lundi 6 juillet 2009

Soutien au Réboussier et à la liberté d'expression.

Il semblerait que le Réboussier reçoive quelques menaces. Ces menaces sont-elles un épiphénomème dû à une certaine nervosité de quelques personnes ou une menace à la liberté d'expression ?
Ce phénomène, de plus en plus répandu, de vouloir museler une certaine presse, certains blogs, m'inquiète.
La liberté d'expression est signe et moyen de toute liberté réelle à forme sociale, autrement dit à la liberté politique, qui suppose la liberté de penser. En aucun cas, la liberté de penser ne peut être abolie. Là où l'intégrisme politique s'implante ou gouverne, il n'y pas de place pour la liberté de penser ou de parler.
J'ai écrit quelques articles sur « le réboussier » et j'ai eu parfois des réponses très critiques et c'est normal....Nous sommes tous différents.
Je fais néanmoins la distinction entre les hommes et les politiques. La décision de la municipalité d'Anduze de demander l'intégration de la 2C2A au GA ne me satisfait pas du tout puisqu'elle s'est donc arrogée le droit de demander l'intégration du village où je vis et celui où je travaille sans tenir compte le moins du monde de leurs avis. Mais je ne mélange pas cette décision ( irrespectable pour moi ) avec les hommes ( et femmes ) qui l'ont votée. Je continuerai à discuter avec certains, à parfois boire un coup avec d'autres.....Nos différences mutuelles peuvent nous enrichir.
Mais je trouve insupportable que certaines personnes ne connaissent que la menace comme moyen d'expression.
Comme le dit si bien Voltaire :
« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dîtes mais je me battrai toute ma vie pour que vous puissiez le dire ».

Eric Bastide.

LA FLUTE ENCHAINEE

+
Flûte alors ! le réboussier reçoit de plus en plus de menaces ,des menaces floues , des menaces de quoi? pour qui? allez jusqu'au bout
On vous énerve ,on vous insupporte, la libre communication ne vous convient visiblement pas
Vous préférez faire vos petites affaires sans témoin ,surtout que personne ne soit au courant...
Ne soyez pas inquiet on n'en parlera pas à votre femme
Élus ,vous avez choisi la politique ,vous êtes des femmes ou des hommes publics non ?
Certains d'entre vous auraient du choisir une vie dans un monastère ,dans le secret ,là au moins on ne parle plus ,même à table ,çà nous aurait fait de vacances ,ne pensez-vous pas?
Si vous ne supportez pas la vie monacale je peux vous conseiller certains pays qui vous conviendraient parfaitement.
Je ne parlerai pas des menaces à demi mots que l'on laisse sur mon répondeur , mais j' en parlerai peut être...
Vous voulez enchaîner les réboussiers?

Le reboussierquinejouepaslesvictimes
+

Fable locale 3

+

LE BLAIREAU, LE CHAT
ET LA TOURTERELLE

Des vieux d’une ancienne basse-cour
Ayant été chassés par les suffrages
Des habitants du lieu, sans grand tapage
A force de promesses et de beaux discours,
Un fier coq lissant son plumage
Régnait selon les apparences.
Et pourtant, malgré sa jactance,
Ce n’est pas lui qui menait l’équipage.
De trois flatteurs qu’il avait recrutés
Il suivait les conseils bien mal avisés
Ne faisant rien sans les consulter
Surtout quand il fallait improviser.
Un blaireau était son premier avocat
Ambitieux, vrai chef d’état-major,
Il agissait comme un mirliflore
Sans se soucier d’être bien délicat.
Le deuxième était un chat du septentrion
Qui ne se passionnait que pour les poubelles.
Pour lui le village était bien petite bagatelle
Il lui fallait donc de gigantesques fusions.
La troisième enfin, blonde tourterelle,
S’était séparée de sa plus belle plume
Pour un rapport léger comme une enclume
Qui faisait aux mensonges la part belle.
Ces trois-là voulaient mener la danse
Sans se soucier le moins du monde
Que la réalité jamais ne corresponde
Aux mirages de leur incompétence.

« Trompettes de la renommée
Vous êtes bien mal embouchées »
Chacun bien sûr connait la chanson
Mais d’aucuns n’en retiennent pas la leçon.

La Fontaine du Plan de Brie
+

Police/Gendarmerie : une histoire de lapin... juste pour rire

+
Un Procureur voudrait savoir lequel des quatre services luttant contre la délinquance dans sa circonscription, est le plus efficace.
Pour ce faire, il décide de faire procéder à un test « grandeur nature » :
il fait lâcher un lapin dans les bois de son ressort, à charge pour chaque service de retrouver le lapin.
- La S.R. (Section de Recherches de la Gendarmerie) vérifie que le lapin figure sur la liste des espèces non protégées, réclame un renfort en personnel, crée une cellule de travail, place des caméras, engage des lapines bien roulées, soudoie des renards, filoche des belettes, truffe les carottes de micros, fait de l'intox dans les clairières, et interroge les plantes et les cailloux. Après trois mois d'enquête, le PV remis au magistrat conclut : « L'affaire est close, le lapin n'a jamais existé.»
- Le P.S.I.G. (Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie) arrive, encercle le bois, fait une sommation rapide, mitraille tout, met le feu et saccage toute trace de vie. Deux heures après, les Ninjas arborent le cadavre carbonisé du lapin et déclarent : « Mission accomplie.»
- La B.T. (Brigade Territoriale, la plus petite unité de la Gendarmerie) prétexte ne pas savoir ce qu'est un lapin, n'en ayant jamais vu, et propose que la B.R. locale (Brigade des Recherches, unité d'investigation de la Gendarmerie) soit chargée des recherches, puis envoie une patrouille en direction du bois. Le soir même, les gendarmes établissent un bordereau de transmission directe qui précise : « Le lapin a quitté la circonscription. Il se trouve maintenant dans le bois situé en zone Police.»
- La Police arrive enfin avec son panier à salade, fait une rafle dans une clairière et le lendemain présente au parquet un blaireau salement amoché qui dit :« OK, d'accord, je suis un lapin.»

Envoyé par une blombe!
+