samedi 5 septembre 2009

Appel à la solidarité

Ceux qui ont assisté au vote pour ou contre la fusion de la 2C2A et de la CAGA ont constaté avec tristesse que le 1er adjoint d’Anduze n’a plus les moyens de s’acheter des chaussures.
(Par 2 fois il a voté les pieds nus…).

Deux hypothèses équiprobables :
Il n’a plus les moyens,
Il montre son dédain vis à vis de ses concitoyens et élus communautaires.

Dans le cas où ce serait par manque de moyen nous faisons appel à la solidarité :
Pourriez vous déposer plan de Brie vos chaussures ( si possible peu usagées) afin qu’IS-NOGOOD puisse être décent ?
Par pure discrétion et par souci légitime de garder votre générosité dans l’anonymat vous pouvez déposer vos dons devant la porte de la mairie entre 22H et 4H. Vous pouvez aussi adresser vos cadeaux au CCAS qui transmettra.
Pour la taille choisir si possible entre 41 et 43…pour les casquettes il faut prévoir une TRES TRES grande taille. On verra cet hiver…

Compte tenu de l’aversion profonde de cet élu pour la ruralité il serait souhaitable d’éviter les sabots galoches et bottes.

PS :
Boni en bon instituteur sait qu’une personne ( jeune ou pas) dont les besoins minimaux ( faim, soif, souffrance, extrême précarité etc..) ne sont pas satisfaits n’est pas en état de mobiliser ses connaissances et encore moins d’apprendre.
Si lors de la prochaine réunion municipale (ou communautaire) cet ex-vice-président de la 2C2A et ses collègues pouvaient entendre leurs électeurs peut-être changeraient-ils d’attitude et d’opinion….
Participer à ce don pour être certain que l’hypothèse 1 n’est pas la bonne.

Merci d’avance.
Le reboussiergénéreux
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VERS UNE ASSOCIATION LOI 1901 ?

Le Collectif, qui vient de participer avec une majorité d’élus de la 2C2A à une belle victoire, nous indique comme piste d’avenir l’éventuelle création d’une Association loi 1901 pour soutenir et prolonger cette victoire par un travail de longue haleine.
Excellente idée !

Qui dit Association dit nom d’Association.
Le Collectif pourrait recueillir les propositions sur ce sujet ?
Pour ma part je propose de l’appeler ARDIECE
comme
« Association pour la Ruralité, le Développement Innovant et Ecologique des CEvennes ».

L’usage du terme « Ardiece », forme ancienne de notre hardiesse moderne comme on l’aura aisément deviné, est attesté dans un roman courtois du 13ème siècle, « JOUFROI DE POITIERS ».
D’auteur inconnu ce texte fut écrit en langue littéraire française comprenant de nombreux emprunts aux langues du sud de la France, dont le terme qui nous intéresse ici.

Ce roman fut un des éléments fondateurs de cette veine littéraire, mais il s’en distingue par une forte personnalité car il y mêle pour la première fois le réalisme et l’humour avec un esprit parodique.
L’histoire qu’il raconte n’est pas inintéressante non plus pour nous :
c’est celle d’un héros qui se bat contre un Comte félon et son premier Baron cynique et cruel pour délivrer la Reine outragée.
Heureusement tout finit bien, Joufroi finit par épouser sa belle après moult difficultés et péripéties.

Amis Réboussiers, à vos dictionnaires !

La Fontaine du Plan de Brie

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- Il était sourd, miro,bonimenteur, vantard

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- Un pignouf de corbac sur son trône rêvait
De puissance, de gloire, et de postérité
Lui, le petit instit, par les siens couronné
Tenait entre ses pognes enfin leur destinée.

- Il était sourd, miro,bonimenteur, vantard
Et bien trop à l'étroit dans son nouveau costard
Mais le département l'ayant mis au placard
C'est la 2C2A qui le rendit tricard.

- Alors n'y tenant plus, il sortit de ses gonds.
Comment, lui, le narcisse, être pris pour un con?
Il était le vainqueur et non pas le second!
Et sa parol' devint promesse de gascon.

- Dès lors, maître Roustan, par ses soins alerté
Ne se fit pas prier pour venir le flatter
"Que fais-tu dans ce trou, parmi ces nullités?
Viens, dans mon paradis tu as droit de cité"

- Se sentant courtisé, notre pignouf gonflait.
Tandis qu'à ses dépens la plupart persiflait
Son ego excessif n'en finissait d'enfler
Malgré les injonctions et tous les camouflets.

- Après avoir viré adjoints et conseillers,
Avec sa basse-cour il crut tout verrouiller...
Mais il n'a plus d'écho, son honneur est souillé
Et corbac et renard iront se rhabiller!

Robert