Eviter les erreurs du futur (suite)
(Extrait d’un article paru dans le Grand Sud Libre du 27 mars 2025)
Les dirigeants de la CGVS (compagnie générale des vins du sud) ont retrouvé le sourire, l’attribution des stock-options ne leur est plus contestée. Depuis le regroupement des vignobles gardois, héraultais et audois intervenu au cours de la décennie écoulée, la récolte 2024 quoique peu abondante, promet d’être bénéficiaire. Le cours de bourse est au plus haut, suite à la rumeur d’OPA du hedge fond GDQV, propriétaire actuel de 80% des GVB (Grands vignobles bordelais).
Il faut se rappeler que suite à la disparition de la quasi-totalité des propriétaires viticulteurs indépendants, on avait pu constater l’effondrement de la production vinicole. Toutefois la consommation de vin ayant chuté considérablement suite aux campagnes de prévention sanitaire, la France pouvait encore espérer un équilibre de sa balance commerciale. Aujourd’hui les investissements des grandes compagnies viticoles qui rachètent en masse les terres agricoles non exploitées, permet d’espérer sinon que le pays retrouve son rang viticole de naguère au moins qu’il bénéficie d’un excédent de sa balance commerciale et des retombées économiques avec la croissance d’emploi des jeunes ruraux peu qualifiés qui hantent nos campagnes périurbaines. Grâce au lobbying actif des grandes compagnies le vin semble retrouver les faveurs du public, même le Président Jean-François Coppé assure qu’il déguste un verre de vin à chaque repas. Le 1er ministre Jean Sarkozy lui ne consomme que du vin bio, mais régulièrement. Un comité d’éminents scientologues affirment qu’il y aurait de fortes présomptions de vertus cardiotoniques et anti-cholestérol liées à l’absorption régulière mais modérée de vin, qu’il soit blanc ou rouge ( ?)
A suivre …
envoyé par TGV