Le président français a franchi un nouveau cap, hier, en préconisant de "neutraliser" les bases militaires en Russie, d'où sont tirés des missiles sur l'Ukraine. En se gardant de chercher l'"escalade", Emmanuel Macron a justifié ce positionnement par l'évolution de la situation sur le front de la guerre: "ce qui a changé, c'est que la Russie a un peu adapté ses pratiques" et attaque l'Ukraine depuis des bases situées en Russie. Parmi les armes françaises livrées à l'Ukraine figurent notamment des missiles sol-air Mistral et Scalp. L'Ukraine réclame depuis plusieurs mois de pouvoir utiliser les armes livrées par les Occidentaux pour viser des cibles militaires sur le sol russe. Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne a exhorté les Vingt-Sept à trouver un équilibre "entre le risque d'escalade et le besoin des Ukrainiens de se défendre". Jusqu'à présent, les Etats-Unis n'ont pas autorisé Kiev à utiliser leurs armes sur le sol russe, notamment les missiles longue portée ATACMS. Mais si cette ligne rouge était franchie, Vladimir Poutine a mis en garde les Occidentaux: les frappes ne seraient alors pas considérées comme préparées par l'armée ukrainienne mais "par les représentants des pays de l'Otan".
Selon une enquête approfondie du média israélien en ligne 972 et du quotidien britannique The Guardian, les gouvernements israéliens successifs de Benyamin Nétanyahou ont multiplié les pressions durant les dix dernières années sur le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) pour qu'il renonce à poursuivre des Israéliens pour "crimes de guerre". Non-signataire du statut de Rome, Israël ne reconnaît pas la juridiction de la Cour pénale internationale et le patron du Mossad, Yossi Cohen, proche de Nétanyahou, aurait même menacé directement Fatou Bensouda, évoquant "des risques pour la sécurité de la Procureur ou celle de sa famille" si celle-ci devait prendre des décisions telles que le lancement de poursuites.
Miracle de la pensée magique, la Cour des comptes propose de ne plus indemniser les arrêts maladie inférieurs à 8 jours pour « enrayer la flambée des arrêts maladie », qui ont représenté 12 milliards d'euros de dépenses pour la Sécurité Sociale en 2022. La Cour des comptes propose également d'augmenter le délai de carence de trois à sept jours, de créer un jour de carence d'ordre public et une réduction de la durée maximale d'indemnisation de trois à deux ans. Avec la même pensée magique, selon laquelle limiter les allocations chômage diminuerait le chômage, supprimer les indemnités maladies guérirait donc les malades. Génial ! La même logique qui a conduit au saccage de l'hôpital public. Quel talent, Pierre Moscovici.
Un tiers des 500 000 défibrillateurs installés en France sont hors service, selon un audit de maintenance réalisé entre 2021 et 2023, au cours duquel 6 021 défibrillateurs automatisés externes (DAE) qui ont été inspectés par l'entreprise Matecir Defibril. 60% des défibrillateurs inspectés présentaient "une anomalie pouvant entraîner un dysfonctionnement" et leur maintenance n'"était pas assurée. Chaque année entre 40 000 et 50 000 personnes sont victimes d'une mort subite faute d'avoir bénéficié des premiers soins d'urgence.