Penser global agir localBonjour!
On reparle de la Borie, lieu emblématique de la lutte victorieuse contre la construction du barrage qui aurait noyé la Vallée Française dans les années de fin 80 et début 90.
Depuis, les occupations du site d'abord contrôlées puis incontrôlables avaient découragé les velléités de privatisation par la mairie de St Jean du Gard.Mais l'évacuation musclée des derniers occupants permet à cette mairie, après avoir favorisé l'installation de la Légion étrangère dans la propriété agricole de Bannières, de chercher maintenant à privatiser le site avec l'aide de la Safer, alors qu'un projet de "communs" est en cours d'organisation avec en particulier Terre de Liens.
On assiste ainsi à une forme de vengeance des nostalgiques de la construction du barrage contre ceux qui justement l'ont bloqué!Faut-il alors à nouveau occuper le site comme nous l'avions initié en 89?
Ci-dessous le lien de l'article d'objectif Gard, un très court rappel historique d'une lutte qui a marqué la région et le message de Delphine Maillard et Patrick Pasanau, les seuls habitants officiels de l'une des maisons de la Borie.
Pierre, relayé par Marianne
Le site de la Borie a été le lieu d'une lutte emblématique dans les années 87/93 contre la construction d'un barrage qui aurait dévasté la Vallée Française en Cévennes, à la limite du Gard et de la Lozère, et dont le but officiel était l'iirigation des cultures du Bas-Languedoc. Pour les décideurs départementaux il s'agissait en fait de sauver de la faillite la Compagnie Nationale d'Aménagement de la Région du Bas-Rhône et du Languedoc (BRL).
La mobilisation populaire a été très importante, stimulée par le résultat de 80 % d'opposition au réferendum des habitants des comunes concernées (St Etienne Vallèe Française, St Jean du Gard, Mialet), elle a réuni cévenols « de souche », « néoruraux », protestants attachés à la « vallée des camisards » et écologistes !
Cette lutte riche en manifestations, événements (voir la PJ), qui n'a pas été exempte de violences a été marquée par l'incendie de bulldozers arrivés sur place pour démolir les maisons. L'abandon du projet fut l'une des premières victoires écologiques dans le domaine de la protection des cours d'eau.
Sur la lancée de ce succès, ses acteurs ont cherché en vain à ce que ce lieu reste un bien « commun », échappant à la privatisation au bénéfice de la population.
Pierre PéguinBonjour à toutes et à tous,
Nous vous envoyons le lien de cet article de presse récemment paru car nous pensons qu'il pourrait vous intéresser, étant donné que vous avez été concerné par ce qu'il se passe à la Borie.
Nous sommes toujours acheteurs de notre petite maison, dont nous sommes toujours les locataires, et nous espérons que ce lieu que nous aimons très fort retrouvera sa vocation agricole, accessible à tous, créatif et joyeux.
Nous vous souhaitons une très belle année 2023, porteuse d'espoir et de renouveau.
Delphine MAILLARD et Patrick PASANAU
--
l ' H e r b o r i e
Delphine MAILLARD & Patrick PASANAU
Paysans - herboristes cueilleurs
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
jeudi 29 décembre 2022
la Borie menacée de privatisation par la Safer et la mairie de St Jean du Gard
Association La Belle Cause
Inscription à :
Articles (Atom)