Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mercredi 24 février 2010
extrait du site leparisien.fr
http://www.leparisien.fr/politique/quand-la-campagne-derape-24-02-2010-826879.php
Quand la campagne dérape
Des petites phrases provocatrices de Georges Frêche aux accusations contre Ali Soumaré dans le Val-d’Oise, le débat des régionales s’éloigne souvent des sujets de fond.
ROSALIE LUCAS-JULIE LOTZ 24.02.2010, 07h00
Des candidats qui déballent les casiers judiciaires de leurs adversaires, d’autres qui n’hésitent pas à faire référence à la période du nazisme… Ces derniers jours, le débat des régionales s’est très souvent éloigné du fond et le ton s’est parfois fortement musclé. « La campagne est misérable », a regretté hier le président du MoDem, François Bayrou.
« On ne s’intéresse pas aux régions, on cherche uniquement à cibler le côté personnel des choses », a-t-il poursuivi (oubliant un peu vite que lui-même s’était lancé dans le registre des attaques personnelles lors d’un débat avec Daniel Cohn-Bendit lors de la campagne pour les européennes de juin dernier).
Un climat peu mobilisateur
Même si les candidats et les militants sont très présents sur le terrain, les thèmes de campagne n’émergent pas à moins de trois semaines du scrutin. « La politique ayant horreur du vide, décrypte Pascal Perrineau du Centre d’étude de la vie politique française (Cevipof), on parle de plus en plus des questions de personnes. » Selon lui, il est compliqué pour les partis de faire vivre une campagne au niveau régional et cela peut expliquer que, pour l’instant, le débat de fond ne prenne pas. Les dérapages sont nombreux, mais surtout, à l’heure d’Internet, ils sont immédiatement relevés et trouvent un écho qu’ils n’avaient pas auparavant. Alors que tous les observateurs s’accordent pour estimer que l’abstention devrait être importante les 14 et 21 mars, il n’est pas sûr que ce climat soit mobilisateur.
FLORILÈGE DES PETITES PHRASES QUI DÉRANGENT
"Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique
GEORGE FRÊCHE, président (ex-PS) du conseil régional du Languedoc-Roussillon, candidat à sa réélection, à propos de Laurent Fabius, dans « l’Express » paru le 28 janvier.
"Le frêchisme, c’est du Mussolini
DANIEL COHN-BENDIT, eurodéputé d’Europe Ecologie, le 19 février sur LCI.
"Au début, j’ai cru que c’était un joueur de l’équipe réserve du PSG
FRANCIS DELATTRE, maire UMP de Franconville (Val-d’Oise), à propos d’Ali Soumaré, tête de liste PS dans le Val-d’Oise, le 28 janvier, lors d’un meeting de campagne à Franconville.
"Un délinquant multirécidiviste chevronné
Récidive de FRANCIS DELATTRE, avec SÉBASTIEN MEURANT, maire de Saint-Leu-la-Forêt (Val-d’Oise), à propos d’Ali Soumaré, vendredi 19 février, par communiqué de presse.
"Elle rassemble des harkis, si vous me permettez l’expression, des gens qui vont un peu dans cette affaire parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens d’être élus
DOMINIQUE BUSSEREAU, secrétaire d’Etat aux Transports et tête de liste UMP pour les régionales en Poitou-Charentes, à propos de la présence d’élus du MoDem sur la liste de la socialiste Ségolène Royal, le 4 février, sur Europe 1. Il a présenté ses excuses immédiatement après.
"C’est une dictature du prolétariat, certes, mais c’est quand même une dictature. Je vous rappelle que le nazisme était aussi une dictature du prolétariat
JEAN-FRANÇOIS DOUARD, maire UMP de Lagord (Charente-Maritime), à propos de la présidence de Ségolène Royal en Poitou-Charentes, le 4 février lors d’un meeting.
"Si nous étions pendant la Seconde Guerre mondiale, elle ferait partie des Jeunesses hitlériennes
PHILIPPE LAVAUD, maire (PS) d’Angoulême, en parlant de la jeunesse UMP, le 10 février, dans un entretien à « la Charente libre ». Il réagissait au vol et au détournement de ses photos personnelles par un groupe Facebook dont faisaient partie des jeunes UMP.
"Je n’ai envie de servir qu’une population, c’est la population guadeloupénne
MARIE-LUCE PENCHARD, ministre de l’Outre-mer, lors d’un meeting en Guadeloupe le 13 février
Quand la campagne dérape
Des petites phrases provocatrices de Georges Frêche aux accusations contre Ali Soumaré dans le Val-d’Oise, le débat des régionales s’éloigne souvent des sujets de fond.
ROSALIE LUCAS-JULIE LOTZ 24.02.2010, 07h00
Des candidats qui déballent les casiers judiciaires de leurs adversaires, d’autres qui n’hésitent pas à faire référence à la période du nazisme… Ces derniers jours, le débat des régionales s’est très souvent éloigné du fond et le ton s’est parfois fortement musclé. « La campagne est misérable », a regretté hier le président du MoDem, François Bayrou.
« On ne s’intéresse pas aux régions, on cherche uniquement à cibler le côté personnel des choses », a-t-il poursuivi (oubliant un peu vite que lui-même s’était lancé dans le registre des attaques personnelles lors d’un débat avec Daniel Cohn-Bendit lors de la campagne pour les européennes de juin dernier).
Un climat peu mobilisateur
Même si les candidats et les militants sont très présents sur le terrain, les thèmes de campagne n’émergent pas à moins de trois semaines du scrutin. « La politique ayant horreur du vide, décrypte Pascal Perrineau du Centre d’étude de la vie politique française (Cevipof), on parle de plus en plus des questions de personnes. » Selon lui, il est compliqué pour les partis de faire vivre une campagne au niveau régional et cela peut expliquer que, pour l’instant, le débat de fond ne prenne pas. Les dérapages sont nombreux, mais surtout, à l’heure d’Internet, ils sont immédiatement relevés et trouvent un écho qu’ils n’avaient pas auparavant. Alors que tous les observateurs s’accordent pour estimer que l’abstention devrait être importante les 14 et 21 mars, il n’est pas sûr que ce climat soit mobilisateur.
FLORILÈGE DES PETITES PHRASES QUI DÉRANGENT
"Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique
GEORGE FRÊCHE, président (ex-PS) du conseil régional du Languedoc-Roussillon, candidat à sa réélection, à propos de Laurent Fabius, dans « l’Express » paru le 28 janvier.
"Le frêchisme, c’est du Mussolini
DANIEL COHN-BENDIT, eurodéputé d’Europe Ecologie, le 19 février sur LCI.
"Au début, j’ai cru que c’était un joueur de l’équipe réserve du PSG
FRANCIS DELATTRE, maire UMP de Franconville (Val-d’Oise), à propos d’Ali Soumaré, tête de liste PS dans le Val-d’Oise, le 28 janvier, lors d’un meeting de campagne à Franconville.
"Un délinquant multirécidiviste chevronné
Récidive de FRANCIS DELATTRE, avec SÉBASTIEN MEURANT, maire de Saint-Leu-la-Forêt (Val-d’Oise), à propos d’Ali Soumaré, vendredi 19 février, par communiqué de presse.
"Elle rassemble des harkis, si vous me permettez l’expression, des gens qui vont un peu dans cette affaire parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens d’être élus
DOMINIQUE BUSSEREAU, secrétaire d’Etat aux Transports et tête de liste UMP pour les régionales en Poitou-Charentes, à propos de la présence d’élus du MoDem sur la liste de la socialiste Ségolène Royal, le 4 février, sur Europe 1. Il a présenté ses excuses immédiatement après.
"C’est une dictature du prolétariat, certes, mais c’est quand même une dictature. Je vous rappelle que le nazisme était aussi une dictature du prolétariat
JEAN-FRANÇOIS DOUARD, maire UMP de Lagord (Charente-Maritime), à propos de la présidence de Ségolène Royal en Poitou-Charentes, le 4 février lors d’un meeting.
"Si nous étions pendant la Seconde Guerre mondiale, elle ferait partie des Jeunesses hitlériennes
PHILIPPE LAVAUD, maire (PS) d’Angoulême, en parlant de la jeunesse UMP, le 10 février, dans un entretien à « la Charente libre ». Il réagissait au vol et au détournement de ses photos personnelles par un groupe Facebook dont faisaient partie des jeunes UMP.
"Je n’ai envie de servir qu’une population, c’est la population guadeloupénne
MARIE-LUCE PENCHARD, ministre de l’Outre-mer, lors d’un meeting en Guadeloupe le 13 février
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