vendredi 14 septembre 2018

Feria de nîmes : une voiture fonce dans la foule et fait deux blessés - Le Parisien

Feria de nîmes : une voiture fonce dans la foule et fait deux blessés - Le Parisien

Feria de Nîmes : une voiture fonce dans la foule et fait deux blessés

Les deux personnes ont été touchées au niveau des membres inférieurs. La piste terroriste est pour le moment écartée.

Victor Fortunato @vfortunato1

14 septembre 2018, 8h33 | MAJ : 14 septembre 2018, 9h10

Les hommes de la police scientifique ont effectué les premières investigations et prélèvements (illustration). AFP/Geoffroy VAN DER HASSELT

Deux personnes ont été blessées dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1h30, après qu'un automobiliste a foncé sur la foule à quelques heures du début de la Feria de Nîmes (Gard), rapporte le Midi Libre. La piste terroriste serait écartée à ce stade de l'enquête.

Selon le quotidien régional, lors de la première soirée et nuit de la feria de Nîmes, un automobiliste a volontairement lancé sa voiture sur la foule au niveau de la rue Racine. Il a foncé en direction d'une cinquantaine de clients d'un bar, « l'Instant T », qui se trouvaient dans la rue devant l'établissement.

Deux personnes ont été blessées aux membres inférieurs lors du choc. Ces personnes se trouvaient derrière des barrières anti-intrusions, installées en prévision de la Feria de Nîmes.

🔴  : il fonce sur la foule en voiture, deux victimes hospitalisées, le conducteur interpellé https://www.midilibre.fr/2018/09/14/nimes-il-fonce-sur-la-foule-en-voiture,4696949.php 

— Midi Libre (@Midilibre)

Un acte volontaire

Les deux personnes ont été hospitalisées mais leur pronostic vital n'est pas engagé. Le conducteur du véhicule, un homme âgé de 32 ans, a tenté de prendre la fuite mais a été finalement intercepté par des témoins à quelques dizaines de mètres des lieux de la collision.

Plusieurs témoins de la scène rapportent que l'homme a crié « Allah akbar » au moment des faits. Il  ûserait inconnu de la police pour des faits de radicalisation, selon une source proche de l'enquête. Le procureur de la République Eric Maurel, qui s'est rendu sur place, a expliqué que l'automobiliste, qui avait tenté de fuir, avait été interpellé et molesté par la foule. Dans un état de « relative confusion mentale » lors de son interpellation, l'homme a été hospitalisé, a ajouté le procureur.

Une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte et confiée à l'antenne de Nîmes du service régional de police judiciaire de Montpellier. La piste terroriste est, à ce stade de l'enquête, écartée mais les premières investigations permettent de retenir un acte volontaire de la part de cet individu.

[VIDÉO] BFMTV révèle la fiche de paie d'Alexandre Benalla

[VIDÉO] BFMTV révèle la fiche de paie d'Alexandre Benalla

[VIDÉO] BFMTV révèle la fiche de paie d'Alexandre Benalla

Dans notre enquête inédite Alexandre Benalla – L'homme de président diffusé ce mardi soir à 22h30, nous révélons la fiche de paie d'Alexandre Benalla en tant que chargé de mission à l'Elysée. Il percevait un salaire brut de 7.113 euros, soit 6.000 euros net.

Alors que l'affaire Benalla revient sur le devant de la scène, BFMTV révèle dans son enquête inédite Alexandre Benalla – L'homme du président la fiche de paie ainsi que le contrat de travail de l'ancien chargé de mission.

Nous sommes en mai 2017 et Alexandre Benalla vient d'être nommé conseiller à la présidence. Il s'installe dans un bureau, dispose d'une carte de visite.

Officiellement, il est adjoint au chef de cabinet en tant que chargé de mission. A ce poste, il se voit attribuer un salaire brut de 7.113 euros, soit 6.000 euros net, comme en atteste sa fiche de paie.

Un contrat de quatre pages

Sur son contrat de travail de quatre pages que BFMTV a pu se procurer, il est indiqué qu'il est agent contractuel au sein du cabinet du président de la République. Ses fonctions ne sont pas détaillées; il est chargé de mission sans plus de précision.

Plus tard sur TF1, il indique que sa tâche consistait notamment à préparer les déplacements du président. Autrement dit, il n'est pas agent de sécurité du chef de l'Etat – un poste réservé à des policiers et des gendarmes du GSPR, le groupe de sécurité de la présidence de la République, une unité d'élite.

Source : BFM

La vaine lutte contre l’addiction aux réseaux sociaux | Contrepoints

La vaine lutte contre l'addiction aux réseaux sociaux | Contrepoints

La vaine lutte contre l'addiction aux réseaux sociaux

Tant qu'on empilera de nouveaux Plans technocratiques pour sortir de la logique de l'assistanat et de l'État-providence, la pauvreté et la dépendance aux allocations sociales feront toujours partie des caractéristiques françaises.

Par Nicolas Lecaussin.

Un article de l'Iref-Europe

Emmanuel Macron présente jeudi 13 septembre son Plan pauvreté pour la France où, selon les données officielles (ministère de la Santé), 8,9 millions de personnes vivaient en 2015 sous le seuil de pauvreté, soit 14,2 % de la population. En France, où les dépenses sociales dépassent celles des autres pays, 4,15 millions de personnes étaient allocataires de minima sociaux fin 2016 (RSA, AAH, minimum vieillesse, ASS, etc.). 20 % des allocataires du RSA le sont depuis 10 ans et 49 % depuis au moins 4 ans. De nombreuses études ont déjà montré que l'assistanat rend les gens dépendants des allocations. Dans ces conditions, un nouveau Plan pauvreté sans une véritable réforme ne changera strictement rien. Il faudrait tout revoir et l'IREF a plusieurs propositions :

1. Il faut une allocation unique versée en fonction du revenu et à titre de complément de celui-ci, qui remplacerait toutes les autres. Dans tous les cas, elle ne permettrait pas à un foyer de gagner davantage qu'il ne gagnerait en étant salarié, mais au contraire elle inciterait à travailler ceux qui le peuvent. À titre d'exemple, elle pourrait être plafonnée à 60 % du montant du SMIC mensuel net (1 188 €). Cette allocation unique serait accordée sous un contrôle strict et éventuellement en échange d'un travail comme le système du workfareaux États-Unis. Il va de soi que les personnes malades et/ou handicapées n'entreraient pas dans cette catégorie.

2. Il faut libéraliser le marché du travail. Pour pouvoir inciter plus facilement les bénéficiaires de l'allocation sociale unique à reprendre un travail, l'accès au marché du travail devrait être plus libre. Or, aujourd'hui, le Code du travail, le SMIC et autres réglementations, sous prétexte de défendre les salariés, empêchent les employeurs d'embaucher et de licencier plus facilement. D'ailleurs, le rapport de l'OCDE sur le pourcentage des travailleurs pauvres dans les pays membres montre que la France, avec 7,1 % des travailleurs pauvres, est au même niveau que la…Hongrie. Ce pourcentage est même deux fois plus élevé qu'en Allemagne (3,5 %), pays donné comme « mauvais exemple » concernant la réforme du marché du travail. De plus, une très récente étude sur l'absentéisme dans le privé montre que les Français sont champions avec un taux pratiquement trois fois plus élevé qu'au Royaume-Uni. Au-delà des abus, il y a le mal-être des employés dans un système qui est censé les protéger mais qui en réalité les enferme. La flexibilisation du marché du travail contribuerait indubitablement à une meilleure insertion sur ce marché des bénéficiaires des allocations sociales.

3. Il faut encourager la création des fondations pour s'occuper des pauvres. Malgré un tissu associatif assez important, la France n'a pas assez de vraies fondations capables, grâce aux bénévoles, de prendre en charge efficacement la réinsertion des plus pauvres. La « lutte contre la pauvreté » est étatisée et les associations dépendent de l'argent public. Il faut faciliter les dons et la création de fondations libres. Ce sont la bienveillance et le dévouement qui donnent les meilleurs résultats contre la pauvreté et la déchéance.

4. Enfin, pour qu'il y ait moins de pauvres, il faut davantage de riches ! La France devrait mettre à la poubelle les approches marxistes anti-riches et créer les conditions pour que les individus puissent réussir et s'enrichir plus facilement : revoir la fiscalité, libérer la création d'entreprises et d'emplois, faire de la réussite un but comme c'est le cas dans d'autres pays. Plus il y aura de riches et moins il y aura de pauvres.

Tant qu'on empilera de nouveaux Plans technocratiques pour sortir de la logique de l'assistanat et de l'État-providence, la pauvreté et la dépendance aux allocations sociales feront toujours partie des caractéristiques françaises.