Dans une interview de cinquante minutes sur France 2, le dirigeant a répété ses demandes : des garanties de sécurité, le soutien des alliés occidentaux "pour l'Ukraine d'aujourd'hui et de demain", ainsi que le respect par la Russie des accords de trêve partielle négociés par l'intermédiaire des Etats-Unis.
Volodymyr Zelensky a nuancé le besoin de la trêve en mer Noire côté ukrainien en disant "le cessez-le-feu en mer Noire est surtout important pour les Russes". Estimant Kiev en position de force, la Russie se montrerait, selon lui, trop gourmande dans les négociations.
Interrogé sur le rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie, le président ukrainien a jugé que Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump sur la situation en Ukraine, reprenait assez souvent le discours du Kremlin.
À propos de la saisie d'actifs russes gelés, il a déclaré : "Nous voudrions obtenir les actifs qui ont été gelés. Nous voudrions les dépenser rapidement pour des armements". Évoquant le réarmement de l'Ukraine, "s'il y a un cessez-le-feu, il y aura un temps pour nous renforcer, et il faudra aller très vite", a-t-il prévenu. Pour Volodymyr Zelensky, "l'Otan est la meilleure garantie de sécurité".
Accusant la Russie d'avoir "montré sa volonté de guerre", Emmanuel Macron a annoncé une aide militaire supplémentaire de deux milliards d'euros de la France à l'Ukraine. Affirmant que la première garantie de sécurité était le renforcement de l'armée ukrainienne, il a détaillé le nouveau paquet d'aide militaire français, qui comprend des missiles antichar Milan, des moyens de défense aérienne comme des missiles Mica, des missiles de défense sol-air Mistral, des blindés VAB, des chars AMX-10 RC, de nombreuses munitions dont certaines téléopérées et des drones. Cette aide inclut aussi des productions d'équipements en Ukraine grâce aux partenariats noués avec des entreprises françaises de défense.
Les deux hommes ont également évoqué la question du contingent international, que des pays européens pourraient déployer à l'avenir en Ukraine, si un cessez-le-feu était conclu. Emmanuel Macron a défendu une "approche pacifiste pour garantir une paix durable".
Emmanuel Macron a appelé la Russie à accepter, comme l'Ukraine, un cessez-le-feu de 30 jours sans conditions préalables en lui reprochant d'ajouter de nouvelles clauses à l'accord conclu via l'intermédiaire des Etats-Unis en vue d'une trêve en mer Noire et d'un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques.
Au 1er janvier 2025, le Conseil national de l'ordre des médecins a recensé 241 255 praticiens en activité, contre 237 300 en 2024.
Cette hausse s'explique notamment par l'augmentation du nombre de praticiens à la retraite qui ont conservé une activité médicale et celle des médecins remplaçants qui a grimpé de 71,2% en quinze ans. Mais le nombre de médecins exerçant une activité régulière ne croît que très timidement.
Derrière cette hausse du nombre de médecins en exercice, il existe de fortes disparités territoriales. Les régions les mieux dotées sont la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'Ile-de-France et La Réunion. À l'inverse, les régions présentant les densités les plus faibles sont le Centre-Val-de-Loire, la Guyane et les Hauts-de-France.
Une zone située au centre de l'Hexagone et autour du bassin parisien (Eure, Ain et Mayenne) est particulièrement mal dotée en médecins. On y constate également les plus fortes proportions de médecins à diplômes étrangers.
La visite en Israël du président du Rassemblement national, Jordan Bardella, suscite un certain malaise. Sur place, l'élu européen s'est vu rappeler l'héritage de Jean-Marie Le Pen, condamné à plusieurs reprises pour antisémitisme.
Accueilli par un ministre du gouvernement de Benjamin Netanyahou, dont il soutient la ligne sans réserve, Jordan Bardella, devant les photos des victimes du 7-Octobre, a parlé de la lutte contre le Hamas comme d'un combat commun.
Interpellé sur l'héritage de son parti fondé par Jean-Marie Le Pen, plusieurs fois condamné pour antisémitisme, il a déclaré que "beaucoup de Français de confession juive nous accordent leur confiance aujourd'hui" soulignant que son parti "a rompu avec ce qu'a pu être le Front national".
Alors que cette visite marque un nouvel acte de la dédiabolisation du RN, le président du Crif a rappelé sa méfiance vis-à-vis de cette formation politique.
Le bras droit d'Emmanuel Macron est officiellement convoqué par les sénateurs en charge de la commission d'enquête du Sénat sur les pratiques des industriels de l'eau embouteillée. De nouveaux échanges confirment l'existence de contacts rapprochés entre Alexis Kohler et les dirigeants de Nestlé.
Laurent Burgoa, sénateur du Gard et président de la commission d'enquête, a annoncé cette convocation par les mots suivants : "Monsieur le secrétaire général, il apparait que la présidence de la République a été approchée à plusieurs reprises par le groupe Nestlé, que vous avez suivi au moins une partie du dossier et ménagé des facilités de contacts à Nestlé au sein des administrations". Le directeur général de l'entreprise Nestlé, Laurent Freixe, sera également convoqué.
Débutée en 2021, cette opération de lobbying, menée au plus haut sommet de l'État, a permis au groupe Nestlé d'obtenir du gouvernement, en février 2023, une dérogation pour contourner la loi, en utilisant des filtres interdits dans ses usines.

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