Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mardi 8 février 2011
Compte rendu envoyé à "la bas si j'y suis":
Le premier Café Repaire à Anduze s'est SUPER bien passé. La soupe était bonne, le débat intéressant et l'écoute réelle. Etaient présents le président, la vice présidente et des élus de notre Communauté de Commune, la conseillère générale du canton ainsi que plus de 70 citoyens et citoyennes passionnés. Nous avons évoqué les violences policières qui ont eu lieu lors de la manifestation du 21 janvier. Nous avons discuté de coopération intercommunale et donc de citoyenneté, de rapports avec les élus, de politique au quotidien, de dettes et de budget. Nous avons constaté que l’agrandissement des Communautés de Communes mène à l’appauvrissement du rôle des élus et dilue l’intérêt des citoyens pour la politique. Nous avons constaté que la force de notre Communauté de Commune vient d’un gros travail effectué l’année dernière, où élus et citoyens se sont réunis pour élaborer un projet de territoire. Trois communes extérieures à notre regroupement ont contactés nos élus et nous avons envisagé une éventuelle prise de contact avec d’autres Communautés de Communes en danger de phagocytage. Pour éviter de rester entre convaincus, nous voulons porter le débat sur la place publique : on vous tiendra au courant!
Précisons qu'à l'heure ou nous sortions de la réunion, la Gendarmerie bloquait la circulation au Centre du village et fouillait les voitures.
Marianne Plus.
Précisons qu'à l'heure ou nous sortions de la réunion, la Gendarmerie bloquait la circulation au Centre du village et fouillait les voitures.
Marianne Plus.
Cette apres midi à 15h sur france inter écouter l'emission "La bas si j'y suis" de Daniel Mermet
Cette émission reprendra les evenements du 21 janvier 2011 à Anduze
La manif "la 2c2a vivra" ....Les violences policiéres
Et le fond du problème :
Notre combat et nos arguments pour preserver notre communauté des communes la 2C2A
Vous pourrez "podcaster " cette emission cliquez sur ce lien
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/index.php
Le réboussier
La manif "la 2c2a vivra" ....Les violences policiéres
Et le fond du problème :
Notre combat et nos arguments pour preserver notre communauté des communes la 2C2A
Vous pourrez "podcaster " cette emission cliquez sur ce lien
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/index.php
Le réboussier
Coup de gueule de Michèle Picard, Maire de Vénissieux
Vu sur http://www.elunet.org/spip.php?article17014
Coup de gueule de Michèle Picard, Maire de Vénissieux
Vendredi 21 janvier dernier, près de 300 personnes protestaient sur la voie publique contre la suppression programmée de la communauté de communes Autour d’Anduze (2C2A) appelée à se fondre, selon la réforme des collectivités territoriales, dans un regroupement dit du « Grand Alès ». Cette manifestation pacifique qui bloquait les voies du train à vapeur des Cévennes a brusquement été transformée en mouvement de panique générale par l’intervention démesurée et musclée d’une équipe de gendarmerie et de son commandant. Jet abusif de gaz lacrymogènes, coups de matraque, violences verbales…Les images parlent d’elles-mêmes, suivez ce lien http://www.dailymotion.com/video/xgp1ko_violences-des-forces-de-l-ordre-gratuites_news
Je tiens en premier lieu à apporter mon soutien aux élus, aux familles, aux citoyens qui ont subit cette incompréhensible et inexplicable démonstration de force. Quelles raisons peuvent justifier un tel déchaînement de violence face à des citoyens qui exerçaient pacifiquement leur droit le plus élémentaire de manifester. Je condamne cette répression agressive, offensive, et disproportionnée.
Je suis très inquiète face à de tels débordements. Je suis inquiète quant aux conséquences humaines qu’ils peuvent induire sur les personnes présentes, particulièrement sur les enfants venus défendre, avec leurs familles, leur commune, leur quotidien, un mode de coopération intercommunale auquel ils sont attachés. Quelle image leur donne-t-on de la République, de la Démocratie, de la Citoyenneté ? Quelle image auront-ils de forces de l’ordre capables de perdre soudainement leur sang-froid ?
Je souhaite vivement que les autorités de notre Etat de droit fassent toute la lumière sur ces actes inadmissibles et prennent les décisions qui s’imposent. Notre démocratie est en danger !
Envoyé par Le chef de meute
Coup de gueule de Michèle Picard, Maire de Vénissieux
Vendredi 21 janvier dernier, près de 300 personnes protestaient sur la voie publique contre la suppression programmée de la communauté de communes Autour d’Anduze (2C2A) appelée à se fondre, selon la réforme des collectivités territoriales, dans un regroupement dit du « Grand Alès ». Cette manifestation pacifique qui bloquait les voies du train à vapeur des Cévennes a brusquement été transformée en mouvement de panique générale par l’intervention démesurée et musclée d’une équipe de gendarmerie et de son commandant. Jet abusif de gaz lacrymogènes, coups de matraque, violences verbales…Les images parlent d’elles-mêmes, suivez ce lien http://www.dailymotion.com/video/xgp1ko_violences-des-forces-de-l-ordre-gratuites_news
Je tiens en premier lieu à apporter mon soutien aux élus, aux familles, aux citoyens qui ont subit cette incompréhensible et inexplicable démonstration de force. Quelles raisons peuvent justifier un tel déchaînement de violence face à des citoyens qui exerçaient pacifiquement leur droit le plus élémentaire de manifester. Je condamne cette répression agressive, offensive, et disproportionnée.
Je suis très inquiète face à de tels débordements. Je suis inquiète quant aux conséquences humaines qu’ils peuvent induire sur les personnes présentes, particulièrement sur les enfants venus défendre, avec leurs familles, leur commune, leur quotidien, un mode de coopération intercommunale auquel ils sont attachés. Quelle image leur donne-t-on de la République, de la Démocratie, de la Citoyenneté ? Quelle image auront-ils de forces de l’ordre capables de perdre soudainement leur sang-froid ?
Je souhaite vivement que les autorités de notre Etat de droit fassent toute la lumière sur ces actes inadmissibles et prennent les décisions qui s’imposent. Notre démocratie est en danger !
Envoyé par Le chef de meute
Commun/Commune
Comme une impression de déjà vu. Ce qui m'épate, c'est le calme. Dans le folklore et la kermesse, on pourrait croire au débridé. Le commandant y a cru. Pas vous. Les rires qui fusent, ça relaxe. Les lacrymos, moins.
Mme PEREA
Mme PEREA
DES DROITS ET DES DEVOIRS D’UNE OPPOSITION
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L’air d’Anduze devient irrespirable. Comment imaginer la perpétuation d’une telle situation jusqu’en 2014, date des prochaines élections municipales ?
L’actuelle municipalité, toute entière élue d’un seul élan, portée au moins autant par le rejet de l’ancienne équipe que par ses propres vertus, n’a pas tardé à s’entre-déchirer sur un point crucial, celui du choix entre la 2C2A et le Grand Alès.
La partie majoritaire de notre Conseil Municipal a ses raisons pour estimer avoir raison, et ne manque pas de le faire savoir par oral ou par écrit chaque fois qu’elle en a l’occasion : vœux divers, réunions d’instances variées, bulletins municipaux ou lettres supplémentaires du Maire. C’est son droit, c’est même son devoir, quant au contenu de ces interventions c’est à chaque habitant de la ville d’en juger.
Mais la partie minoritaire, que dit-elle, que fait-elle ? Que pensent les conseillers municipaux qui sont en désaccord avec la majorité du Conseil, quelles propositions avancent-ils, que disent-ils à celles et ceux qui les ont élu(e)s en même temps et sur la même liste que leurs anciens amis ? Il faut vraiment tendre l’oreille et fouiller du regard pour entendre ou voir quelque chose à cet égard…
On en arrive à de telles crispations, à de tels gouffres de mépris mutuel, que plus rien de positif n’est possible, que plus aucun travail des élus majoritaires ne peut être approuvé, que plus aucune parole des élus minoritaires ne peut être entendue…
Halte au feu !
Une mesure simple pourrait peut-être contribuer un peu (un tout petit peu) à remettre les choses dans une meilleure direction (compte tenu du contexte je n’ose pas dire « sur les rails »…), c’est de choisir d’appliquer l’article L2121-27-1 du code général des collectivités territoriales. Voici cet article :
« Dans les communes de 3 500 habitants et plus, lorsque la commune diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d'information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal, un espace est réservé à l'expression des conseillers n'appartenant pas à la majorité municipale. Les modalités d'application de cette disposition sont définies par le règlement intérieur ».
Cet article concerne-t-il Anduze ? Au dernier recensement de 2008 il y avait 3.347 habitants, il en manque 153… En 2004 il n’y en avait que 3.243, soit un gain de 104 en 4 ans. On ne doit donc pas être loin de la barre fatidique des 3.500 puisque tout indique que le solde migratoire d’Anduze reste positif grâce au pouvoir d’attraction (encore fort, pourvu que cela dure) de ce pays.
Il est donc parfaitement clair que la majorité municipale d’Anduze n’est pas obligée de faire une place à l’expression de la minorité. Mais est-il impensable qu’elle le fasse quand même ? Et est-il impensable que la minorité utilise cette place pour argumenter en pour ou en contre sur les sujets qui lui importent ? Beaucoup de communes le font, la démocratie locale a tout à y gagner…
C’est donc avec résolution, bien que sans trop d’illusions, que je demande en tant qu’électeur d’Anduze :
- Que nos élus minoritaires se comptent et se définissent comme une opposition au sein de la municipalité, on saurait enfin combien ils sont, qui ils sont, et quelles sont leurs positions,
- Que nos élus majoritaires laissent un droit d’expression à cette opposition ailleurs que dans les couloirs ou dans la rue.
Bernard de Fréminville, Anduzien.
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L’air d’Anduze devient irrespirable. Comment imaginer la perpétuation d’une telle situation jusqu’en 2014, date des prochaines élections municipales ?
L’actuelle municipalité, toute entière élue d’un seul élan, portée au moins autant par le rejet de l’ancienne équipe que par ses propres vertus, n’a pas tardé à s’entre-déchirer sur un point crucial, celui du choix entre la 2C2A et le Grand Alès.
La partie majoritaire de notre Conseil Municipal a ses raisons pour estimer avoir raison, et ne manque pas de le faire savoir par oral ou par écrit chaque fois qu’elle en a l’occasion : vœux divers, réunions d’instances variées, bulletins municipaux ou lettres supplémentaires du Maire. C’est son droit, c’est même son devoir, quant au contenu de ces interventions c’est à chaque habitant de la ville d’en juger.
Mais la partie minoritaire, que dit-elle, que fait-elle ? Que pensent les conseillers municipaux qui sont en désaccord avec la majorité du Conseil, quelles propositions avancent-ils, que disent-ils à celles et ceux qui les ont élu(e)s en même temps et sur la même liste que leurs anciens amis ? Il faut vraiment tendre l’oreille et fouiller du regard pour entendre ou voir quelque chose à cet égard…
On en arrive à de telles crispations, à de tels gouffres de mépris mutuel, que plus rien de positif n’est possible, que plus aucun travail des élus majoritaires ne peut être approuvé, que plus aucune parole des élus minoritaires ne peut être entendue…
Halte au feu !
Une mesure simple pourrait peut-être contribuer un peu (un tout petit peu) à remettre les choses dans une meilleure direction (compte tenu du contexte je n’ose pas dire « sur les rails »…), c’est de choisir d’appliquer l’article L2121-27-1 du code général des collectivités territoriales. Voici cet article :
« Dans les communes de 3 500 habitants et plus, lorsque la commune diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d'information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal, un espace est réservé à l'expression des conseillers n'appartenant pas à la majorité municipale. Les modalités d'application de cette disposition sont définies par le règlement intérieur ».
Cet article concerne-t-il Anduze ? Au dernier recensement de 2008 il y avait 3.347 habitants, il en manque 153… En 2004 il n’y en avait que 3.243, soit un gain de 104 en 4 ans. On ne doit donc pas être loin de la barre fatidique des 3.500 puisque tout indique que le solde migratoire d’Anduze reste positif grâce au pouvoir d’attraction (encore fort, pourvu que cela dure) de ce pays.
Il est donc parfaitement clair que la majorité municipale d’Anduze n’est pas obligée de faire une place à l’expression de la minorité. Mais est-il impensable qu’elle le fasse quand même ? Et est-il impensable que la minorité utilise cette place pour argumenter en pour ou en contre sur les sujets qui lui importent ? Beaucoup de communes le font, la démocratie locale a tout à y gagner…
C’est donc avec résolution, bien que sans trop d’illusions, que je demande en tant qu’électeur d’Anduze :
- Que nos élus minoritaires se comptent et se définissent comme une opposition au sein de la municipalité, on saurait enfin combien ils sont, qui ils sont, et quelles sont leurs positions,
- Que nos élus majoritaires laissent un droit d’expression à cette opposition ailleurs que dans les couloirs ou dans la rue.
Bernard de Fréminville, Anduzien.
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