mercredi 30 décembre 2009

«Alors madame Sénécal c’est ainsi que vous défendez le service public »

En fin d’année civile quoi de plus normal que de mettre un peu en ordre ses affaires.
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Donc après avoir remisé aux archives les agendas 2009 avec mon épouse nous nous sommes dits
« et si on en faisait autant avec nos portefeuilles. »
Rassurez vous il ne s’agit pas de placements dans de lointains paradis fiscaux. En clair la question est simple :
Est-il bien judicieux de conserver trois comptes épargnes à la banque postale tout cela pour abriter quelques centaines d’euros qui, de toute façon, risquent fort de trouver une utilité dans les mois qui suivent.
D’autant plus qu’à Paris ils semblent plus soucieux des portefeuilles du copain Bolloré que de notre livret d’épargne populaire.
Donc après une longue réunion de famille la décision est prise : nous allons concentrer notre épargne sur un seul et même livret cela nous donnera au mois l’impression d’être moins pauvres.
Mon épouse fut donc chargée de la mission de confiance, de la plus haute importance, recueillir les informations pour nous permettre de clôturer deux des trois comptes épargnes et récupérer ainsi les 12€60 qu’ils abritaient depuis plusieurs années.
Quelle ne fut pas sa surprise d’être publiquement interpellée par le receveur en personne.

«Alors madame Sénécal c’est ainsi que vous défendez le service public »

Puis son attaque lancée, tout Anduze au courant que les Sénécal ne défendent pas le service public, il repart bien à l’abri d’une réponse dans son bureau.

L’agent de service à l’accueil, un peu gêné de la situation demande donc poliment
« il s’est passé quelque chose ? »
Justement il ne s’était rien passé de particulier mais là ça y est c’est fait.

Fervents défenseurs du service public nous allons, avant de quitter la banque postale ,vous faire une proposition susceptible d’améliorer sa rentabilité,

M. Duris, supprimez donc la zone de discrétion qui ne sert plus à rien et installez plutôt des caddies pour votre boutique de souvenirs.

DS