jeudi 30 juin 2011

Droit de réponse adressé ce jour au MIDI LIBRE

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Mise au point des élus d'opposition de Cardet


à l'attention de Monsieur Iglésias et des lecteurs du Midi Libre.

Suite à l'article du mardi 28 juin relatif au vote citoyen de Massillargues, nous nous permettons une mise au point à destination de M. Iglésias qui déclarait en "rappelant la récente élection municipale complémentaire à Cardet que ceux qui ont clairement fait campagne contre le Grand Alès ont été balayés. Les candidats élus n’ont pas pris position sur cette question".

Pour rappel, les élections complémentaires qui se sont tenues à Cardet le 15 mai dernier ont été provoquées par les démissions successives de cinq conseillers municipaux littéralement écoeurés par le fonctionnement de la municipalité depuis 3 ans. Un fonctionnement dont le point d'orgue a été la demande d’adhésion au Grand-Alès avant même que Monsieur le Préfet n'ait proposé le Schéma départemental de coopération intercommunale. De là la démission de trois conseillers municipaux qui ont souhaité ainsi redonner la parole aux Cardésiens pour qu'ils puissent à leur tour exprimer leur mécontentement.

Trois listes ont été présentées. Deux élus démissionnaires se sont effectivement représentés. En ce qui nous concerne, nous avons fait campagne contre la gestion communale dans sa globalité, notamment la décision d'adhérer au Grand-Alès dont nous regrettons avant tout l'opacité. Nous avons recueilli 77% des suffrages. Face à nous, Madame le Maire a présenté une liste et exposé un soutien de Monsieur Roustan à travers la diffusion d’un courrier à la population, ce qui redouble notre étonnement à la lecture des propos du président de la communauté d’agglomération du Grand Alès qui, dans ce même article cité ci-dessus déclare "J’ai toujours dit que je ne prendrai pas position sur les décisions de mes collègues".

Depuis le 15 mai dernier, aucun conseil municipal n'a été convoqué à Cardet et les nouveaux élus n'ont toujours pas été officiellement intégrés à la municipalité. Ce que nous voulons, c'est faire entendre la voix des Cardésiens, faire valoir les droits et les devoirs de la démocratie locale. C'est pourquoi nous œuvrons pour que le conseil municipal de notre commune se prononce sur le Schéma Départemental de coopération Intercommunale proposé par Monsieur le Préfet. Si déjà Madame le Maire obtient la majorité au sein de son propre conseil municipal, alors les Cardésiens auront peut-être un peu moins le sentiment de subir un viol démocratique.

Fabien Cruveiller - Isabelle Fournel - Philippe Pinchard - Dominique Brunet - Stéphane Brioni

Coup de gueule !

J’en ai marre d’entendre dire ici ou là par quelques « faux jetons » imbus de leur personne et dont quelques-uns sont même rémunérés pour « cracher dans la soupe » que la 2C2A ne fonctionne pas, n’a pas de projet … Est-il utile de préciser que ?

1. Elle a un projet de territoire, il est ce qu’il est mais il existe ! Et nombre de citoyens y ont participé (sauf les contempteurs qui bien sûr sont plus à l’aise pour parler de ce qu’ils ne connaissent pas !)

2. Elle a financé les travaux de la falaise à hauteur de 100 000 euros pour permettre au TVC de reprendre du service en 2010 (ou est la valise de 4 M€ promise par le président de l’agglo le 21 janvier 2011 ? Elle s’est volatilisée avec le gaz ?)

3. Elle a financé le projet de Gendarmerie sur Anduze et quoiqu’en dise le maire « si la 2C2A ne l’avait pas fait, d’autres l’auraient fait ». Rien n’est moins sûr ? La gendarmerie aurait pu (ça avait été envisagé) se trouver à Boisset & Gaujac ?

4. Elle finance l’Office de Tourisme avec un budget bien supérieur à celui de la plupart des offices gardois, sans parler de celui d’Alès, peuchère !

5. Les voiries communales sont d’intérêt communautaire

6. Les décisions sont approuvées majoritairement en conseil communautaire (en réunion publique. Alors ceux qui ne savent pas ? Ils n’ont qu’à venir !

7. Dans cette communauté de 10 000 habitants, chaque commune compte et peux exprimer ses projets, être écoutée et entendue !

8. Les petites communes qui ont une contribution négative de compensation vu le peu d’entreprises sur leur territoire, bénéficient des compétences de la communauté et perçoivent une dotation de solidarité, les autres à compensation positive bénéficient d’un crédit d’équipement ;

9. Que 22 conseillers communautaires sont bénévoles (seuls 8 vice-présidents touchent une indemnité) et participent pour la plupart assidument au travail en commissions

Alors une intercommunalité ?

OUI mais à taille humaine, conformément à ce que préconise la loi de réforme des territoires !

NON à un conglomérat de 46 communes, 97 000 habitants (en attendant Nîmes métropole) et dans lequel aucune commune (sauf la ville centre) n’aura rien à dire, rien à espérer, rien à influencer.

Alors il est temps, mesdames et messieurs les quelques élus qui voulez à toute force engager vos petites communes rurales (quoiqu’en disent certains sur la ruralité, c’est une réalité !) de nous dire maintenant, dans quel but et pourquoi ?

Quels seraient les avantages (financiers, sociaux, politiques …) pour la commune et pour ses habitants ?

Allez ! Ne vous dégonflez pas ! Dites-le !

L’Association des Maires Ruraux du Gard milite pour que soit reconnue la primauté de la commune dans l’organisation territoriale de la République.

https://docs.google.com/document/d/1Z073KLaWwlR7QEASxFTFJLoFiwiPj1lfrJ4Is2NUlKk/edit?hl=fr

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Notre association est favorable à l’Intercommunalité dans la mesure où celle-ci n’est pas considérée comme une strate destinée à terme à remplacer le niveau communal, mais plutôt comme une coopérative de moyens et un espace de coordination ou de réflexion stratégique pour l’avenir de nos territoires.
L’achèvement comme le développement de l’intercommunalité doivent être, à notre sens, librement consentis tant par les élus que par les populations concernées.
Les regroupements, lorsqu’ils s’avèrent nécessaires, devront répondre à un impératif d’efficacité au service d’un projet de territoire. Ils devront être le fruit d’un dialogue entre les intercommunalités basé sur l’écoute et le respect mutuel.
Les élus de l’Association des Maires Ruraux du Gard à la CDCI n’auront d’autres préoccupations que de raisonner en terme d’aménagement du territoire.
Ils demandent que les communautés qui ne sont pas objectivement menacées par les critères définis dans la loi et qui souhaitent majoritairement continuer d’œuvrer sur leurs périmètres ne soient ni démantelées ni contraintes à une fusion qu'elles ne souhaitent pas.
Nous dénonçons le fait que les services de l’Etat se disent incapable de fournir des simulations sur les conséquences des nouveaux périmètres de communautés ou de réorganisation des syndicats intercommunaux proposés dans le projet préfectoral. Ces analyses sont indispensables pour que les communes et les EPCI qui doivent se prononcer sur le projet préfectoral puissent décider en connaissance de cause.

L'association des maires ruraux est une association qui milite sans compromission pour la défense de nos communes et de la ruralité.

A une époque où nos écoles sont en danger, nos services publics menacés,où l'existence même de nos communes est remise en cause, nous devons être fort et unis pour défendre la spécificité de nos territoires.

J'invite l'ensemble des maires ruraux du Gard à se mobiliser et à venir nous rejoindre. A venir rejoindre l'AMR du Gard, une association militante, libre et indépendante.


Cordialement.
Alain Beaud
Président de l’Association des Maires Ruraux du Gard

Découvrez l'AMRF et ses prises de position sur son site internet http://www.amrf.fr/