lundi 21 mai 2018

Bourses, allocations handicapés et autonomie, APL : le gouvernement veut rogner sur toutes ces aides sociales

Bourses, allocations handicapés et autonomie, APL : le gouvernement veut rogner sur toutes ces aides sociales

Bourses, allocations handicapés et autonomie, APL : le gouvernement veut rogner sur toutes ces aides sociales

Ils ont sorti les ciseaux à couper les aides sociales. Pour compenser la promesse du gouvernement de ne pas augmenter les impôts pendant la durée du quinquennat, les fonctionnaires de Bercy préparent en effet... un programme copieux de baisse des aides de l'Etat. Allocation adultes handicapés, allocation personnalisée pour l'autonomie, aides personnelles au logement (APL), bourses sur critères sociaux... La direction du budget envisage de tout ratiboiser, selon un document interne que Le Monde s'est procuré, ce samedi 19 mai. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a d'ailleurs reconnu, ce dimanche, sur Europe 1, que ces pistes étaient bien sur la table : "Réduire la dépense publique sans toucher aux aides sociales, ce n'est pas cohérent".

Concernant l'allocation adultes handicapés, les stratèges de Bercy ont constaté des "disparités fortes" entre départements. Ils prévoient donc notamment de "maîtriser les flux d'entrée en [révisant] les critères d'attribution". En langage profane, cela reviendrait à resserrer les critères d'attribution de cette aide. De quelle façon ? La note ne l'explicite pas.

Haro sur les personnes âgées propriétaires

L'allocation personnalisée pour l'autonomie, destinée aux personnes âgées, pourrait être concernée également. Le ministère des Finances souhaite la "recentrer (…) sur les publics prioritaires (…) pour garantir [sa] soutenabilité (…) dans un contexte de vieillissement démographique". Les fonctionnaires ont en tête une "modulation" de cette aide "en fonction du patrimoine" et non des seuls revenus, comme aujourd'hui. Les propriétaires de logements coûteux pourrait ainsi... être moins aidés.

Bercy n'a pas oublié les APL, déjà diminuées de 5 euros par bénéficiaire depuis le début du quinquennat. La direction du budget considère que "les APL favorisent (…) les personnes inactives", à niveau égal de ressources. Selon eux, les "APL étudiants sont peu ciblées et ont trop peu d'effet redistributif", car le montant de la prestation "dépend très peu des ressources réelles (salaires et transferts intrafamiliaux)". Aussi, le ministère préconise le "non-cumul part fiscal et APL étudiants". Autrement dit, les bénéficiaires des APL ne pourront plus être rattachés au foyer fiscal de leurs parents.

Bourses rabotées

Enfin, les bourses sur critères sociaux sont également dans le viseur de la direction du budget. Elle constate en effet avec inquiétude que "le nombre de bénéficiaires (…) atteint désormais 27 % des étudiants". Solution toute trouvée : "accroître le ciblage" du dispositif. Autres hypothèses : "limiter la progression" de la revalorisation des barèmesou"renforcer le contrôle d'assiduité" des bénéficiaires. Autant de pistes de réformes explosives...

Sans se prononcer précisément sur le document de la direction du budget, Bruno Le Maire a assumé sur Europe 1 de futures coupes, en précisant qu'elles étaient le pendant de l'augmentation du pouvoir d'achat promise par le gouvernement : "Il y a des inégalités importantes et nous les compensons par des aides sociales toujours plus élevées. Nous voulons rompre avec ça et traiter ces inégalités à la racine, en formant mieux, en qualifiant mieux, en donnant des emplois. C'est ce que nous avons commencé à faire. Ça nous autorise ensuite à réduire le montant des aides sociales qui sont distribuées pour compenser ces inégalités".

Tornac son vin sa cave ...ses ordures !


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Abattoirs : Brigitte Bardot et Rémi Gaillard alertent le gouvernement dans une vidéo-choc - Le Point

Abattoirs : Brigitte Bardot et Rémi Gaillard alertent le gouvernement dans une vidéo-choc - Le Point

Abattoirs : Brigitte Bardot et Rémi Gaillard alertent le gouvernement dans une vidéo-choc

Dans une vidéo aux images parfois insoutenables, la star et le youtubeur demandent à l'exécutif d'imposer la vidéosurveillance dans les abattoirs.

Brigitte Bardot et Rémi Gaillard demandent dans une vidéo que la vidéosurveillance soit imposée aux abattoirs, comme l'avait promis le candidat Emmanuel Macron. 

Brigitte Bardot et Rémi Gaillard demandent dans une vidéo que la vidéosurveillance soit imposée aux abattoirs, comme l'avait promis le candidat Emmanuel Macron. 

© Capture / YouTube/ Fondation Brigitte Bardot

« On a en commun une révolte terrible contre la façon dont on tue les animaux dans les abattoirs. » Brigitte Bardot et Rémi Gaillard demandent dans une vidéo que la vidéosurveillance soit imposée aux abattoirs, comme l'avait promis le candidat Emmanuel Macron. Incarnation de deux générations, l'actrice et l'humoriste, grands amis des bêtes, ont choisi de diffuser leur petit film sur les réseaux sociaux lundi, veille du début de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi agriculture et alimentation. Les images montrent BB dans son jardin de La Madrague découvrant de nouvelles images de l'abattoir d'Alès dans le Gard, déjà épinglé en 2015, tournées en caméra cachée en février 2018 selon Gaillard.

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Des vaches vivantes suspendues par la patte, un cochon frappé quand il tente de fuir... « Il y a un petit veau qui vomit le lait qu'il a tété de sa mère ! » s'insurge l'ex-actrice effarée. « Les animaux doivent être étourdis avant la saignée ! » Avec cette vidéo, Brigitte Bardot explique à l'Agence France-Presse vouloir toucher « un maximum de gens, pour leur demander de faire attention à ce qu'ils mangent quand ils mangent un bifteck ou une côte de porc ». Le Point attire votre attention sur le caractère choquant de certaines images présentes dans cette vidéo, disponible ci-dessous.

Une demande en faveur de la vidéosurveillance dans les abattoirs

L'idée de ce « duo explosif » est venue du comédien. « On est tous des enfants de Brigitte Bardot quand on aime les animaux ! Je ne suis qu'un bouffon, c'est un peu la reine », dit-il. Dans leur collimateur, le ministère de l'Agriculture qui a retiré du projet de loi le contrôle vidéo obligatoire en abattoir. « La vidéo [d'Alès] nous montre ce qui peut nous être caché », affirme Rémi Gaillard. « Et je pense que si les abattoirs avaient des fenêtres, beaucoup de gens seraient végétariens. » « Pour le moment Macron ne fait rien, et le peu qu'il fait est le contraire de ce que l'on demande : il fait ami-ami avec les chasseurs, rétablit les chasses présidentielles... » critique BB. Et le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qui a promis une réflexion sur le bien-être animal ? « Pour le moment, il s'est aplati devant les désirs de Macron », cingle l'ex-actrice.

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À ses yeux, « les choses empirent, car il y a de plus en plus de gens donc plus d'animaux tués dans les abattoirs, plus de malades donc plus d'expérimentation animale, plus de mode donc plus de fourrure... » Pour autant, la prise de conscience de certains députés ou responsables « donne un petit espoir ». BB constate aussi une évolution : « Les gens voient les images. Avant, ils ne savaient pas. » Elle dit recevoir une centaine de lettres quotidiennement, notamment de jeunes. « La jeune génération est plus concernée par la protection animale, plus réceptive parce que les plus âgés sont pourris d'habitudes et de traditions. » Et puis « certains couturiers ont retiré les fourrures de leurs collections. Un grand merci à eux », ajoute-t-elle.

Féria de Nîmes: la garde à vue de 5 anticorrida prolongée - Boursorama

Féria de Nîmes: la garde à vue de 5 anticorrida prolongée - Boursorama

Féria de Nîmes: la garde à vue de 5 anticorrida prolongée

Des policiers font face à des militants anticorrida protestant devant les arènes de Nîmes, le 19 mai 2018 ( AFP / Pascal GUYOT )

Des policiers font face à des militants anticorrida protestant devant les arènes de Nîmes, le 19 mai 2018 ( AFP / Pascal GUYOT )

La garde à vue de cinq militants anticorrida arrêtés samedi soir à Nîmes lors d'échauffourées avec la police a été prolongée dimanche, a-t-on appris auprès du procureur de la République de Nîmes, Éric Maurel.

Les militants, trois hommes et deux femmes, qui ont été interpellés sur le parvis des Arènes de Nîmes en pleine féria de Pentecôte, sont interrogés pour "violences sur policiers et rébellion" et l'un d'entre eux pour "participation à un attroupement avec arme, port et détention d'arme, dégradation de bien public", a ajouté Éric Maurel.

Deux cents militants dénonçant "la torture animale" étaient venus manifester samedi alors qu'une corrida était programmée dans les Arènes. Des échauffourées ont éclatées.

En tentant de pénétrer dans l'enceinte de l'arène, certains militants ont bousculé des policiers qui se sont retrouvés à terre. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes. Six policiers ont été légèrement blessés.

La veille, l'actrice américaine Pamela Anderson, invitée par l'Alliance Anticorrida, avait déposé en mairie de Nîmes une pétition contre la corrida.

Par ailleurs, un homme de 24 ans, militant radical anticorrida, arrêté près de Martigues (Bouches-du-Rhône) vendredi, a été renvoyé dimanche, devant le tribunal correctionnel de Nîmes le 2 octobre.

Il est poursuivi pour "menaces de mort sur des élus". Il a subi 48H00 de garde à vue au commissariat de Nîmes avant d'être placé ce dimanche sous contrôle judiciaire en attendant son procès correctionnel. Il a menacé de mort sur sa page Facebook, où il apparait armé d'un fusil, les maires d'Alès et de Nîmes.

Les élus Max Roustan et Jean-Paul Fournier ont déposé plainte. Les deux maires gardois ont été ciblés par le mis en cause car ils organisent des corridas dans leurs villes.

ALÈS Braquage chez un fleuriste ce dimanche après-midi : l'agresseur en fuite - Objectif Gard

ALÈS Braquage chez un fleuriste ce dimanche après-midi : l'agresseur en fuite - Objectif Gard

ALÈS Braquage chez un fleuriste ce dimanche après-midi : l'agresseur en fuite

Photo illustration.

Un individu, le visage dissimulé par un casque intégral a pénétré, ce dimanche après-midi, dans une boutique de fleurs d'Alès. Il s'est fait remettre la caisse en menaçant une employée d'une arme. Au moment du vol à main armée, ce dimanche vers 15h30, la jeune salariée se trouvait seule dans le magasin. Elle n'est pas blessée, mais elle serait très choquée. Le braquage s'est déroulé à l'intersection de la route d'Uzès et de l'ancienne route de Nîmes, à Alès, au quartier dit de " la Pierre Plantée ". L'individu est parvenu à quitter les lieux, malgré l'arrivée rapide de la police. Il est en fuite, et activement recherché. Une enquête du commissariat d'Alès est en cours.

Boris De la Cruz