lundi 4 mars 2019

Continuer à prendre le temps.


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«Les gilets jaunes et la nécessité de reprendre le temps.
Le macronisme est une tentative d'achèvement à marche forcée de la mise aux normes ultra-libérales de la société française, dont la thatchérisation a sans cesse été ralentie en France par le fantôme de Mai 68. Ce mouvement d'insubordination de la société a eu, quoi que racontent les pleureuses qui n'y voient qu'une ouverture de nouveaux marchés de la consommation, quelques effets bénéfiques avec les accords de Grenelle et le départ, un an plus tard de De Gaulle. Même si les bénéfices concrets des accords ont été perdus par la suite, et si le général a été remplacé par des politiciens aussi néfastes, on a conservé la conscience, aussi bien du côté du peuple, que du côté des gouvernants qu'en descendant dans la rue, on pouvait ébranler l'État et contrer ses desseins.»
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«La socialité née sur les ronds-points, qui échappe au temps de l'économie et aux rôles sociaux (notamment genrés), est déjà en elle-même une piste pour combattre ces normes et elle favorise aussi les échanges d'expérience qui permettent de dépasser l'opposition entre la question de la fin du monde et celle des fins de mois. Pour que nous ayons le temps d'avancer sur ces pistes là, il faut tenir bon sur les points forts du mouvement : sa magnifique solidarité face à la répression, et le refus obstiné de la représentation (malgré les porte-paroles médiatiquement fabriqués). Plutôt que de céder à la tentation du Grand Blabla national, du dialogue obligatoire avec les autorités comme s'il allait de soi qu'on leur déléguait la tâche de décider de tout à la fin, c'est à nous de continuer à avancer à notre rythme. Continuer à prendre le temps. C'est le propre de l'événement de nous obliger à repenser aussi bien nos outils de pensée que nos priorités d'action et, d'une façon très générale, au niveau des groupes comme de l'ensemble de la société, notre manière d'employer le temps.»




Alors que l'homme en fauteuil s'approche, le policier lui pulvérise abondamment du gaz lacrymogène à bout portant en visant le visage. Ainsi, le policier n'était pas en situation de défense face à un élément dangereux.



Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "ALÈS Gilets jaunes : du rire aux larmes - Objectif..." : 

(...) «Dans la vidéo, un homme vêtu d'un gilet jaune en fauteuil roulant parle avec un policier. Selon l'auteur de la séquence, il cherchait à récupérer son masque de protection. Après un échange de plusieurs phrases, le policier lui tourne le dos et cherche à s'éloigner avec le masque de protection confisqué. Pourtant, le manifestant décide d'insister.

Ce dernier réagit de manière inattendue. Alors que l'homme en fauteuil s'approche, le policier lui pulvérise abondamment du gaz lacrymogène à bout portant en visant le visage. Ainsi, le policier n'était pas en situation de défense face à un élément dangereux. Les autres policiers que se trouvaient à côté n'ont pas réagi et c'est un homme vêtu en noir avec un bonnet qui s'est indigné face à l'agent.» (...





ALES (30) - ACTE XVI des GILETS JAUNES à Alès - Convergence régionale du 2 mars 2019 - Mixcloud

ALES (30) - ACTE XVI des GILETS JAUNES à Alès - Convergence régionale du 2 mars 2019 - Mixcloud /simorghdugard/ales-30-acte-xvi-des-gilets-jaunes-%C3%A0-al%C3%A8s-convergence-r%C3%A9gionale-du-2-mars-2019/