Des stars et des champions de pétanque à Anduze
Jusqu'à tard ce mercredi, avec une finale en soirée, le grand prix de pétanque d'Anduze rassemble des célébrités et des stars du jeu, dont le décuple champion du monde Henri Lacroix.
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
Jusqu'à tard ce mercredi, avec une finale en soirée, le grand prix de pétanque d'Anduze rassemble des célébrités et des stars du jeu, dont le décuple champion du monde Henri Lacroix.
À votre carte d'électeur ! Les habitants de Boisset-et-Gaujac sont appelés aux urnes le dimanche 26 août. Un second tour s'organisera s'il y a lieu le dimanche 2 septembre.
Les administrés procéderont au renouvellement du conseil municipal (23 membres augmentés au plus de 2 candidats supplémentaires) et éliront un conseiller communautaire augmenté d'un candidat supplémentaire représentant la commune de Boisset-et-Gaujac au sein de la communauté d'agglomération d'Alès Agglomération.
Le scrutin sera ouvert le dimanche 26 août 2018 de 8h à 18h. Les déclarations de candidature seront déposées à la sous-préfecture d'Alès, au pôle des collectivités territoriales et du développement local, 3 boulevard Louis Blanc 30100 Alès.
Toutes les informations relatives à l'organisation de ces élections sont en ligne sur le site internet de la préfecture : http://www.gard.gouv.fr/Demarches-administratives/Elections
"Il va finir par y avoir un drame", lâche Franck Pocher, gérant du Café Gambrinus. De nombreux commerçants autour du tout nouveau square Arnaud-Beltrame, mais aussi ailleurs dans le centre-ville d'Alès, affichent un ras-le-bol général.
Des personnes qui occupent des trottoirs, souvent avec leurs chiens et en bande, qu'ils qualifient de "marginaux" leur posent problème. "Quand ils sont en groupe, ils crient, se disputent, il y a les chiens..., abonde Gilles Bourgade, lui aussi gérant du Gambrinus. Ils viennent mendier aux clients. Et le pire, c'est qu'ils sont agressifs."
La dernière fois, il y en a un qui a sorti un couteau !
De nombreuses altercations ont même eu lieu ces dernières semaines : "Lorsqu'on lui a demandé de partir, il s'est énervé et a montré ses parties génitales à toute la terrasse, y compris à des enfants. Les parents sont allés déposer une plainte. Et la dernière fois, il y en a un qui a sorti un couteau !, racontent, lassés, les patrons du café. On n'ose même pas aller faire les papiers dans le bureau par peur qu'il ne se passe quelque chose devant."
Ils espèrent des mesures : "Nous avons envoyé des courriers au maire, au procureur... Nous pensons même à faire des actions avec d'autres commerçants comme placer des pancartes pour alerter sur la situation."
Dans une rue adjacente, un autre commerçant se dit lui aussi désemparé. "On a fait une pétition. Comment peut-on revitaliser le centre-ville avec des personnes qui se promènent torse nu en état d'ébriété ?" Il confie même avoir été menacé un soir où il fermait sa boutique : "Sans aucune raison, il m'a dit qu'il avait envie de me poignarder..."
Pour lui, c'est une catastrophe pour l'économie de la ville. "Les gens sont mal à l'aise, ils ne peuvent pas faire de lèche-vitrines. De notre côté, on fait des efforts, on ouvre le dimanche pour certaines occasions, la ville est embellie avec de nouvelles places, des squares. Et d'un autre côté, rien n'est fait pour les marginaux. Je suis sûr que si je me mettais à insulter les gens dans la rue, comme eux, je serais vite réprimandé." Installé depuis un an dans sa ville d'origine, il songe même à partir. "Si on ne fait rien, on va à l'échec."
Il faut parvenir à instaurer un dialogue
Il se sent un peu révolté face à ce mode de vie. "J'ai déjà essayé de discuter avec eux, ils disent que c'est un choix. Il y en a un qui m'a avoué se faire 80 € par jour ! Nous, il arrive que nous fassions 80 heures par semaine !"
"Il faut trouver un terrain d'entente entre leur envie de rester marginaux et la sécurité des commerçants, des passants. Il faut parvenir à instaurer un dialogue", estime Dominique Grinda-Deras, présidente de l'union des commerçants d'Alès.
Du côté de la municipalité, on assure prendre en compte de la situation. "Je sais qu'ils piquent des verres sur les terrasses, que c'est insupportable. Mais nous manquons de moyens juridiques, la réglementation est insuffisante", se défend Max Roustan. Le maire affirme avoir déjà discuté de ce sujet avec le tout nouveau sous-préfet, Jean Rampon, "ça pourrait être l'objet de notre première table ronde".
L'élu regrette que les structures mises à disposition de ce type de population ne soient pas suffisamment exploitées. "Elles sont payées par nos impôts, ils ne sont pas à la rue. Ces personnes-là sont différentes des "vrais SDF"."
La Clède propose un accueil de jour et un lieu de domiciliation pour les SDF et personnes précaires. Les premiers éléments d'hygiène y sont mis à disposition. La structure a enregistré 8 507 passages en 2017, ce qui représente 643 personnes, dont 505 nouvelles. "Ce sont des personnes avec qui nous n'avons pas encore tissé de lien, ici nous créons une relation de confiance avec les personnes accueillies, insiste Michel Bouquet. Il y a un échange avec les travailleurs sociaux sur comment ça se passe dans la rue mais quand ils sont dehors, en groupe, c'est différent. Ça ne crée pas une dynamique positive. J'ai bien conscience que ça pose problème. Il y a eu une évolution depuis environ trois ans, il y a beaucoup plus de violences, d'addictions." Alors La Clède a déposé une proposition à la Direction de la cohésion sociale : "Nous souhaitons faire des maraudes de jour. Un peu sur le même système que celles de la Croix-Rouge mais pour discuter, pour essayer de travailler sur le respect des habitants et des habitations."
Sale temps pour Thierry Solère. Le député LREM (ex-Les Républicains) a été placé en garde à vue ce mardi 17 juillet, rapporte le Monde. Cette évolution intervient six jours après que l'immunité parlementaire de l'élu a été levée par le bureau de l'Assemblée nationale, le parquet de Nanterre ayant expliqué aux députés que la garde à vue était "l'unique moyen de parvenir à l'exécution des investigations". Thierry Solère avait d'ailleurs approuvé cet acte, afin de pouvoir "être entendu" par la police judiciaire.
A l'origine, l'enquête porte sur des faits présumés de fraude fiscale : le député des Hauts-de-Seine aurait omis de payer une partie de ses impôts sur le revenu entre 2010 et 2013, ainsi que la taxe foncière de 2013. Plusieurs charges se sont ajoutées au dossier : trafic d'influence, corruption, abus de biens sociaux, financement illicite de campagne électorale et manquements aux obligations des députés de déclarer leurs intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Le Monde explique que Thierry Solère "est soupçonné de s'être servi de sa position d'élu pour favoriser des entreprises pour lesquelles il travaillait par ailleurs".
D'autres soupçons portent sur l'embauche, comme assistante parlementaire, de l'épouse d'un des anciens employeurs de Thierry Solère ; lorsqu'il était conseiller régional LR d'Île-de-France, le quadragénaire travaillait en parallèle pour Aliapur, une entreprise de recyclage de pneus qui le rémunérait 12.000 euros par mois pour un poste de consultant. Et en 2014, Solère avait embauché la compagne d'Eric Fabiuw, l'ancien directeur général d'Aliapur, comme nouvelle assistante parlementaire. Un poste présumé fictif par la justice, ce que Thierry Solère conteste. Autres faits allégués, également démentis par le député LREM : l'obtention de "libéralités" de plus d'un million d'euros sans déclaration de la part d'un promoteur immobilier entre 2011 et 2017, et l'acquisition de trois appartements grâce à de faux prêts.
Le néo-macroniste traverse une période compliquée depuis qu'il s'est fait connaître du grand public en organisant la primaire de la droite, en novembre 2016. Nommé porte-parole de la campagne de François Fillon, il démissionne de ce poste en mars 2017 en raison du tourbillon médiatique et judiciaire qui entoure le candidat LR pour une affaire... d'emploi fictif. Réélu député avec l'étiquette LR en juin 2017 dans les Hauts-de-Seine, Solère est à l'origine de la création du groupe parlementaire Les Constructifs, réunissant des élus de droite prêts à collaborer avec la majorité LREM, ce qui lui permet d'obtenir dans la polémique le confortable poste de questeur de l'Assemblée. Exclu de LR, il passe avec armes et bagages à La République En Marche en novembre 2017 et rejoint la majorité parlementaire, ce qui l'oblige à renoncer à contrecœur à la questure.
En décembre dernier, Thierry Solère est à nouveau fragilisé sur le terrain judiciaire : Le Canard enchaîné révèle qu'il aurait reçu des informations confidentielles concernant l'enquête le visant pour fraude fiscale de la part du socialiste Jean-Jacques Urvoas, alors ministre de la Justice. L'ex-garde des Sceaux a été mis en examen en juin dernier. Quant à Thierry Solère, il est menacé d'exclusion de La République en Marche, Christophe Castaner ayant annoncé en décembre dernier qu'il saisissait le comité d'éthique du parti. Ce n'est pas sa garde à vue qui va arranger ses affaires...