jeudi 7 juin 2018

Boisset et Gaujac
Démissions au Conseil Municipal




Dans le dernier journal du maire, « Le petit Boissetain », appelé improprement « journal Municipal » Monsieur Reverget s'en donne à cœur joie, mensonges et approximations constitue l'ossature de son journal dont il est le seul maitre à bord et refuse tout débat qui pourrait mettre à jour sa véritable nature.

 

Voici ci-dessous, quelques exemples, non exhaustifs, qui ont poussés plusieurs élus à démissionner, chacun avec ses motivations.

 

 

Parce que trop c'est trop, 9 des 15 élus de la liste de M. Reverget démissionnent du Conseil Municipal ainsi que 3 des 4 élus de la liste de M. Brousse.

 

Le Maire, M. Reverget à peine élu a fait de la rétention d'information et de l'autoritarisme afin d'obtenir du Conseil Municipal les votes qu'il souhaitait.

 

-      Il a commencé par brader le patrimoine communal, parfois à perte, alors que cela aurait permis de mettre en oeuvre un certain nombre de réalisations sans que cela coûte un sous aux contribuables.

 

-          Il a refusé de défendre la commune en ne prenant pas d'avocats dans un procès qui,

         selon lui ne devait coûter que 2 000 euros.

Nous en sommes aujourd'hui à 200 000 euros environ à la charge des Boissetains.

 

-       Plus de 500 Boissetains signent une pétition contre le quai de transfert des ordures ménagères devant être installé à Boisset, le maire refuse de signer cette pétition.

 

-       Plus de 900 Boissetains signent une pétition pour l'amélioration du réseau internet. Le maire refuse de signer cette pétition. Une grosse délégation de Boissetains s'est rendue à Montpellier chez Orange et a ensuite rencontré le sous préfet d'Alès, toujours sans le maire.

 

-       Au niveau de la démocratie, après quelques essais qui ne l'ont pas servi, le maire refuse de donner la parole au public qui assiste aux Conseils Municipaux et renie les engagements de la campagne électorale d'organiser périodiquement des réunions publiques  

 

-       Il a ensuite, ne voulant pas entendre les remarques des élus, dilapidé les sommes laissées  par l'ancienne équipe municipale. Son budget 2014 a ainsi connu un déficit de fonctionnement pour l'exercice de 163 445 euros.

 

-       Pour l'année 2015 avec les mêmes méthodes, c'est le budget d'investissement cette fois qui a connu un déficit de l'exercice de 253 281 euros. Ce qui lui a valu une mise en demeure du Préfet de rectifier ce budget. Ce qu'il fit. Dans le même courrier le Préfet lui rappela que le Conseil Municipal et la démocratie devaient être respectés.

 

-       2016 ne fut pas épargnée, le résultat de l'exercice ne permettait pas de couvrir le remboursement de l'emprunt, il fallut faire appel aux réserves cumulées. Dans la même année, il fait un faux sur le compte administratif, les restes à réaliser étaient insincères.

Les dépenses prévues en investissement ont dû être ramenées de 630 285 euros à         254 191 euros soit 400 000 euros non réalisés.

 

-       Le 6 avril 2017 le Conseil Municipal rejette le budget de l'année présenté par le maire. Celui-ci le représente légèrement modifié le 19 avril. Nouveau rejet. C'est la Chambre régionale des comptes qui doit réaménager, (pour plus de 800 000 euros), ce budget que le préfet rend  exécutoire.

Pour influencer la Chambre Régionale des Comptes, le maire fait établir par son notaire, une fausse attestation, qui certifie une vente n'ayant pas eu lieu.

 

-       Compte tenu de toutes ces dérives, le Conseil Municipal retire, le 6 juillet 2017, toutes les délégations qu'il avait confiées au maire le 29 avril 2014.

 

-       Le 18 avril 2018 le maire présente son projet de budget pour l'année. Le Conseil Municipal le rejette.

 

-       Plusieurs délibérations proposées par le maire sont illégales et malgré les protestations de plusieurs élus, le maire n'en tient aucun compte et les faits voter. Après l'intervention d'élus, le Préfet lui impose de les retirer.

 

-       Le 29 novembre 2016 le Conseil Municipal vote une délibération concernant les encarts publicitaires dans le bulletin municipal, spécifiant que la collectivité encaisserait les sommes concernées. Le maire n'en tient aucun compte et fait encaisser ces sommes par un prestataire de service.

 

-       Par deux fois, récemment, lors de conseils municipaux le maire a tenté d'utiliser de fausses procurations pour pouvoir être majoritaire. Mais compte tenu de la situation, le Conseil Municipal veillait et l'en a empêché.

 

 

Tout cela semble irréel, exagéré, mais pourquoi ne pas en débattre publiquement avec le maire devant les Boissetains.

Un peu de courage Monsieur le maire, organisez ce débat public. Mais M. Reverget n'aime pas trop être confronté à sa gestion des affaires de la commune. Il est plus facile pour lui d'écrire un tissu de contre vérités dans « Le petit Boissetain » car comme il est seul à pouvoir s'y exprimer, personne ne peut le contredire.

 

Bernard Lombardo