mardi 6 octobre 2015

Oignons Doux… (suite)


des Cévennes, élevés avec patience et attention par notre productrice très locale LEEN. Des oignons bien joufflus à souhait, pétant la santé et qui ne demandent qu'à sautiller dans vos poêles et faitouts.
 
En fait, pour des raisons qui m'échappent et ne sont pas dramatiques (on a vu pire !), les sacs  sont arrivés  dans nos locaux ce matin.
Pas prévu, mais ils SONT LÀ.

Alors,

Ceux qui se sont inscrits sur notre beau panneau collectif peuvent d'ores et déjà retirer leur(s) filet(s) à l'épicerie de Chez Mialet.
Histoire de fluidifier les retraits, j'ai agrafé votre nom sur les filets. Rien de plus simple !

Merci à vous de ne pas trop tarder à les récupérer.
À la prochaine.

PS : l'épicerie vous propose quelques bonnes sélections des derniers légumes locaux, avant de passer tous à la soupe d'automne !
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Liste d'informations de Chez Mialet
04 66 54 18 90 ou chezmialet@free.fr

CONSTRUISONS UNE NOUVELLE GAUCHE SOCIALISTE


CONSTRUISONS  UNE  NOUVELLE GAUCHE  SOCIALISTE
Depuis la mise en place du Gouvernement, ceux qui espéraient commencer à changer la vie sont, avouons-le, grandement déçus.
De nombreux députés socialistes ont manifesté leurs désapprobations, leurs inquiétudes, mais rien n'y fait. Le gouvernement qui a décidé de passer en force sur la loi Macron à l'Assemblée Nationale en a désappointé plus d'un. Le congrès de Poitiers qui devait apporter une clarification politique a vu finalement triompher la Motion A écartelée entre la nécessité de soutenir un gouvernement social-libéral, et l'obligation de ne pas renforcer la droite toujours plus réactionnaire, toujours plus xénophobe et nationaliste. A la sortie de ce congrès beaucoup ont l'étrange impression d'avoir eu à choisir entre la peste et le choléra, conscients du désamour latent envers les partis politiques, et de la montée inéluctable de l'électorat du Front National.
Le Parti Socialiste a décidé de suivre jusqu'au bout la fuite en avant d'un gouvernement impopulaire. Ce gouvernement qui loue publiquement la loi de l'offre et de la demande se situe à l'antipode de la gouvernance mitterrandienne et des choix idéologiques de la gauche française. Alors l'amélioration des taux de profits est toujours plus favorisée, tandis que les petits revenus restent désespérément bloqués, la spéculation financière est toujours plus encouragée, dans le refus caractérisé d'engager la mutation du système bancaire. Les licenciements, les fermetures d'entreprises se multiplient, les inégalités s'aggravent, la misère sociale gagne des territoires de plus en plus désertés, tandis que nous perdons de parts de marchés en Afrique et dans le monde entier. Les orientations de la « Loi Macron » ne sont ni équitables sur le plan social, ni efficientes sur le terrain économique. Les services publics, les collectivités locales souffrent de la réduction des dépenses publiques comme une éternelle variable d'ajustement, par la baisse de leurs dotations.
Les citoyens, les scientifiques, les journalistes soulignent chaque jour la gravité des dérèglements climatiques. Tandis que nos approvisionnements en uranium sont menacés, avec un EPR qui devient un gouffre financier, le gouvernement français peine à mettre en place les changements nécessaires dans le domaine énergétique
Les élections régionales qui se préparent nous laissent entrevoir un avenir sombre pour le Parti Socialiste Français. La seule région Languedoc-Roussillon encore gagnable pour le Parti Socialiste, est le lieu de luttes intestines entre partis de gauche, Maires, Députés qui souhaitent tous, des inflexions politiques. Au bout du compte beaucoup de voix manqueront ici, comme partout en France. Même si rien n'est encore certains, nous savons déjà que le Parti Socialiste n'a pas encore connu le pire, qu'il n'a pas encore touché le fond. Après avoir perdu la moitié de ses adhérents depuis 2008, le Parti Socialiste peut envisager maintenant en décembre de perdre toutes les régions.
Tandis que la côte du gouvernement et du président de la république battent tous les records d'impopularité, il faut maintenant se rendre à l'évidence : le Parti Socialiste court à grands pas vers un échec historique. Maintenant que le congrès de Poitiers est passé, les jeux sont faits et la mécanique enclenchée.
Rappelons-nous d'hier. En 1969 ce sont tous les alliés envisagés qui se dérobèrent, comme aujourd'hui, et qui se présentèrent séparément. La SFIO, seule aux élections ne recueillait plus que 5 % des voix (candidature Defferre). Ces élections sont les dernières auxquelles se présentaient les socialistes sous l'appellation SFIO. Cette fin de la SFIO correspondait avec la fin de la IVème république.
Devons nous accepter que l'histoire se répète, devons nous accepter qu'une classe politique en fin de course, comme le fut Guy MOLLET entraîne dans ses abimes toute la gauche française ?
Nous ne sommes pas des sociaux-libéraux. Partout où nous le pouvons, nous devons ouvrir le dialogue avec nos voisins de gauche. Il est urgent pour les citoyens que nous sommes, de prendre nos responsabilités et de mettre en place les conditions objectives d'un grand rassemblement différent du PS.
Pierre Dard *


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Fusion Midy-Pyrénées/Languedoc-Roussillon : 22 535 euros pour une « simulation graphique » | Observatoire des gaspillages

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