mardi 7 août 2018

EXCLUSIF. Alexandre Benalla mandaté par l'Élysée malgré son contrôle judiciaire - Le Point

EXCLUSIF. Alexandre Benalla mandaté par l'Élysée malgré son contrôle judiciaire - Le Point

EXCLUSIF. Alexandre Benalla mandaté par l'Élysée malgré son contrôle judiciaire

VIDÉO. L'ex-chargé de mission s'est rendu à la PJ à bord d'un véhicule de l'Élysée. Huit jours plus tard, il a tenté de le récupérer à la fourrière, mandaté par... l'Élysée.

Le 20 juillet, deux jours après les révélations du Monde sur l'affaire Benalla, le jour même de sa mise à pied par l'Élysée, le jeune garde du corps de 26 ans était encore au volant d'un véhicule de la flotte présidentielle. La Renault Talisman, immatriculée EY-196-VZ, gérée par le commandement militaire du palais de l'Élysée, dirigé par le général Éric Bio-Farina, était garée en stationnement gênant sur le trottoir d'une rue adjacente au tribunal de grande instance, dans le quartier des Batignolles. Ce jour-là, l'ex-chargé de la sécurité présidentielle se rendait en effet à une convocation de la PJ dans ses nouveaux locaux du 17e arrondissement de Paris.

C'est donc à bord de ce véhicule que le chargé de mission auprès du sous-préfet François-Xavier Lauch, chef de cabinet de la présidence, a déféré à sa convocation. Mais le jeune homme n'a décidément pas de chance : après 36 heures de garde à vue suivie de sa mise en examen, il ne retrouve pas la voiture : malgré son gyrophare deux tons et son pare-soleil estampillé « police », elle a été embarquée, direction la fourrière Chevaleret, dans le sud de la capitale.

Une procuration du commandement militaire de l'Élysée

Huit jours et près de 500 euros de frais d'amende et de garde plus tard, c'est Alexandre Benalla en personne qui s'est présenté pour retirer la Renault présidentielle. Il était bien mandaté par le commandement militaire basé au sein du palais présidentiel, contrairement aux dénégations très vigoureuses que nous avait alors faites l'Élysée. Sur ordre du général Bio-Farina, c'est le chef d'escadron Jean-Luc Minet, commandant militaire en second de la présidence de la République, qui a fait parvenir une procuration avec sa pièce d'identité afin qu'Alexandre Benalla, pourtant mis à pied depuis huit jours, remplisse cette mission.


Alerté de la présence de Benalla à la fourrière, le magistrat instructeur avait aussitôt saisi la police judiciaire. Ce qui a permis aux enquêteurs du « 36 » de perquisitionner la voiture officielle.

« Le juge de la liberté et de la détention aurait dû être saisi »

En agissant de la sorte, l'Élysée et Alexandre Benalla ont violé les règles du contrôle judiciaire qui interdit au bodyguard du président d'exercer une mission de service public. Interrogé, le parquet de Paris ne voit aucun problème dans le fait que le commandement militaire chargé de la sécurité du Palais de l'Élysée passe par Benalla pour récupérer un véhicule officiel. Et ne croit pas que les gendarmes de l'Élysée aient voulu soustraire le véhicule à la curiosité de la police judiciaire.

Ce n'est pas l'avis des protagonistes de ce dossier d'instruction : « Être missionné par le commandement militaire de l'Élysée peut s'apparenter à une mission de service public. Le juge de la liberté et de la détention aurait dû être saisi. Pas pour qu'Alexandre Benalla aille en prison [ce qui est prévu en cas de non-respect du contrôle judiciaire, NDLR] mais pour démontrer que la justice traite tous les mis en cause à égalité. »

Ce n'est pas la première fois que l'Élysée reste à la manœuvre pour assister son ex-chargé de mission, pourtant mis à pied depuis le 20 juillet.

Lire aussi Affaire Benalla : deux semaines de révélations et de tergiversations

De même, l'organisation de son interview parue dans Le Monde pouvait laisser songeur. C'est Michèle Marchand, chargée de l'image du couple présidentiel, qui a présenté Marc Francelet au chargé de mission du chef de cabinet du président de la République. La papesse des paparazzis connaît l'ex-barbouze Francelet de longue date. Tous deux ont eu pour clients communs, entre autres, Johnny Hallyday ou bien, plus récemment, Zahia, le « cadeau d'anniversaire  » de Franck Ribéry alors qu'elle était mineure. Leur mission : valoriser et défendre leur image dans les médias.

Lire aussi « Mimi » Marchand, la reine des paparazzis, au cœur du pouvoir

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https://www.contrepoints.org/2018/08/07/321926-climat-quand-nicolas-hulot-joue-a-vous-faire-peur

Le reboussier approuve totalement cet article
Si il avait eu du talent il aurait aimé l' écrire…
Ce qui n'est évidement pas le cas de tous les articles de Contrepoint
Par ailleurs Il fucke les écolos catastromaniacotristounets qui rappellent la dictature des cathos intégristes ou pas des siècles précédents
2 mots nouveaux pour vous c'est peut être trop ?

Affaire Benalla : le couple de la Contrescarpe n’a pas menti à la police

Affaire Benalla : le couple de la Contrescarpe n'a pas menti à la police

Affaire Benalla : le couple de la Contrescarpe n'a pas menti à la police

D'après des éléments dont « Le Monde » a pris connaissance, les deux trentenaires sont vierges d'antécédents judiciaires, n'ont pas cherché à dissimuler leur identité et n'ont pas provoqué de violences « graves » et « répétées » contre les CRS le 1er mai.

Le jeune couple connu pour avoir été molesté par Alexandre Benalla sur la place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris, le 1er mai, est vierge d'antécédents judiciaires, n'a pas cherché à dissimuler son identité et n'a pas provoqué de violences « graves » et « répétées » contre les CRS massés sur les lieux. C'est du moins ce qu'ont indiqué deux services de police au procureur de la République de Paris, François Molins, dans des courriers dont Le Monde a pris connaissance.

Le 1er mai, peu avant 20 heures, un jeune homme de nationalité grecque, travaillant à Paris comme cuisinier, et une jeune graphiste française, vivant ensemble dans la banlieue sud de Paris, se trouvent sur cette place touristique du Quartier latin, où quelques dizaines de manifestants se sont donné rendez-vous. Un petit groupe de CRS charge en direction de la fontaine, au centre de la place, sans viser directement le jeune couple. Tous deux lancent alors des objets sur les forces de l'ordre, y ajoutant un bras d'honneur et un index menaçant.

GARD Numérique : le secrétaire d'État en visite dans le département - Objectif Gard

GARD Numérique : le secrétaire d'État en visite dans le département - Objectif Gard

GARD Numérique : le secrétaire d'État en visite dans le département

Les visites ministérielles se succèdent dans le Gard. Après la ministre de la santé, c'est cette fois au secrétaire d'État chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, de venir prendre langue avec les Gardois. Cette mini-tournée d'été passera par Anduze et Alès...




Le secrétaire d'État, Mounir Mahjoubi, ici aux côtés du Président (Photo : DR)

Vendredi 10 août, à 11h30,  le secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, sera Gardois pour la journée. 
Il débutera sa visite à la Maison de service au public d'Anduze où il y découvrira le point numérique du
lieu. Ces points numériques participent grandement à la stratégie nationale pour un numérique
inclusif, le ministre pourra ainsi échanger avec le personnel en charge de la structure en compagnie des élus, associations et représentants de la Région.
La visite sera clôturée à Alès à l'heure de la pause méridienne à la résidence du sous-préfet d'Alès, en présence des élus et acteurs locaux autour d'un déjeuner sur le thème des zones blanches, véritable enjeux d'avenir pour l'inclusion numérique.

Après avoir traîné ma plume et ma carcasse un peu partout dans les rédactions des quotidiens régionaux de l'Hexagone, j'ai posé mes valises à Objectif Gard en mars
2016. Couteau suisse de la rédaction, j'interviens dans plusieurs rubriques avec une inclination plus marquée pour le sport, les portraits et les sujets de société...