mardi 6 août 2013

[Lesbonsplans] soirée lecture Mercr. 14 (plan A)



MERCREDI 14 Août, "Chez MIALET" vous convie à une soirée lecture de nouvelles.
Textes de "Léone et Léon", lus par Olivia BOUILLOT (que nombre d'entre vous connaissent).

Début du spectacle 19h30 (durée 50mns / 1h), sans contre-indications parentales.

La soirée se poursuivra par un buffet - buvette.

Notez sur vos agendas, parlez-en autour de vous…

À la semaine prochaine.
L'équipe de "Chez Mialet".
-- 
Liste d'informations de Chez Mialet
04 66 54 18 90 ou chezmialet@free.fr

Laurent Beaud a publié : « LETTRE A HARLEM DESIR




"Monsieur le Premier secrétaire, Cher camarade, Cher Harlem,

Je me permets de venir vers toi et de t’interpeller sur la situation ubuesque que connaît Montpellier dans l’investiture du premier des socialistes pour l’élection municipale prochaine.

Je m’adresse à toi aujourd’hui car nous approchons irrémédiablement de l’échéance de cette investiture et force est de constater que le rassemblement « unilatéral » désirable et désiré devient de plus en plus improbable et que les méthodes employées pour y parvenir ont amené de plus en plus de colère et de frustration chez les militant(e)s socialistes et de plus en plus de défiance et de discrédit des montpelliérain(e)s vis à vis de notre famille politique.

L’organisation d’une réunion « secrète » à Marseille où certain(e)s candidat(e)s et la fédération de l’Hérault ne furent pas invités, largement éventée dans la presse, a semé troubles et tumultes auprès de nos camarades. Je considère (et de nombreux militant(e)s le pensent ainsi) que cette initiative va à l’encontre des valeurs de la transparence et de la rénovation du politique pour lesquelles le Parti Socialiste s’est engagé et se bat actuellement au parlement.

La préparation du vote pour cette investiture et donc de la mobilisation des militants pour ces élections municipales, manque cruellement de règles claires. Il importe que toutes nos énergies soient mises au service de ce rendez-vous démocratique telles qu’elles le furent pour l’organisation des primaires citoyennes lors des élections présidentielles.

Cette investiture est l’occasion pour nous, plus que jamais (Montpellier est à gauche depuis 1977) d’imposer nos idées et de porter nos valeurs, notre projet. Pour ma part, je fais confiance à notre 1er secrétaire fédéral en Hérault, Hussein Bourgi, à son dévouement et à sa connaissance intime du territoire et des protagonistes pour que le rassemblement soit une réalité dans l’intérêt de tous, car il n’est pas concevable de céder gratuitement, pour des querelles, cette ville à la droite. Bien évidemment, la direction nationale a son rôle à jouer, mais elle doit l’être dans un souci de qualité, de respect, dans un esprit de responsabilité et d’unité car il vaut mieux une compétition positive qu’une confrontation négative.

Comme tu le sais, je me suis porté candidat (une candidature citoyenne et militante) à cette investiture et dès mars dernier, j’ai déclaré mon refus de voir cet évènement se réduire à une question de personnes et j’ai rappelé la nécessité de respecter et de rendre la parole aux militant(e)s et/ou aux citoyen(ne)s. De par cette initiative, j’ai exprimé mon refus de voir « un triste spectacle, une bataille d’égos, une querelle de clans » et j’ai interpellé les candidat(e)s à bien vouloir entamer le débat et l’union nécessaire à la victoire.

L’année 2014 sera pour nous, socialistes, et pour la ville de Montpellier, une année tout à la fois décisive et révélatrice du désir de nos concitoyen(ne)s à poursuivre les réformes et les projets développés et engagés aux niveaux national et local.

Etre candidat à l’investiture du premier des socialistes à Montpellier ne s’improvise pas et nécessite une réelle envie de voir perdurer nos actions et nos convictions. Administrer la huitième commune de France et l’accompagner dans son développement culturel, social et économique est une très grande responsabilité. Cette responsabilité et cette ambition, je suis prêt à les assumer. La lutte contre le chômage, la rénovation de la ville, le développement économique du territoire ou l’amélioration du système scolaire sont et seront les enjeux majeurs auxquels nous aurons à faire face. Nous ne pouvons faire autrement et nous n’avons pas le droit de décevoir.

Le militantisme m’a conforté dans l’idée que l’on ne pouvait réussir à porter des projets qu’uniquement s’ils allaient dans l’intérêt général et qu’ils fussent soutenus par un ensemble conséquent de militant(e)s, car seul le travail en équipe permet d’aboutir. C’est selon moi, la condition ultime de la maîtrise des divers dossiers souvent techniquement complexes et de la réussite de ceux-ci lorsqu’on les plaide. Cette responsabilité exige une disponibilité sans faille, une vision et une politique cohérente et ambitieuse avec des objectifs clairement définis.

Ma candidature trouve également et nécessairement sa source de motivation dans de nombreux projets que j’ai l’occasion régulièrement d’exprimer auprès de nos camarades et qui ont pour ambition de conforter durablement la position de la huitième ville de France en termes d’attractivité, de reconnaissance et d’innovation. Profondément attaché aux idées socialistes et en la réflexion collective, je défends au quotidien mes convictions sans ambiguïté. C’est la volonté de porter haut les valeurs du progrès qui anime ma détermination d’être encore plus directement au service des montpelliérain(e)s. Cela me paraît essentiel dans le contexte économique, social et politique aussi turbulent qui est le nôtre au niveau national.

Si certain(e)s de mes camarades candidat(e)s estiment qu’ils peuvent passer outre le vote des militant(e)s ou des sympathisant(e)s et pressent Solférino, et parfois même certains ministères, de trancher en lieu et place de l’expression populaire, qu’elle soit interne ou plus ouverte, qu’ils en assument leur choix. Il faut que tu saches que les manigances et les subterfuges, les militant(e)s en ont assez. Plus nous attendons que les règles soient définies, plus nous attendons que les choix soient faits, plus l’écœurement semble de mise et plus nous nous détournons de nos objectifs initiaux.

Lors de deux réunions dites de « conciliation », au siège national, j’ai déjà dit très simplement et très clairement à mes camarades « candidat(e)s » que les militant(e)s et les sympathisant(e)s du Parti Socialiste attendent autre chose d’eux, c’est sans équivoque que je les ai interpellé pour les conjurer de bien vouloir respecter le militantisme, la citoyenneté et la démocratie.

Si la gauche a su gagner les municipales, ici à Montpellier, depuis tant d’années, ce n’est pas seulement par rejet de la droite, c’est parce qu’au niveau local, les élus et les militants travaillent, proposent, qu’ils sont à l’écoute des citoyens et qu’ils font des propositions concrètes. Alors il faut poursuivre ensemble sur cette voie !

Le but de ma candidature et du projet que je défends est de provoquer un sursaut, rappeler que nous nous battons tous pour les mêmes valeurs, qu’il est temps de mettre un terme à la bataille des égos pour se consacrer à l’essentiel c'est-à-dire au contrat que nous devrons proposer aux électeurs. L’ambition des uns et des autres est légitime mais elle ne doit pas supplanter l’essentiel. Notre parti compte dans ces rangs nombre d’hommes et de femmes de valeur mais quelles que soient leurs qualités, ce n’est qu’unis que nous remporterons, dans quelques mois, cette élection.

Comme j’ai pu l’exprimer, nous avons besoin d’une politique citoyenne et collective. Je suis résolument socialiste, je défends les valeurs socialistes à commencer par un idéal de progrès social et individuel fondé sur le respect scrupuleux des droits de l’homme, de la justice et de l’équité, de la liberté d’opinion et de parole, du refus de la violence et de l’oppression, d’une laïcité ouverte et tolérante qui garantit la liberté de conscience et la coexistence pacifique de toutes les opinions dès lors qu’elles respectent les lois de la république.

Au niveau de la démarche, je suis résolument pragmatique, pour moi la primauté est celle de la réflexion puis de l’action, sachant qu’elles s’appuient sur des valeurs fortes et affirmées ; je ne suis pas un distingué intellectuel qui disserte savamment pour faire passer ses idéaux dans les faits et changer le quotidien, mais un militant confronté aux réalités, parfois rugueuses. Pour moi, un projet de ville, c’est la transcription dans les actes et dans la réalité concrète d’objectifs politiques au sens large, clairement identifiés.

Primaires, renouvellement, parité, diversité… C’est une période décisive dans la rénovation du politique. Ce désir de rénovation a déjà été exprimé très largement, c’est un désir réclamé de renforcement de la démocratie au sein de la collectivité mais aussi une volonté de faire face à la mauvaise foi, à l’ineptie et aux similarités des idées de la droite avec celles du Front National (nous en avons déjà payé cher le prix lors des dernières législatives partielles). J’appelle encore donc celles et ceux, qui avaient oublié le contexte économique, social et politique actuel, à retrouver la passion du débat et le respect de la démocratie qui sont les nôtres au sein de la famille socialiste. Nous sommes la formation politique la plus démocratique de France ; Tous nos candidats à tous les scrutins sont désignés par les militants et nous avons su démontrer notre passion du débat, pour le meilleur le plus souvent et quelque fois pour le pire. Toutefois, il est préférable d’avoir un parti en débat plutôt qu’un appareil aux ordres d’un(e) seul(e) où les idées ne sont qu’un affichage.

En tant que militant, en tant que citoyen, en tant que candidat je refuse que dans l’attente de cette investiture, dans cette campagne qui tarde à se lancer, nous soit reproché un discours d’empathie face à une demande économique, sociale et écologique bien présente au quotidien de la ville. Jean Jaurès disait « le courage. C’est de refuser la loi du mensonge triomphant, de chercher la vérité et de la dire ». J'en appelle donc à nous extirper de ses querelles malsaines pour redonner un sens à l’action collective et pour oser plus loin et plus vite une politique municipale de gauche à Montpellier. « Il ne faudrait pas ex-aspérer, il faudrait espérer. L'exaspération est un déni de l'espoir. Elle est compréhensible, je dirais presque qu'elle est naturelle, mais pour autant elle n'est pas acceptable. Parce qu'elle ne permet pas d'obtenir les résultats que peut éventuellement produire l'espérance." complétait Stéphane Hessel.

Enfin, je veux saisir cette occasion pour te transmettre toute mon inquiétude devant cette situation, et espère que tu sauras prendre la mesure de celle-ci. Nous aurons certainement l’opportunité d’en discuter et d’en d’échanger lors des universités de la Rochelle qui se dérouleront le mois procchain.

Je te prie d’agréer l’expression de mes plus sincères salutations et de mes amitiés socialistes.
Laurent Beaud

« On n’enseigne pas ce que l’on sait ou ce que l’on croit savoir : on n’enseigne et on ne peut enseigner que ce que l’on est.» jean Jaurès

Séminaire SNCF à Tanger: 2,7 millions d’ euros | Observatoire des subventions

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/27-millions-d-euros-pour-un-seminaire-sncf-a-tanger/