samedi 2 mars 2019

2 commentaires:

Anonyme a dit…

«Quand la constitution de 1958 a été mise en place, un des arguments majeurs était qu’elle permettait d’éviter le système de la constitution précédente avec un pays « ingouvernable » et des gouvernements qui « sautaient » au gré des crises politiques … en conséquence on mettait en place un Président « tout puissant » et un système de vote permettant d’avoir la majorité des élus même en n’obtenant pas 50% des suffrages!!!» (...)

https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/macron-un-president-elu-au-213114

Anonyme a dit…

«Les gilets jaunes et la nécessité de reprendre le temps.

Le macronisme est une tentative d’achèvement à marche forcée de la mise aux normes ultra-libérales de la société française, dont la thatchérisation a sans cesse été ralentie en France par le fantôme de Mai 68. Ce mouvement d’insubordination de la société a eu, quoi que racontent les pleureuses qui n’y voient qu’une ouverture de nouveaux marchés de la consommation, quelques effets bénéfiques avec les accords de Grenelle et le départ, un an plus tard de De Gaulle. Même si les bénéfices concrets des accords ont été perdus par la suite, et si le général a été remplacé par des politiciens aussi néfastes, on a conservé la conscience, aussi bien du côté du peuple, que du côté des gouvernants qu’en descendant dans la rue, on pouvait ébranler l’État et contrer ses desseins.»
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«La socialité née sur les ronds-points, qui échappe au temps de l’économie et aux rôles sociaux (notamment genrés), est déjà en elle-même une piste pour combattre ces normes et elle favorise aussi les échanges d’expérience qui permettent de dépasser l’opposition entre la question de la fin du monde et celle des fins de mois. Pour que nous ayons le temps d’avancer sur ces pistes là, il faut tenir bon sur les points forts du mouvement : sa magnifique solidarité face à la répression, et le refus obstiné de la représentation (malgré les porte-paroles médiatiquement fabriqués). Plutôt que de céder à la tentation du Grand Blabla national, du dialogue obligatoire avec les autorités comme s’il allait de soi qu’on leur déléguait la tâche de décider de tout à la fin, c’est à nous de continuer à avancer à notre rythme. Continuer à prendre le temps. C’est le propre de l’événement de nous obliger à repenser aussi bien nos outils de pensée que nos priorités d’action et, d’une façon très générale, au niveau des groupes comme de l’ensemble de la société, notre manière d’employer le temps.»

https://lundi.am/Les-gilets-jaunes-et-la-necessite-de-reprendre-le-temps