Bonjour,
ce message pour vous faire partager mon expérience toute fraîche d'hier et vous éviter quelques
désagréments.....
Dans la journée le "service facturation d'EDF" a essayé de nous contacter à notre domicile. Le soir venu, je téléphone à EDF (le numéro se trouve sur vos factures, prix d'un appel local).
Après m'être assurée de ne pas avoir d'arriérés (on ne sait jamais), je demande à être mise en
contact avec un conseiller.
Une personne me répond, et me demande l'objet de mon appel. Je lui rétorque que leur service
facturation a essayé de nous joindre dans la journée et que je désirais savoir pourquoi, et là, grande surprise : il n'y a pas de service facturation chez EDF démarchant téléphoniquement les clients.
En fait, des commerciaux se faisant passer pour des agents d'EDF mais travaillant pour la
concurrence démarchent les personnes et se déplacent aussi à leur domicile. Le but? Obtenir copie de leur facture pour s'approprier leurs références clients et tout renseignement utile.
Après quoi, leur abonnement est résilié sans qu'elles puissent s'y opposer et elles se retrouvent chez un autre fournisseur.
Aucun moyen de recours ni pour vous, ni pour EDF, étant donné que désormais tout se traite par téléphone.
Le pire c'est qu'ensuite, on m'a expliqué qu'il est très difficile de reprendre un abonnement chez EDF, que cela peut être long et coûteux.
Donc, il faut être prudent, ne rien communiquer (EDF a toutes les informations) et prévenir un
maximum de personnes autour de vous.
Laurence MATIGNON
CONSEIL GENERAL DE L'AUDE
Service Marchés Publics
tel : 04 68 11 31 01
fax : 04 68 11 68 98
courriel : laurence.matignon@cg11.fr
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mardi 30 novembre 2010
Communiqué :> > A la Hussarde ! > >projet de fusion Lédignan et Coutach Vidourle
Les habitants de St Jean de Serres et ceux des 26 autres communes constituant les communautés de Coutach-Vidourle et Autour de Lédignan auront eu la surprise d¹apprendre, à la suite de l¹interview accordée par Madame Françoise Laurent-Perrigaud à René Diez, confirmée par celle de M. Diamantidis, maire de Lédignan, que leurs communautés de communes étaient pratiquement fusionnées puisque le Préfet du Gard en disposerait ainsi le 17 décembre prochain.
Menace d¹ailleurs superflue puisqu¹une jurisprudence ayant son origine dans la région de Colmar rappelle: ³La consultation de la commission départementale de coopération intercommunale n¹est pas obligatoire lorsqu¹un établissement public de coopération intercommunale est créé, non à l¹initiative du représentant de lŒEtat, mais à l¹initiative des communes.²
Mais encore faudrait-il, et ce n¹est pas le cas, que les communes et leurs conseils se soient exprimés, selon la règle ³deux tiers des conseils municipaux représentant plus de la moitié de la population totale ou bien au moins la moitié des conseils municipaux représentant les deux tiers de la> population².
Le comportement démocratique le plus élémentaire consistant pour les dits conseils à consulter les populations après leur avoir apporté une information claire et précise sur l¹avenir qui leur est proposé.
A supposer que certaines communes s¹opposent à cette nouvelle création d¹EPCI, c¹est aussi ignorer délibérément les voies de recours offertes à toute mesure administrative, viendrait-elle de l¹Etat.
Sachant qu¹un tel rapprochement n¹a jamais fait l¹objet d¹une réflexion collective, encore moins d¹une consultation, ni donné lieu à délibération suivie d¹un vote, cette annonce publique signe un manque de considération choquant pour les citoyens concernés et une conception particulière de la> démocratie.
Si nous sommes, très majoritairement sans doute encore que la mesure exacte n¹en ait pas été prise, favorables à de nouvelles dispositions évitant que la ruralité chère à nos villages ne se voit dissoute dans tel ou tel pôle urbain nous imposant sa loi, il ne suffit pas de se débarrasser de la question à coups de noces improvisées aux hasards d¹affinités entre tels et tels présidents de communautés.
L¹urgence n¹est pas telle que la restructuration, peut-être souhaitable (mais à qui va-t-elle vraiment> profiter ?) des territoires, ne puisse être, sur quelques années de travail approfondi, l¹aboutissement d¹une réflexion, un choix raisonné entre plusieurs hypothèses.
On ne va pas nous refaire en permanence le coup de l¹urgence en arguant du fait qu¹on aura tout le temps ensuite de revoir le brouillon en mieux.
Avant la date limite fixée à cette réforme des collectivités territoriales, soit 2013, une élection présidentielle et un changement de majorité parlementaire nous laissent espérer quelque répit.
La communauté de communes d¹Anduze, après avoir échappé à l¹absorption par le Grand Alès, a rapidement ouvert ce type de chantier, car pour savoir avec qui on peut partager, encore faut-il d¹abord connaître ses forces et ses faiblesses, procéder à un véritable diagnostic et se projeter dans un avenir qui dépasse celui des échéances électorales.
C¹est ce qu¹on appelle un projet et Madame le sénateur a bien précisé que ce n¹était pas sa principale préoccupation.
Dans une interview donnée au Midi Libre le 2 juillet 2009 (Philippe> Montaner), le représentant de l¹Etat lui-même, Philippe Portal, sous-préfet d¹Alès, homme de bon sens à n¹en pas douter, ne donnait-il pas comme questions pouvant servir de ³guides d¹éventuels mariages intercommunautaires² :
* Quels sont les contours du bassin de vie de la population ?
* Y a-t-il un projet de développement ?
* Les communes associées ont-elles les moyens de ce développement ?
* Existe-t-il un large consensus ?
Aucune de ces questions n¹a reçu un embryon de réponse, et pourtant ³Gai, gai, marions-nous !² affirme un élu local, et non des moindres.
Georges Pons
Conseiller municipal NPA de St Jean de Serres
Menace d¹ailleurs superflue puisqu¹une jurisprudence ayant son origine dans la région de Colmar rappelle: ³La consultation de la commission départementale de coopération intercommunale n¹est pas obligatoire lorsqu¹un établissement public de coopération intercommunale est créé, non à l¹initiative du représentant de lŒEtat, mais à l¹initiative des communes.²
Mais encore faudrait-il, et ce n¹est pas le cas, que les communes et leurs conseils se soient exprimés, selon la règle ³deux tiers des conseils municipaux représentant plus de la moitié de la population totale ou bien au moins la moitié des conseils municipaux représentant les deux tiers de la> population².
Le comportement démocratique le plus élémentaire consistant pour les dits conseils à consulter les populations après leur avoir apporté une information claire et précise sur l¹avenir qui leur est proposé.
A supposer que certaines communes s¹opposent à cette nouvelle création d¹EPCI, c¹est aussi ignorer délibérément les voies de recours offertes à toute mesure administrative, viendrait-elle de l¹Etat.
Sachant qu¹un tel rapprochement n¹a jamais fait l¹objet d¹une réflexion collective, encore moins d¹une consultation, ni donné lieu à délibération suivie d¹un vote, cette annonce publique signe un manque de considération choquant pour les citoyens concernés et une conception particulière de la> démocratie.
Si nous sommes, très majoritairement sans doute encore que la mesure exacte n¹en ait pas été prise, favorables à de nouvelles dispositions évitant que la ruralité chère à nos villages ne se voit dissoute dans tel ou tel pôle urbain nous imposant sa loi, il ne suffit pas de se débarrasser de la question à coups de noces improvisées aux hasards d¹affinités entre tels et tels présidents de communautés.
L¹urgence n¹est pas telle que la restructuration, peut-être souhaitable (mais à qui va-t-elle vraiment> profiter ?) des territoires, ne puisse être, sur quelques années de travail approfondi, l¹aboutissement d¹une réflexion, un choix raisonné entre plusieurs hypothèses.
On ne va pas nous refaire en permanence le coup de l¹urgence en arguant du fait qu¹on aura tout le temps ensuite de revoir le brouillon en mieux.
Avant la date limite fixée à cette réforme des collectivités territoriales, soit 2013, une élection présidentielle et un changement de majorité parlementaire nous laissent espérer quelque répit.
La communauté de communes d¹Anduze, après avoir échappé à l¹absorption par le Grand Alès, a rapidement ouvert ce type de chantier, car pour savoir avec qui on peut partager, encore faut-il d¹abord connaître ses forces et ses faiblesses, procéder à un véritable diagnostic et se projeter dans un avenir qui dépasse celui des échéances électorales.
C¹est ce qu¹on appelle un projet et Madame le sénateur a bien précisé que ce n¹était pas sa principale préoccupation.
Dans une interview donnée au Midi Libre le 2 juillet 2009 (Philippe> Montaner), le représentant de l¹Etat lui-même, Philippe Portal, sous-préfet d¹Alès, homme de bon sens à n¹en pas douter, ne donnait-il pas comme questions pouvant servir de ³guides d¹éventuels mariages intercommunautaires² :
* Quels sont les contours du bassin de vie de la population ?
* Y a-t-il un projet de développement ?
* Les communes associées ont-elles les moyens de ce développement ?
* Existe-t-il un large consensus ?
Aucune de ces questions n¹a reçu un embryon de réponse, et pourtant ³Gai, gai, marions-nous !² affirme un élu local, et non des moindres.
Georges Pons
Conseiller municipal NPA de St Jean de Serres
Libellés :
2C2A,
politique nation.
Sommes nous completement murs ? ou "fonçons t-on "vers lui ?
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