Les opératrices du SAMU se moquent de Naomi… La jeune maman décède quelques heures plus tard ! (enregistrement)
Le 29 décembre 2017, 11 heures. Prise de très fortes douleurs, Naomi, à bout de force appelle le SAMU de Strasbourg. Comme l'indique l'enregistrement les deux opératrices, manifestement de bonne humeur, ricanent. Elles ont un comportement étonnant, moqueur voire méchant. Elles ne donnent pas suite à la demande d'assistance de la jeune femme, qui est renvoyée vers SOS-Médecins….
Nous nous sommes procuré l'enregistrement de l'échange entre Naomi et le SAMU,
Jugez par vous-même…
– Allô… – Si vous ne dites pas ce qu'il se passe, je raccroche… – J'ai très mal – Oui ben, vous appelez un médecin
– Oui, vous allez mourir certainement un jour comme tout le monde… – Aidez-moi, madame, j'ai très mal… – Je ne peux pas vous aider, je ne sais pas ce que vous avez…
La jeune femme de 22 ans arrivera à contacter SOS-Médecins, qui demande… au SAMU d'intervenir ! À l'arrivée des secouristes, Naomi est consciente mais son état se dégrade fortement. Son rythme cardiaque baisse de façon inquiétante lors du transfert aux urgences du Nouvel Hôpital Civil (NHC) de Strasbourg.
Sur place, la jeune maman passe rapidement un scanner, lors duquel elle présente un arrêt cardiaque. Dix minutes de massage cardiaque seront nécessaires. Elle est transférée au service de réanimation où elle décède à 17h30.
Une autopsie sera pratiquée 5 jours après sur un corps « en état de putréfaction avancée ». La cause annoncée est une défaillance multi-viscérale : un ensemble de symptômes comprenant des difficultés très importantes de l'appareil pulmonaire (du type détresse respiratoire) associés à une insuffisance de fonctionnement de plusieurs organes comme le cœur ou le système nerveux. Les rapports médicaux et d'autopsie n'indiquent pas les origines de cette défaillance multi-viscérale.
La famille de Naomi souhaite connaître les réelles causes du décès et savoir si une intervention directe du SAMU aurait pu sauver Naomi. Le procureur a été saisi.
Naomi devait fêter son vingt-troisième anniversaire le premier avril. Sa fille aura deux ans en juillet.
Nous avons contacté les services du SAMU de Strasbourg . Il nous a été demandé de faire une demande écrite par mail et, à ce jour, nous n'avons reçu aucune réponse.
En tapant ''urgence'' sur Google, l'ensemble des sites affichés propose d'appeler en premier lieu le 15 du SAMU.
DIRECT. La Fête à Macron rassemble 40 000 manifestants à Paris selon la préfecture de police, 160 000 selon La France insoumise
La manifestation a lieu samedi 5 mai à Paris, entre Opéra et Bastille. De son côté, le cabinet Occurence, chargé par un groupe de médias (dont franceinfo) d'effectuer un décompte indépendant, estime que 38 900 personnes en ont pris part.
Ce qu'il faut savoir
Un chiffre "impressionnant". La France insoumise revendique 160 000 participants à la Fête à Macron, samedi 5 mai à Paris. La préfecture de police en compte 40 000. De son côté, le cabinet Occurence, chargé par un groupe de médias (dont franceinfo) d'effectuer un décompte indépendant, estime que 38 900 personnes en ont pris part.
Ce rassemblement "pot-au-feu" est surveillé comme du lait sur le feu. Ses organisateurs comptent sur les quelque 2 000 policiers et gendarmes prévus sur le terrain pour empêcher que les black blocs ne s'invitent dans le cortège, comme cela avait été le cas le 1er-Mai. Suivez le rassemblement en direct avec franceinfo.
Appel à une "marée humaine" le 26 mai. Jean-Luc Mélenchon a pris la parole lors du défilé, appelant à une nouvelle journée de mobilisation à la fin du mois. Le leader de La France insoumise a lancé : "Le 26 mai, par millions, déferlez, soyez la marée humaine qui change l'histoire !".
Forte mobilisation policière. Le préfet de police, Michel Delpuech, a annoncé que 2 000 policiers et gendarmes seraient déployés à Paris. Une décision conforme à la promesse du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, sous le feu des critiques après les débordements spectaculaires du 1e mai causés par quelque 1 200 black blocs. Gérard Collomb avait annoncé que les autorités feraient appel à "encore plus de forces de l'ordre lors des prochaines manifestations".
Quatre interpellations en marge de la manifestation. Quatre individus ont été arrêtés pour "port d'arme prohibé", dans le cadre de "contrôles préventifs", explique la préfecture de police de Paris.
Des manifestations dans plusieurs villes. Commencée en musique à Paris place de l'Opéra, avec un pique-nique-concert à partir de midi, la manifestation doit se terminer vers 20 heures avec un autre concert, place de la Bastille. D'autres manifestations se déroulent à Toulouse, Bordeaux, Strasbourg et Rennes.
Le live
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"La fête à Macron": les organisateurs promettent une manifestation "belle et festive"
AFP
Modifié le - Publié le | AFP
"La fête à Macron", manifestation "pot-au-feu" samedi à Paris, devrait être "belle et festive", selon ses organisateurs et La France insoumise, qui comptent sur les quelque 2.000 policiers et gendarmes prévus sur le terrain pour empêcher les black blocs de venir gâcher la journée, comme le 1e mai.
"Le 5 mai sera un grand succès", a affirmé Jean-Luc Mélenchon, vendredi au cours d'une conférence de presse.
De source policière, on s'attendait à une forte mobilisation.
La veille, le chef de file de La France insoumise promettait un "moment de fraternité tranquille", l'objectif étant d'"adresser un message clair à (Emmanuel) Macron et aux milieux économiques qui l'entourent, celui de la détermination et de la volonté de ne rien céder".
Depuis deux jours, le ton est monté entre exécutif et LFI, qui s'accusent mutuellement de "remettre en cause la démocratie". Ils veulent "tenir un discours d'agitation", "ils n'ont jamais accepté la défaite", "ils aiment la démocratie quand ils gagnent", a accusé le chef de l'Etat, dans un allusion implicite aux Insoumis.
Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, a accusé M. Mélenchon de reprendre "des méthodes d'extrême droite", avec une manifestation qui, selon lui, "incite à la violence".
"Nous sommes absolument pour la non-violence, c'est une ligne stratégique", a répliqué le député de Marseille, en dénonçant le "déchaînement de LREM contre LFI". "Je suis sûr que la police va faire ce qu'il faut", "on travaille bien" avec elle.
Le préfet de police, Michel Delpuech, a annoncé que 2.000 policiers et gendarmes seraient déployés à Paris, conformément à la promesse du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb -sous le feu des critiques après les débordements spectaculaires du 1e mai causés par quelque 1.200 black blocs- de mettre "encore plus de forces de l'ordre lors des prochaines manifestations".
Samedi matin, quelques cafés le long du cortège, à proximité de la place de la Bourse, ont protégé leurs vitrines avec des panneaux de contreplaqué.
Le Front national a prévenu vendredi que "les Français n'accepteraient pas une nouvelle fois que l'autorité de l'Etat soit bafouée".
Lancer de paillassous à Nice
La France insoumise n'est pas l'organisatrice de cette manifestation "pot-au-feu" -où chacun apporte "ses revendications, banderoles et espoirs"- même si elle a été initiée par l'un de ses députés, François Ruffin.
"La fête à Macron ne sera ni une kermesse, ni la marche d'un parti", ont fait savoir les organisateurs, des anciens de Nuit debout, mouvement déjà initié par M. Ruffin pour protester contre la loi travail, au printemps 2016.
LFI a néanmoins largement mis la main à la pâte en affrétant une centaine de cars. Un train militant (200 personnes) partira de Toulouse. 500.000 autocollants ont été distribués ainsi que des dizaines de milliers d'affiches et plus d'un million et demi de tracts.
Commencée en musique place de l'Opéra, avec un pique-nique-concert à partir de midi, la manifestation doit se terminer vers 20H00 avec un autre concert, place de la Bastille.
D'autres manifestations se dérouleront à Toulouse (dès 10h30), Bordeaux, Strasbourg et Rennes. Dès vendredi soir à Nice, des militants LFI, reprenant une tradition du carnaval local, ont organisé un "paillassou", jeu consistant à faire sauter dans un drap un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron.
A Paris, quatre chars se mêleront au cortège: le char Jupiter, le char Dracula, le char Napoléon, avec sur chacun d'entre eux une personne grimée en Macron, et enfin un char "résistance", où les manifestants pourront exposer leurs revendications.
Il y aura également des bus à impériale. M. Mélenchon prendra la parole sur l'un d'entre eux, le bus "Stop Macron", vers 15h30.
"Le carré des luttes", en tête du cortège, est réservé à quelque 200 représentants des différents secteurs "en lutte" (cheminots, étudiants, personnels soignants...), mais "sans personnalités politiques". Ces dernières défileront dans le cortège, notamment, outre M. Mélenchon, Pierre Laurent (PCF), Benoît Hamon (Générations), Olivier Besancenot et Philippe Poutou (NPA).
Selon les organisateurs, cette initiative est une "première étape". Déjà, plusieurs associations, syndicats, partis envisagent une nouvelle journée de protestation le 26 mai. "Un cycle nouveau de mobilisation est en route", s'est félicité M. Mélenchon.
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Daniel Mermet
GA, BU, ZO, MEU : ils n'ont que quatre mots pour tout vocabulaire, ils veulent quitter leur planète qui est à gauche du ciel pour aller sur la Terre avec des machines qui ne marchent jamais. Ils pompent, ils ne font que pomper. D'un autre côté, il y a les Gibis avec leurs petits chapeaux, eux aussi veulent quitter leur planète trop plate pour aller sur la Terre.
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Cette allocation funéraire destinée aux députés, aux anciens députés et leur famille est passée en mars dernier de 18 255 euros maximum à un forfait de 2 350 euros sous réserve de justificatifs.
Encore récemment, lorsqu'un ancien député décédait, son conjoint pouvait toucher jusqu'à trois mois de pension pour financer les frais d'obsèques. Par ailleurs, lorsque c'était le conjoint qui venait à décéder, ses ayants droit touchaient l'équivalent d'un mois de pension.
En 2017, les « allocations pour frais funéraires » ont représenté un montant total de 573 000 euros pour l'Assemblée nationale.
Pour faire des économies, le bureau de l'Assemblée nationale a donc légèrement réduit cette allocation funéraire. En revanche, l'Assemblée ne touche pas au «capital décès», cette somme versée au conjoint lorsque l'élu décède au cours de son mandat, qui correspond à une année d'indemnités environ.
Si l'Assemblée nationale a réduit le montant de cette allocation, rien ne bouge du côté du Sénat.
Au Sénat, les frais funéraires ont représenté 967 000 euros en 2016. Soit 17 000 euros en moyenne pour les funérailles de 53 sénateurs. Une somme bien plus élevée que celle accordée aux députés.
Pour Contribuables Associés, il ne fallait pas diminuer cette allocation funéraire, mais la supprimer intégralement !