lundi 16 avril 2018

SONDAGE. Mélenchon premier opposant à Macron selon les Français

SONDAGE. Mélenchon premier opposant à Macron selon les Français

SONDAGE. Mélenchon premier opposant à Macron selon les Français

Jean-Luc Mélenchon incarne bien l'opposition à Emmanuel Macron pour 51% des Français.

Jean-Luc Mélenchon incarne bien l'opposition à Emmanuel Macron pour 51% des Français. (Reuters)

Avant sa deuxième émission en quatre jours, Emmanuel Macron affronte des oppositions résolues mais désunies. Selon un sondage Ifop pour le JDD, 51% des Français considèrent que Jean-Luc Mélenchon incarne le mieux l'opposition à au chef de l'Etat. Laurent Wauquiez est loin derrière avec 30%.

Alors qu'Emmanuel Macron a choisi de s'adresser aux Français deux fois en quatre jours pour expliquer son action - jeudi sur TF1, dimanche sur BFMTV, RMC et le site Mediapart - les leaders de la contestation donnent eux aussi de la voix. Dans deux entretiens accordés au JDD, Laurent Wauquiez et Jean-Luc Mélenchon pilonnent sans merci le chef de l'Etat et sa politique. "Le macronisme est un illusionnisme", cingle le président des Républicains, qui l'accuse de "mensonge" sur le pouvoir d'achat et d'"aveuglement" face au terrorisme. De son côté, le chef de la France Insoumise dénonce une "dérive autoritaire" de l'exécutif et l'accuse de "jeter de l'huile sur le feu" des revendications sociales. Pendant ce temps, les syndicats ne désarment pas contre la réforme de la SNCF. La troisième phase de la grève s'est terminée samedi matin. La quatrième débutera mardi soir, précédée le matin par un nouveau mouvement à Air France.…



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Edwy Plenel dévoile les coulisses de son interview d'Emmanuel Macron avec Jean-Jacques Bourdin

Edwy Plenel dévoile les coulisses de son interview d'Emmanuel Macron avec Jean-Jacques Bourdin

Edwy Plenel dévoile les coulisses de son interview d'Emmanuel Macron avec Jean-Jacques Bourdin

Le président de Mediapart explique le choix du lieu de cette interview.

AFP
Edwy Plenel (ici en 2016 à Bordeaux) dévoile les coulisses de son interview d'Emmanuel Macron avec Jean-Jacques Bourdin.

MÉDIAS - L'offensive médiatique du président se poursuit. Jusqu'à présent avare d'apparitions dans les médias, Emmanuel Macron doit accorder une interview fleuve à Mediapart, BFMTV et RMC ce dimanche 15 avril, après un entretien dans le journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut jeudi. L'interview -dont le menu risque d'être bouleversé par l'intervention française en Syrie- devrait durer au moins deux heures.

"Il va sans dire qu'il ne connaît aucune des questions qui lui seront posées (...), questions que nous sommes seuls à connaître, Jean-Jacques Bourdin et moi", a tenu à préciser le président de Mediapart Edwy Plenel, dans un billet publié samedi sur son site. Il précise "qu'aucun contact direct avec Emmanuel Macron n'a été établi" pour préparer l'interview, mais uniquement avec trois proches du président (son conseiller spécial Ismaël Emelien, son conseiller en communication Sylvain Fort et Sibeth Ndiaye, chargée des relations avec la presse).

Un cadre prestigieux et symbolique

L'interview, qui devrait servir au président de premier bilan, près d'un an après son élection, se tiendra dans un cadre prestigieux: le grand foyer du Théâtre national de Chaillot à Paris. Le lieu donne sur les jardins du Trocadéro et la Tour Eiffel, et est en outre situé symboliquement sous le Parvis des droits de l'homme. D'après Edwy Plenel, le choix du lieu a été "la seule question débattue avec nos interlocuteurs" de l'Élysée.

Plusieurs lieux ont été évoqués, comme le Collège de France et le café "Fluctuat nec mergitur" (la devise de Paris devenue slogan de la lutte contre le terrorisme après les attentats du 13-Novembre) sur la place de la République, confie le directeur de Mediapart. Finalement, le cadre plus solennel de Chaillot a été retenu "pour des raisons de symbole et de sécurité".

Et le symbole est grand. D'abord, parce que l'Onu a tenu deux assemblée générales au Palais de Chaillot après la Seconde guerre mondiale, alors qu'elle n'avait pas encore de siège permanent à New York. C'est à Chaillot, en 1948, que l'Assemblée générale des Nations unies adopte la Déclaration universelle des droits de l'homme, rappelle Edwy Plenel. "En choisissant ce lieu, c'est ce rappel que nous avons voulu faire face à des politiques autoritaires, de court terme et de courte vue, qui, prenant leurs urgences politiciennes ou idéologiques pour l'essentiel, en viennent à sacrifier l'urgence de l'essentiel: le bien-être de l'humanité, la solidarité des humains, la dignité des individus d'où qu'il viennent, quels qu'ils soient", écrit-il.

"Un dispositif d'un gros match de foot"

Alors que Jean-Pierre Pernaut avait interviewé Emmanuel Macron en face à face, sans table et au milieu d'une salle de classe dans l'école d'un petit village normand, le président et ses deux intervieweurs seront cette fois assis autour d'une table triangulaire dans le cadre majestueux de la place du Trocadéro.

8 caméras, une grue et un travelling ont notamment dû être installés dans le foyer du théâtre pour accueillir le président, comme le montre BFMTV. "C'est un dispositif d'un gros match de foot", selon le réalisateur Jérôme Revon.

Contrairement à l'interview de Jean-Pierre Pernaut, celle-ci sera "brute", selon les mots du directeur général de BFMTV Hervé Béroud, c'est-à-dire sans reportages.

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Taxe inondations - Gemapi : quatre intercos sur dix vont l'instaurer pour financer la prise de compétence


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Quatre intercos sur dix vont lever une taxe pour financer la prise de compétence

Alors que s'est ouverte au 1er janvier 2018 la prise de compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations par les intercommunalités, un quart des EPCI sondés par l'ADCF se disent prêts ou en cours de mise en oeuvre. 

Et 38 % vont instaurer une taxe pour financer cette coûteuse compétence Gemapi, qu'elles devront impérativement assumer d'ici la fin de la période transitoire au 31 décembre 2019.

Reste que ces intercommunalités ont fait le choix d'un niveau de taxe très modéré par rapport à ce que leur permet la loi. 



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Oui mais aujourd’hui le port du voile …?…?…

[VIDEO]

[VIDEO] "Quand nos mamans portaient le voile catholique" : l'histoire fantasmée de Castaner

Christophe Castaner en service après-vente. Invité ce lundi 16 avril de RTL Matin, le délégué général de la République en Marche (LREM) est revenu sur plusieurs passages de l'interview d'Emmanuel Macron dimanche soir par Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel. Notamment celui sur le voile islamique, au sujet duquel le président de la République a déclaré que « dans la République, nous devons le tolérer », tout en critiquant l'inégalité entre les sexes qu'il induit : « Ce n'est pas conforme à la civilité dans notre pays, c'est-à-dire au rapport qu'il y a entre les hommes et les femmes ».

Il y a quelques années, quand en France, y compris nos mamans portaient un voile, portaient le voile catholique, on ne se posait pas la question.

Christophe Castaner

Alors, le port du voile signe-t-il par essence une supériorité de l'homme sur la femme ? En réponse à cette question, le chef de LREM surprend doublement, en prenant ses distances avec le chef de l'Etat et en livrant cette réplique : « On s'est posé la question, il y a quelques années, quand toutes les femmes catholiques portaient un voile ? Je ne crois pas. » Et Castaner fait référence à une époque vraiment récente, puisqu'il précise sans sourciller : « Il y a quelques années, quand en France, y compris nos mamans portaient un voile, portaient le voile catholique, on ne se posait pas la question ».

Christophe Castaner étant né en 1966, il semble donc dater le port d'un voile par « toutes les femmes catholiques » aux années 1950-1960. Or, à cette époque, seules les nonnes se couvraient les cheveux. Les croyantes les plus rigoureuses - et donc pas « toutes » - se contentaient de se conformer au code de droit canonique de 1917 en arborant, à la messe, ce qu'on appelle une mantille, c'est-à-dire une longue écharpe de soie ou de dentelle. Cette règle a d'ailleurs été abandonnée dans le code de droit canonique de 1983. A l'extérieur de l'Église en revanche, le port d'un « voile catholique » n'a jamais été généralisé en France. Ce qui n'exempte évidemment pas la religion catholique d'une dimension patriarcale mais montre que le raisonnement de Christophe Castaner est complètement à côté de la plaque.

"Quand nos mamans portaient le voile catholique" : l'histoire française fantasmée de Christophe Castaner http://www.marianne.net/politique/quand-nos-mamans-portaient-le-voile-catholique-l-histoire-francaise-fantasmee-de 

— Marianne (@MarianneleMag)

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Jean-Pierre Pernaut : des likes d'extrême droite sur son Facebook

Jean-Pierre Pernaut : des likes d'extrême droite sur son Facebook

Jean-Pierre Pernaut : des likes d'extrême droite sur son Facebook

Jean-Pierre Pernaut : des likes d'extrême droite sur son Facebook JEAN PIERRE PERNAUT - Voilà une information qui pourrait causer du tort au présentateur de JT de 13h de TF1. Le site Buzzfeed a découvert que le journaliste possède un compte Facebook sur lequel apparaîtraient des publications de la fachosphère.

[Mis à jour le 12 avril 2018 à 17h22] Irréprochable Jean-Pierre Pernaut ? Pas si sûr... Le journaliste, qui a interviewé Emmanuel Macron ce jeudi 12 avril, possède donc deux comptes Facebook distincts : un professionnel et un personnel. Le premier lui permet de faire la promotion de son JT de 13h, tandis que l'autre serait utilisé pour évoquer "le sport automobile" ou "relayer la promo de sa femme" Nathalie Marquay, ancienne Miss France. Selon le journaliste David Perrotin du site Buzzfeed, le Facebook personnel du présentateur du JT de 13h de TF1 serait aussi rempli de publications politiques, dont certaines véhiculeraient apparemment "des idées proches de l'extrême droite et parfois complotistes". Dans son enquête, le site Buzzfeed précise que le groupe TF1 lui a confirmé que le Facebook personnel de Jean-Pierre Pernaut est bel et bien authentique et que les publications et likes présents dessus sont réels. Le site spécialisé dans les médias précise dans son article que "de nombreux posts politiques anti-Macron, antimigrants ou des mèmes issus de l'extrême droite" seraient visibles sur le Facebook du journaliste.

Des likes et publications complotistes anti-immigration ?

Par ailleurs, David Perrotin de Buzzfeed précise que Jean-Pierre Pernaut serait abonné à de nombreuses pages (103 au total), dont celles de trois hommes politiques bien connus du grand public : David Douillet, Christian Estrosi et "Nicolas Sarkozy Forever". Dans la longue enquête publié par Buzzfeed, il est dit que Jean-Pierre Pernaut évoquerait très souvent les problématiques d'immigration sur son Facebook, ainsi que des propos complotistes ou encore proche des idées d'extrême droite. A l'heure où nous écrivons ces lignes, le journaliste de TF1 n'a pas répondu à cet article.

Des publications islamophobes ?

Buzzfeed note aussi que certains likes présents sur le Facebook de Jean-Pierre Pernaut seraient adressés à des publications de la page "Riposte laïque", considéré comme un site islamophobe. Ce dernier utilise régulièrement l'expression "Padamalgam", qui est courante sur les pages de la fachosphère. 

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