associations d'élus appartiennent au PS. Autant dire, qu'à leurs yeux, le sacre de François Hollande doit tout changer. Au lendemain du 6 mai, plusieurs d'entre eux guignent un maroquin ministériel. Ils font lustrer leur galons acquis sur le champs de bataille électorale et dans la gestion des collectivités publiques. Alain Rousset (Association des régions de France) rêve à l'Industrie, Claudy Lebreton (Assemblée des départements de France) aux Territoires et à la Décentralisation. Ils en sont pour leurs frais.
Perte de cadres
Les voilà même qui perdent leurs forces vives. A l'Association des régions de France (ARF), le délégué général Michel Yahiel gagne l'Elysée au poste de conseiller social. La chef de cabinet, Claudine Ripert-Landler intègre le pôle presse et communication de la présidence. Du côté de l'Assemblée des départements de France (ADF), le directeur de cabinet Nicolas Larmagnac prend les fonctions de conseiller chargé des relations institutionnelles au cabinet du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone. Guillaume Denis, directeur général adjoint et chef du service « finances » devient le conseiller « collectivités territoriales » de Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique. Alain Rousset et Claudy Lebreton endurent l'épreuve avec stoïcisme.
Jadis volontiers rageurs, leurs communiqués semblent même baigner dans une mer d'huile. L'ARF se félicite de « l'engagement du Premier ministre en faveur d'un nouvel acte de décentralisation ». Martin Malvy, président (PS) de Midi-Pyrénées, salue une « première en France » au soir, le 17 juillet, du « marathon ministériel » des patrons de région reçus successivement par Pierre Moscovici (Economie), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Jean-Marc Ayrault, Marylise Lebranchu. Matignon ouvrira de nouveau ses portes à l'ARF le 24 juillet.
Au secours de l'Etat
Les départements ne sont pas en reste. L'ADF est accueillie à Matignon le 19 juillet. « Jean-Marc Ayrault a évoqué des mesures d'urgence définies à la rentrée » se réjouit Claudy Lebreton. Dans le sillage de Bertrand Delanoë, les départements de gauche ne réclament plus à l'Etat leur dette sur les transferts non compensés des allocations sociales (encore évaluée à environ 6 milliards par l'ADF à la veille su scrutin présidentiel, en mars 2012). « Le mot rigueur ne me fait pas peur » ose Alain Rousset, le 4 juillet, qui qualifiait en 2010 de « stupide » le gel des dotations aux collectivités. Et le discret dirigeant UMP d'une association d'élus d'esquisser un léger sourire…
Jean-Baptiste Forray
INTERCOMMUNALITE : SOYONS FIERS DE NOTRE COMBAT
Pour autant que nos communes de la 2C2A se retrouvent dans l'agglomération alésienne, les perdants risquent d'être, au bout du compte, ceux qui pensent aujourd'hui (de moins en moins) qu'ils ont gagné.
Le projet de Roustan c'était l'intégration d'Anduze et de Vézenobres dans « sa » CAGAC. Iglésias s'est allongé face à ce souhait de Roustan tout comme l'éminent maire de Vézenobres bien conseillé par de non moins éminents responsables départementaux.
Mais voilà, rien ne s'est passé comme prévu.
Il y a d'abord eu la révolte des citoyens dont le point d'orgue fut la manifestation en gare d'Anduze où les deux compères ont montré leurs vrais visages. Des images d'une grande violence qui ont fait le tour de la planète et qui ont montré le mépris de ces deux « représentants du peuple » pour ceux qu'ils sont censés représenter.
Le peuple c'est aussi les électeurs et cette attitude arrogante montré en boucle sur les grandes chaines de TV aura, c'est évident, contribué à la chute de ce cher député (cher pour ce qu'il a coûté à la nation) dans une circonscription pourtant découpée sur mesure pour la droite.
Ce fut là le premier échec.
Le deuxième échec, nous le devons à l'association des maires ruraux, une poignée d'élus courageux qui, ne craignant pas les foudres préfectorales, ont perturbé le fonctionnement trop bien huilé de la fameuse CDCI. Vous savez la fameuse commission monté en catimini entre l'administration Sarkozyste et nos élus départementaux dits « socialistes » pour tout simplement se partager le territoire comme on se partage un gâteau. C'est là, en CDCI, que l'amendement présenté par Roustan (extension de la CAGAC) a pris du plomb dans l'aile et a été rejeté grâce à une seule petite voix de majorité. C'est là aussi que les maires ruraux qui, contre vents, marées, préfecture et département) avaient fait élire, quelques semaines avant, 3 élus démocrates et respectueux des volontés citoyennes.
Au bout du rouleau, loin de pouvoir sagement « intégrer » les communes qui attisaient l'appétit de l'ogre alésien, voilà le sieur Roustan, redevenu simple maire, contraint à accepter la fusion de « son » agglo avec 3 communauté de communes rurales et c'est bien là le troisième échec.
Fusionner n'est pas intégrer, cela s'apparente plutôt même à de la désintégration. Iglésias et ses amis qui avaient sagement accepté de se rallier sans aucune contrepartie (du moins pour leurs communes) se retrouvent de fait hors-jeu. Fusionner c'est faire table rase des intercommunalités existantes (CAGAC comprise) pour créer une structure nouvelle et pour Roustan c'est bien là se tirer une balle dans le pied.
Contraint à la négociation avec ces « petits » présidents des communautés rurales, quel affront pour l'autoproclamé « César des Cévennes ». L'ogre qui s'apprêtait à nous croquer tous crus est obligé de ravaler sa salive. La future agglomération de demain ne ressemblera plus du tout à la CAGAC d'aujourd'hui. Il faudra même en élire le nouveau président et quand on commence à perdre les élections….on n'est plus sur de rien d'autant plus que d'affreux « gauchistes » que la CAGAC Roustanienne a biberonné en son sein seraient, dit-on, prêts à mordre la main droite qui les a nourri.
Iglésias s'est ridiculisé pour rien et 2014 approche à grands pas. Roustan a perdu son poste de député et tremble pour sa carrière malgré les températures estivales. Alary, petite main (dixit Bourquin), tente un repli stratégique vers la mairie de Nîmes.
Hé oui, nous allons très certainement devenir citoyens de la grande agglomération alésienne par le dépit d'un homme, par la mégalomanie d'un ex-député, par la complicité de ceux qui nous ont vendu pour tenter de préserver leur part de gâteau, par la dérive anti-démocratique de notre société.
Nous allons devenir citoyens de la grande agglomération mais nous resterons citoyens, citoyens vigilants, citoyens actifs, citoyens actifs, petits cailloux dans la chaussure de ceux qui se croient grands mais qui n'existent qu'à travers un mandat, un mandat désormais si fragile.
Notre combat n'aura pas été vain. Certains vont tenter de transformer leurs mésaventures en victoires, ils ont l'habitude du mensonge et de la manipulation, rappelez leur simplement, tout simplement, leurs échecs en les regardant la tête haute.
Peut-être auront-ils ce jour-là le dos tellement courbé qu'ils ne pourront vous regarder au fond des yeux à moins qu'ils ne soient incapables de soutenir votre regard.
« Les perdants ont toujours fêté leur victoire avant de gagner » Najib Ben Seffaj