samedi 25 avril 2015

Suite de l'affaire Pradille
PS



Une enquête préliminaire étant en cours pour vérifier l'insolvabilité de l'ancien Président des HLM du Gard, il est bon de préciser que seulement quelques socialistes infiniement minoritaires pourraient être mis en cause dans ce que la justice semble considérer comme un disfonctionnement.
Les militants politiques comme vous et moi, comme d'autres militants associatifs, sont d'honnêtes gens.
Je fus l'un des premiers dans le Gard, à stigmatiser dans la presse quelques disfonctionnements et à en retirer quelques déboires. Je tire aujourd'hui un profond soulagement des éclaircissements.

Face à la montée du FN, aucun d'entre-nous ne pouvait avoir intérêt à couvrir ou à soutenir certains comportements. Avec Denis Bouad, nous socialistes, exigeons cette moralisation de la vie politique que nous voulons exemplaire dans le Gard.

L'exemplarité réclame d'abord que les décisions prises par les militantes et les militants soient réellement appliquées : le non cumul des mandats, la parité et la diversité représentative. Comme le Président de la République et le Premier Ministre ont su constituer une équipe paritaire, le Parti Socialiste doit devenir un modèle, pour une meilleure représentation du corps social.
L'exemplarité, c'est la réalisation des engagements pris auprès des français. Nous soutenons notamment  le gouvernement : pour le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels (Loi Taubira), l'exigence d'un volet handicap dans chaque loi, le droit de vote aux élections locales pour les étrangers.
L'exemplarité, c'est la transparence dans nos pratiques démocratiques. Militantes et militants socialistes, nous exigeons une transparence de nos fichiers et une régularité parfaite de nos élections dans toutes les fédérations. Le scrutin secret doit s'appliquer dans toutes les sections pour les désignations.

Pierre Dard
Membre du Conseil Fédéral PS du Gard


La réponse de la bergère au berger gardien du temple
Anduze Boniface et les chèvres

Générargues, le 23 avril 2015

 

Faisant suite à la publication de l'article d' Édith LEFRANC intitulé "Leur éleveuse partie, les trois caprins vivent librement dans la montagne" parue dans l'édition du Midi Libre du 21 avril 2015, je souhaite exercer mon droit de réponse et apporter les précisions et amendements suivants au déclarations recueillies auprès de Monsieur "le premier Magistrat" d'Anduze, Monsieur Bonifacio Iglésias.

 

« Elle a fini par vendre son troupeau et s'en aller en laissant ces trois animaux gambader» Bonifacio Iglesias, Maire d'Anduze.

Je tiens tout d'abord à préciser que j'exerce toujours mon activité et que mon troupeau compte désormais 18 Chèvres.

 

Au départ, le premier magistrat d'Anduze était ravi d'aider àl'installation d'une agricultrice sur le plateau surplombant la montagne.

Il s'avère qu'aucune aide à l'installation ne m'a été versée par la Mairie d'Anduze.

En revanche, dès mars 2012, alors que je sortais juste de la formation polyculture élevage au C.F.P.P.A du Gard à Rodilhan, la Mairie d'Anduze m'a sollicitée afin de conclure un contrat dans un cadre "Natura 2000" pour le futur site « Falaises d'Anduze ».

Il était envisagé que je fasse paître mon troupeau dans des parcs aménagés et clôturés sur le site 2 mois par anpendant 5 ansJ'ai cependant du décliner cettoffre pour plusieurs raisons:

Celle ci intervenait trop tôt dans le déroulé de mon projet professionnel: je n'avais pas encore trouvé où m'installer, je n'avais même pas encore de troupeau !

- Le site Natura n'était pas non plus crée et aménagé.

Au demeurant, il apparaissait plus qu'hasardeux de me proposer de m'engager sur 5 ans sur la base d'uneréglementation en lien direct avec la politique européenne de la PAC dont les dispositions n'avaient pas été arrêtées.

En bref, cette proposition qui m'avait été faite, si elle faisait montre, je n'en doute pas, des meilleures intentions, était terriblement imprécise, trop peu construite. J'ai donc préféré ne pas m'engager dans cette voie. Cependant je suis restée en contact avec les services municipaux tout au long de l'avancée du projet Natura 2000.

Enfin, en 2014, alors que j'avais finalement réalisé monprojet par mes propres moyens sur la commune de Générargues,avec 12 chèvres du Rove, la mairie d'Anduze m'a annoncé que les parcs Natura 2000 sur la colline de Peyremale seraientprêts à accueillir mon troupeau pour l'été.

Au début de l'été 2014, j'ai donc mené mon troupeau depuis Générargues jusqu'au site Natura 2000 dédié de Peyremale.

 

Alors, je concède effectivement que trois de mes chèvres se sont retrouvées isolées dans la falaise, cependant il convient, me semble t-il d'en préciser les causes:

A mon arrivée sur le site, les clôtures prévues ne fonctionnaient pas; par conséquent les chèvres s'échappaientaussitôt des parcs dans lesquelles je les plaçaientAprès de multiples tentatives de récupération à pied - rendues encore plus difficiles par le fait que j'étais alors diminuée physiquement par des problèmes médicaux - , je décidais qu'il était temps de mettre un terme à l'opération autour de ces parcs "clôturés", en théorie bien pensés, mais en pratique pas encore au point. Je transportais donc en retour mon troupeauen camion du DFCI de Peyremale jusqu'à ma bergerie sur la commune de Générargues. C'est pendant cette opération que les trois intrépides m'ont échappées et ont trouvées à nouveau refuge dans la falaise au dessus de la route entre le pont métallique et l'ancien four à chaux.

 

« … et puis elle a fini par vendre son troupeau et s'en aller en laissant ces trois animaux gambader. On lui a bien demander de les récupérer, mais elle nous a fait savoir qu'elle ne le ferait pas.

Et nous voilà avec le problème sur les bras. »

Comme je l'ai déjà précisé, je n'ai pas vendu mon troupeau, et je ne suis pas "partie". J'ai même tout fait pour régler ce problème le plus rapidement possible puisque ne parvenant pas à récupérer mes chèvres seule - ce qui n'est pas la marque d'un manque de professionnalisme, mais qui relève plutôt de l'impossibilité de faire de la varappe en phase post opératoire - je me suis rendue à la Gendarmerie d'Anduze, où j'expliquais mon impuissance, et mon souhait de mettre un terme à cette histoire en restant dans la légalité. Cependant, nous nous sommes retrouvés dans une situation inextricable : je me tournais vers les pompiers qui ne pouvaient intervenir en l'absence de danger pour les chèvres, vers les louvetiers qui ne sont concernés que par les bêtes sauvages, de même pour la fédération de chasse ainsi que la DDTM... Tous les interlocuteurs à qui je m'adressais, bien conscients de ma bonne volonté, me répondaient que mon cas ne rentrait pas dans les cases. Il s'agissait d'une impasse administrative dans laquelle les articles du Code Général des Collectivités Territoriales jouaient au flipper avec mon cas.

 

 

 

 

L'agro-pastoralisme ne s'invente pas et après quelques mois, il s'avérait que la bergère n'était guère professionnelle.

 

Que répondre à cette remarque si ce n'est qu'effectivement cela ne s'invente pas ! Concernant le professionnalisme, je pourrais même être tentée par une "réponse de berger" : les parcs clôturés électriques qui devaient être installés par la Mairie n'ont été fonctionnels que début octobre...

Je suis contrite Monsieur le premier Magistrat par le fait d'avoir laissé trois de mes chèvres s'échapper sur votre ressort territorial et d'engager par conséquent votre responsabilité. Cependant, je pense avoir fait montre d'une certaine pugnacité dans ma tentative de résoudre ce problème,malgré l'absence de réaction des services municipaux lorsque je les ai sollicités. Je suis juste aujourd'hui aussi démunie que vous affirmez l'être face à celui-ci. Je ne pense pas pour autant que je mérite le contenu de cet article qui me fait passer pour une irresponsable et porte lourdement préjudice en décrédibilisant fortement ma pratique professionnelle.

J'espère Monsieur le premier Magistrat que ces différents éléments permettront d'éclaircir quelque peut la situation et que nous saurons solutionner au mieux ce problème avec l'aide de la Préfecture sans que cela nécessite que j'ai à démentir à nouveau des faits qui me sont reprochés à tord par voie de presse ou autre.

 

En vous priant d'agréer, Monsieur le premier magistrat, l'assurance de toute ma considération, 

 

"L'éleveuse" Alix MUSSO

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ANDUZE. Le vote des budgets au cœur du dernier conseil municipal

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