Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
samedi 12 juin 2010
L’affaire était dans le sac… poubelle, bien sûr !
.
A Salindres, l’usine à ordures du Très Grand Alès, devait être construite en 2006, puis en 2009 et enfin au printemps 2010.
Ses promoteurs, l’Union Méridionale des Poubelles, associée à Poubelles Chéries, dont le dossier était aussi blindé qu’un char d’assaut et aussi parfait que la ligne Maginot, a fait « pshittt » selon ses propres responsables, qui l’annoncent imprudemment, avant même que la décision du magistrat ait été prise et prononcée.
Mais ce n’est rien : les champions olympiques incontestés du « sur place » (15 années) en matière d’ordures ménagères sont contents de cette bonne nouvelle, car ils comptent bien réussir à ne rien faire encore durant au moins quelques années.
En résumé, tout va bien pour Daniel Verdelhan. Tout va encore mieux pour Christophe RIVENQ (le jeune poulain et Poulidor alésien, mis en selle par Max Roustan)… même quand c’est à l’insu de son plein gré.
Signé le cousin du Réboussier
Salindres L'usine à la merci de la guerilla administrative
Les magistrats du tribunal administratif de Nîmes ont abordé hier matin les recours déposés par l'Adisl (Association de défense des intérêts des Salindrois et limitrophes) concernant le projet d'usine de tri-compostage des déchets ménagers. Le rapporteur public a demandé l'annulation du permis de construire déposé par Sita-Sud (la société chargée de la réalisation et de la gestion de la future usine) sur la base de l'absence d'autorisation de défrichement du site. La décision finale revient au juge administratif qui rendra le délibéré dans une quinzaine de jours.
Dans l'hypothèse où les conclusions du rapporteur public seraient ratifiées, Christophe Rivenq, pour le Grand Alès et le Smiritom (1), parle d'un contre-temps de deux à quatre à mois, qui ne remet absolument pas en cause le projet.
« Le rapporteur a rejeté tous les autres arguments soutenus par l'Adisl, sauf l'autorisation de défrichement dont la demande est en cours et qui ne pose pas de souci particulier. Sita-Sud redéposera à la virgule près, le même permis de construire accompagné de ce document. » Daniel Verdelhan, maire de Salindres, ne dit pas autre chose et résume ainsi la situation, « ils ont gagné une petite bataille sur la forme, mais ils ont perdu la guerre sur le fond. » Tout aussi « confiant », Stephane Allard, l'avocat de l'Adisl, a une interprétation différente, « c'est un tournant important. Pour un dossier, paraît-il blindé, les travaux de l'usine n'avancent pas depuis février dernier. Nous avons fait constater par huissier que Sita a défriché le terrain alors que la société savait qu'il fallait une autorisation. Le procureur est saisi. Je ne vois pas comment l'administration ne peut pas tenir compte de cette illégalité. Quoi qu'il en soit, attendons le jugement. S'il le faut nous attaquerons à nouveau le futur permis, il y a toujours des moyens. »
René DIEZ
(1) Le smiritom, syndicat intercommunal de traitement des déchets ménagers, regroupe 57 communes du nord du Gard, dont Alès. Et a en charge le traitement des 40.000 tonnes de déchets ménagers des 105 000 habitants répartis en six communautés, dont les 75 000 habitants du Grand Alès.
A Salindres, l’usine à ordures du Très Grand Alès, devait être construite en 2006, puis en 2009 et enfin au printemps 2010.
Ses promoteurs, l’Union Méridionale des Poubelles, associée à Poubelles Chéries, dont le dossier était aussi blindé qu’un char d’assaut et aussi parfait que la ligne Maginot, a fait « pshittt » selon ses propres responsables, qui l’annoncent imprudemment, avant même que la décision du magistrat ait été prise et prononcée.
Mais ce n’est rien : les champions olympiques incontestés du « sur place » (15 années) en matière d’ordures ménagères sont contents de cette bonne nouvelle, car ils comptent bien réussir à ne rien faire encore durant au moins quelques années.
En résumé, tout va bien pour Daniel Verdelhan. Tout va encore mieux pour Christophe RIVENQ (le jeune poulain et Poulidor alésien, mis en selle par Max Roustan)… même quand c’est à l’insu de son plein gré.
Signé le cousin du Réboussier
Salindres L'usine à la merci de la guerilla administrative
Les magistrats du tribunal administratif de Nîmes ont abordé hier matin les recours déposés par l'Adisl (Association de défense des intérêts des Salindrois et limitrophes) concernant le projet d'usine de tri-compostage des déchets ménagers. Le rapporteur public a demandé l'annulation du permis de construire déposé par Sita-Sud (la société chargée de la réalisation et de la gestion de la future usine) sur la base de l'absence d'autorisation de défrichement du site. La décision finale revient au juge administratif qui rendra le délibéré dans une quinzaine de jours.
Dans l'hypothèse où les conclusions du rapporteur public seraient ratifiées, Christophe Rivenq, pour le Grand Alès et le Smiritom (1), parle d'un contre-temps de deux à quatre à mois, qui ne remet absolument pas en cause le projet.
« Le rapporteur a rejeté tous les autres arguments soutenus par l'Adisl, sauf l'autorisation de défrichement dont la demande est en cours et qui ne pose pas de souci particulier. Sita-Sud redéposera à la virgule près, le même permis de construire accompagné de ce document. » Daniel Verdelhan, maire de Salindres, ne dit pas autre chose et résume ainsi la situation, « ils ont gagné une petite bataille sur la forme, mais ils ont perdu la guerre sur le fond. » Tout aussi « confiant », Stephane Allard, l'avocat de l'Adisl, a une interprétation différente, « c'est un tournant important. Pour un dossier, paraît-il blindé, les travaux de l'usine n'avancent pas depuis février dernier. Nous avons fait constater par huissier que Sita a défriché le terrain alors que la société savait qu'il fallait une autorisation. Le procureur est saisi. Je ne vois pas comment l'administration ne peut pas tenir compte de cette illégalité. Quoi qu'il en soit, attendons le jugement. S'il le faut nous attaquerons à nouveau le futur permis, il y a toujours des moyens. »
René DIEZ
(1) Le smiritom, syndicat intercommunal de traitement des déchets ménagers, regroupe 57 communes du nord du Gard, dont Alès. Et a en charge le traitement des 40.000 tonnes de déchets ménagers des 105 000 habitants répartis en six communautés, dont les 75 000 habitants du Grand Alès.
Inscription à :
Articles (Atom)