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D'après le premier commentaire la situation que nous vivons actuellement à Lézan est due aux "nouveaux lézannais" qui auraient voté les yeux fermés pour Danis par ignorance de la situation.
Ils ont bon dos les "nouveaux Lézannais". Tant qu'il s'agit de payer des impôts, faire tourner le commerce local ou faire construire ils sont les bienvenus mais quand il s'agit de donner leur avis et de voter alors là fermez-là et circulez! Bref d'accord pour passer de 600 à 1200 habitants à condition que les nouveaux venus filent doux et traversent dans les clous! Les nouveaux venus sont arrivés avec leurs expériences, leur vécu et aussi leurs exigences
qui ne sont peut-être pas celles des vieux lézannais "de souche" (l'expression est à la mode). Les nouveaux lézannais sont peut-être plus sensibles à l'environnement et au cadre de vie par exemple, moins de constructions, un Gardon propre, une atmosphère rurale préservée etc. Est-ce un tort ou sont-ce juste de vilains empêcheurs de bétonner en rond?
Quant aux agriculteurs qui vendent leurs terrains pour survivre c'est une triste réalité mais faut-il pour autant qu'elle soit inéluctable? Si on continue ainsi c'est toute la plaine de Lézan qui disparaîtra sous le béton, c'est ce que vous voulez?
Construire et encore construire c'est une politique à courte vue qui rapporte peut-être à court terme mais qui, à la longue, s'avère désastreuse.
Bâtir des villas les unes après les autres c'est bien joli mais cela suppose une certaine intégration dans le paysage, crépir les murs, aménager des espaces verts, renforcer le réseau d'eau et bien évidemment assurer derrière niveau services (crèche, commerces, santé, environnement, chemins.
Sous Monsieur Patrick Fesquet on a beaucoup (trop diront certains) construit, souvent en dépit du bon sens et pas toujours du meilleur goût.
Quand les agriculteurs sont acculés à la faillite avec 800 euros par mois on comprend que la tentation de vendre est forte mais des élus comme ceux de Massillargues, Tornac ou Saint Sébastien nous montrent que ce n'est pas une fatalité et que la ruralité a un avenir, bravo à eux!
PS: je tiens à préciser que la municipalité d'Euzet vient de prendre un arrêté obligeant les propriétaires à crépir leurs clôtures! Vous vous imaginez si nous faisions de même à Lézan! Nous devrions commencer par les murs de notre propre mairie d'ailleurs récemment recouverts de magnifiques tags...
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