samedi 29 janvier 2011

Si tu fais quelquechose pour moi et que tu le fais sans moi, tu le fais contre moi – proverbe africain

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Des citoyens qui ont co-élaboré un projet de territoire avec leurs élus méritent respect, attention et soutien de la part de la collectivité dans son ensemble ...
A l'heure des contraintes budgétaires nos édiles feraient bien de s"inspirer de cette démarche responsabilisante pour les finances publique !
Oeuvrons et inter agissons ensemble en priorisant ce qui nous rapproche dans la Convivencia
– l’art du vivre ensemble
- inventé par les troubadours au 12e siècle et construisons nos désaccords dans le dialogue
et non le boycot et l’envoi des forces de l’ordre / du désordre histoire de prouver qui a le plus gros zizi -


Envoyé par JR

CA GAZE A ANDUZE

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Voilà t’il pas que notre « Maxou » s’invite, où est invité, (je ne sais pas) à Anduze, puis à Saint Jean pour la cérémonie des vœux municipaux. Rien à dire, pas de quoi à priori fouetter trois pattes à un canard, on peut bien après tout amener qui on veut chez soi pour les fêtes… Oui, mais ce n’était pas du goût de tout le monde, parce que voyez-vous, une municipalité, ou une Communauté de Communes, c’est comme une famille, mais en plus élargi. Et il ya des fois des divisions. Déjà que les noces entre Anduze et Alès, c’était pas gagné, gagné , alors vous pensez bien que ce que d’aucuns ont vu comme les accordailles avant les fiançailles, ce 21 janvier à la gare du petit train d’Anduze, ca paraissait un peu râpeux.

Pourtant les promis étaient superbes :

Lui, rend comme un sénateur, fier comme un jars, familier comme un maquignon, prompt à vous décoller la plèvre avec ses grosses bourrades amicales.

Elle, brunette, jolie comme un cœur, modeste et réservée, les yeux baissés derrière ses longs cils semblait promettre des charmes secrets et frugaux fleurant bon la garrigue.

C’est alors qu’une partie de la « noce », des cousins éloignés sans doute, pas vraiment invités en tous cas, se sont présentés à la cérémonie, pas toujours encravatés, (il faut bien le reconnaître). Ils ont manifesté leur réprobation pour les éventuelles futures épousailles, conspuer les promis ; familles et belle familles comprises.

Cela s’est fini comme n’importe où par des empoignades, coups et bousculades.

La fête était ratée, la fiancée anduzienne en pleurs, le promis alésien courroucé.

Il faut dire que pour bien comprendre cette farce à la Clochemerle que cela pouvait ressembler au mariage de la carpe et du lapin !

La promise, issue d’une famille pauvre, aurait, aux dires de certains, souhaiter cette union par intérêt ; le futur marié, paraît-il, par amour, du moins c’est ce qu’il prétend.

Personne n’y trouverait à redire d’ailleurs, sauf que c’est le contrat de mariage qui poserait problème, qu’il entraînerait des conséquences pour la famille proche, voire le cousinage éloigné.

D’où le scandale !

Il faut bien avouer que de nos jours, ces cérémonies très officielles sont passées de mode, que l’union de deux destinées entraînant le mariage de deux tribus ou de deux clans, par la seule volonté des parents, appartient au passé. En tous cas les fratries concernées auraient peut-être souhaité quelques débats et palabres quitte à ce que l’on « pacse » hâtivement les tourtereaux. On pourra toujours légitimer la progéniture par la suite…

On affirme que la fiancée n’était pas enceinte, pourtant certains esprits mal avisés, prompts à lorgner sous la robe virginale, prétendent le contraire et clament à tout va, qu’on leur a fait un enfant dans le dos…

Non mais, de quoi ils se mêlent, roumèguent les promis, c’est pas eux qui vont laver les couches et démerder le lardon !

Si ! si ! répondent les autres, on sait comment ça se passe, quand ils seront aux Seychelles, c’est nous qu’on va garder le marmot, alors ça nous regarde !

Enfin, tout cela était fort navrant, une fête fichue, une mariée toute chiffonnée, un fiancé grommelant que, si c’est comme ça, il allait reprendre sa parole, que de toute façon, le gosse, il est pas de lui et que c’est elle qui le voulait.

Finalement, y avait que les beaux-frères qui étaient contents, ils étaient tous venus, habillés en bleu avec des casquettes à visière. Ils étaient là, parce qu’on les avait invités au dernier moment, ils ont un peu cogné, de ci, de là, fini les bouteilles et ont bien rigolé.

Bref ! rien de bien nouveau sous le soleil depuis que le monde est monde, ça se passe toujours un peu comme cela, vous ne trouvez pas ?

Y a bien que les Tunisiens qui rêvent encore…

Non mais faut-il être bête.

Envoye par CHANTAL