lundi 6 juillet 2009

Fable locale 3

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LE BLAIREAU, LE CHAT
ET LA TOURTERELLE

Des vieux d’une ancienne basse-cour
Ayant été chassés par les suffrages
Des habitants du lieu, sans grand tapage
A force de promesses et de beaux discours,
Un fier coq lissant son plumage
Régnait selon les apparences.
Et pourtant, malgré sa jactance,
Ce n’est pas lui qui menait l’équipage.
De trois flatteurs qu’il avait recrutés
Il suivait les conseils bien mal avisés
Ne faisant rien sans les consulter
Surtout quand il fallait improviser.
Un blaireau était son premier avocat
Ambitieux, vrai chef d’état-major,
Il agissait comme un mirliflore
Sans se soucier d’être bien délicat.
Le deuxième était un chat du septentrion
Qui ne se passionnait que pour les poubelles.
Pour lui le village était bien petite bagatelle
Il lui fallait donc de gigantesques fusions.
La troisième enfin, blonde tourterelle,
S’était séparée de sa plus belle plume
Pour un rapport léger comme une enclume
Qui faisait aux mensonges la part belle.
Ces trois-là voulaient mener la danse
Sans se soucier le moins du monde
Que la réalité jamais ne corresponde
Aux mirages de leur incompétence.

« Trompettes de la renommée
Vous êtes bien mal embouchées »
Chacun bien sûr connait la chanson
Mais d’aucuns n’en retiennent pas la leçon.

La Fontaine du Plan de Brie
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4 commentaires:

Anonyme a dit…

"C'était une chose bien étrange de la gloire qu'il mettait à avoir une absolue disposition de sa maison. Il voulait que jusqu'aux moindres et plus vils officiers ils y fussent de sa main. Pour cela seul il eût continué la guerre et ne se fût pas soucié de mettre son état en hasard, tant il est vrai qu'il faut que l'objet soit proportionné pour mouvoir la puissance et que les grandes âmes sont mues seulement par des objets relevés, et les plus faibles par des considérations légères et de néant".
Richelieu, parlant du roi d'Angleterre en 1629 (date de la fin des combats des protestants du Languedoc contre le roi Louis XIII).

Anonyme a dit…

le maire d'Anduze ne doit pas se sentir le maire de tous les anduziens car depuis quelques jours il fuit certains anduziens (iennes), ne dit plus bonjour, sans doute de peur d'être obligé d'engager la conversation!!! mais alors que dire quand on se trouve seul face à un électeur (trice)? comment argumenter? surtout quand on est manipulé; il ne lit pas le reboussier (??)mais j'espère qu'il le lira!!belle fable mais quel écoeurement de voir de telles attitudes de la part d'élus, j'ai honte pour Anduze et peur pour notre avenir. blonde!

Anonyme a dit…

Anduze à la fièvre, encore une fois MM. les Oui Oui au Grand Alès, ça ne sert à rien de s'en prendre à notre sympathique "thermomètre", ce n'est pas ça qui la fera tomber !

Anonyme a dit…

Tiens ça me fait penser à un jeu de mot facile : "les Boni oui-oui", aux dernières nouvelles ils ne sont pas plus de 10, allez 12 grand max sur Anduze. Je ne crois pas qu'il y en ait 15 ?