mardi 28 août 2018

Nouveau commentaire sur Les chasseurs obtiennent la baisse du prix du perm....


Milo a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Les chasseurs obtiennent la baisse du prix du perm..." :

«Chasseurs, premiers écologistes de France?» voilà une question iconoclaste à laquelle une réponse va varier d'une région à l'autre, d'un département à l'autre, d'une commune à l'autre et d'une vallée à l'autre... suivant les espèces présentes sur les territoires.
"Actuellement, la liste des espèces chassables, qui compte une soixantaine d'oiseaux et de mammifères, de la gélinotte des bois à l'oie cendrée en passant par le blaireau et le sanglier, est figée. La nouvelle « gestion adaptative », dont le principe avait été retenu dans le plan biodiversité présenté en juillet par Nicolas Hulot, repose sur un renforcement de la collecte des données sur l'état de conservation des espèces et sur les prélèvements des chasseurs."
« En France, on chasse 64 espèces différentes d'oiseaux » alors que, dans « le reste de l'Europe, c'est 14 espèces. Et sur les 64 espèces, il y en a 20 qui sont sur la liste rouge de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN) », a dénoncé lundi sur BFM TV le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain-Dubourg. Le militant plaide pour que la chasse de toutes les espèces sur la liste UICN soit immédiatement interdite, comme la tourterelle des bois."

Il faut dire que beaucoup d'équipes de chasseurs sont accrédités de l'appellation "Association Loi 1901" et sont en droit de pouvoir bénéficier d'un local mis à disposition par les communes, comme toute association a "but non lucratif"...
Et c'est peut-être là que l'ambiguïté commence. Le monde rural a intégré cette notion de chasse comme un fait intrinsèquement «traditionnel». Mais les citadins, qui sont beaucoup plus distants de cette réalité émettent des avis beaucoup plus critiques, ou en tout cas, plus nuancés.
En zone méditerranéenne, ce sont les sangliers qui représentent le gros de la chasse vu leur prolifération. Des dégâts ont été observés l'an passé, en année très sèche, jusqu'aux abords des villes dans les espaces verts, notamment à Marseille, des lieux régulièrement arrosés. D'où peut-être, l'offensive publicitaire lancée dans cette direction.
De là, à se qualifier de "premiers écologistes" c'est franchir le rubicon sans s'exonérer de leurs propres erreurs dans la gestion de la faune sauvage : les sangliers sont la marque d'une irresponsabilité flagrante...
Loin de vouloir déconsidérer l'ensemble de cette communauté qui adopte des attitudes conformes, une poignée de margoulins s'autorise des passe-droits qui n'ont plus de liens avec une gestion saine et rationnelle des écosystèmes.

DIRECT. Le porte-parole du gouvernement dénonce un manque de "courtoisie" de Nicolas Hulot, qui n'avait pas prévenu Emmanuel Macron de sa démission

DIRECT. Le porte-parole du gouvernement dénonce un manque de "courtoisie" de Nicolas Hulot, qui n'avait pas prévenu Emmanuel Macron de sa démission

DIRECT. Le porte-parole du gouvernement dénonce un manque de "courtoisie" de Nicolas Hulot, qui n'avait pas prévenu Emmanuel Macron de sa démission

Benjamin Griveaux a regretté que Nicolas Hulot n'ait averti à l'avance de sa décision ni le président Emmanuel Macron ni le Premier ministre Edouard Philippe.

Ce qu'il faut savoir

Coup de tonnerre en cette fin d'été. Nicolas Hulot a annoncé sur France Inter, mardi 28 août, son départ du gouvernement"Ce moment douloureux, de tristesse n'est sous le coup d'aucune colère, c'est un acte de sincérité", a-t-il déclaré. Il a précisé qu'il avait fait une croix sur ses ambitions politiques.

Une annonce surprise. Le ministre de la Transition écologique a expliqué ne pas avoir prévenu le président de la République ni le Premier ministre de sa démission. "Ce n'est pas très protocolaire", a-t-il concédé. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a regretté "un manque de courtoisie".

"Pas réussi à convaincre". Nicolas Hulot a affirmé qu'"on ne se donne pas les moyens de nos objectifs (...). Le nucléaire, cette folie inutile dans laquelle on s'entête. Là aussi, je n'ai pas réussi à convaincre." Selon l'écologiste, "la remise en cause d'un modèle agricole dominant n'est pas là, c'est toujours la recherche de la croissance à tout crin."

 Manque de soutien. Nicolas Hulot a expliqué ne pas s'être senti soutenu. "Je ne pars pas par manque d'énergie", a-t-il confié.

Hulot quitte la vie politique. "Ne me voyez aucune ambition politique. C'est terminé." Nicolas Hulot annonce qu'il quitte la vie politique après sa démission surprise du gouvernement.

Quand le candidat Macron promettait de "préserver le niveau de vie des retraités"

Quand le candidat Macron promettait de "préserver le niveau de vie des retraités"

Quand le candidat Macron promettait de "préserver le niveau de vie des retraités"

Avec la désindexation des pensions de retraite sur l'inflation, le président Macron revient sur une promesse de campagne.

Après la hausse de la CSG ponctionnant depuis janvier les pensions supérieures à 1200 euros, ce sont désormais tous les retraités (à l'exception des bénéficiaires du "minimum vieillesse") qui subiront une perte de pouvoir d'achat face à l'inflation, comme l'a calculé le HuffPost dans le détail. Mais contrairement à l'augmentation de la CSG clairement annoncée pendant la présidentielle, le candidat Macron n'avait jamais dit que la revalorisation des pensions ne suivrait pas la hausse des prix. Tout au contraire, l'ancien ministre de l'Économie affirmait en mars 2017 sur France 2 au sujet des retraités qu'"il n'y aura pas de perte de pouvoir d'achat" s'il était élu. "Le niveau de vie des retraités, on doit le préserver" annonçait-il même dans un clip de campagne vantant les mérites de son projet de réforme des retraites, comme le montre notre vidéo en tête d'article.

Lors du débat organisé par TF1 en mars 2017, Emmanuel Macron reprochait même à François Fillon (LR) de vouloir "faire des économies sur le dos des retraités" dans son projet présidentiel. Pourtant un an et demi plus tard, Édouard Philippe, le Premier ministre d'Emmanuel Macron, met l'accent sur les économies à réaliser afin de contenir les déficits publics. Et de faire peser notamment "sur le dos des retraités" le prix de la rigueur budgétaire.

Les chasseurs obtiennent la baisse du prix du permis - Le Point

Les chasseurs obtiennent la baisse du prix du permis - Le Point

Les chasseurs obtiennent la baisse du prix du permis

Le prix du permis national de chasse sera divisé par deux, comme le réclamaient les chasseurs, a indiqué l'Élysée lundi.

En France, il est possible de chasser 64 especes d'animaux.

En France, il est possible de chasser 64 espèces d'animaux.

© Photo Stephane GUIOCHON / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP/ Photo Stephane GUIOCHON

À l'occasion de la deuxième réunion à haut niveau sur la chasse en six mois, Emmanuel Macron, qui a plusieurs fois exprimé son soutien à la pratique de la chasse, a donné son accord à la baisse du permis national de 400 à 200 euros, selon la Fédération nationale de la chasse (FNC) et l'Élysée. Le permis national, contrairement au permis départemental, permet de chasser sur tout le territoire. Il n'est possédé que par environ 10 % des quelque 1,2 million de Français qui pratiquent la chasse chaque année, selon la FNC.

Cette baisse, qui n'est pas une surprise dans la mesure où le président avait déjà donné en février son feu vert à une réflexion sur le sujet, n'est pas nécessairement une préoccupation majeure pour les défenseurs de l'environnement. Ces derniers s'inquiètent surtout de la façon dont sera mise en place la nouvelle gestion des espèces chassables. Lors de la réunion de lundi, à laquelle participaient le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, et le président de la FNC, Willy Schraen, la liste de six premières espèces qui seront concernées d'ici à la fin de l'année par cette « gestion adaptative » a été annoncée, notamment les oies cendrées, les courlis cendrés et les grands tétras, selon l'Élysée.

Vers un allongement de la liste des animaux à chasser ?

Actuellement, la liste des espèces chassables, qui compte une soixantaine d'oiseaux et de mammifères, de la gélinotte des bois à l'oie cendrée en passant par le blaireau et le sanglier, est figée. La nouvelle « gestion adaptative », dont le principe avait été retenu dans le plan biodiversité présenté en juillet par Nicolas Hulot, repose sur un renforcement de la collecte des données sur l'état de conservation des espèces et sur les prélèvements des chasseurs.

Pour « éclairer » les décisions pour chaque espèce, un conseil scientifique doit être mis en place prochainement. Les chasseurs espèrent ainsi que certaines espèces aujourd'hui protégées, comme les cormorans qui selon eux ont proliféré ces dernières années, pourront être ajoutées à la liste. Une perspective dénoncée par les défenseurs de l'environnement qui voudraient que la nouvelle formule ne concerne que les espèces aujourd'hui chassables mais qu'ils considèrent comme en danger et dont ils voudraient réduire les quotas autorisés.

La création d'une police rurale

« En France, on chasse 64 espèces différentes d'oiseaux » alors que, dans « le reste de l'Europe, c'est 14 espèces. Et sur les 64 espèces, il y en a 20 qui sont sur la liste rouge de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN) », a dénoncé lundi sur BFM TV le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain-Dubourg. Le militant plaide pour que la chasse de toutes les espèces sur la liste UICN soit immédiatement interdite, comme la tourterelle des bois.

La réforme prévoit également la création d'une police rurale pour contrôler les prélèvements des chasseurs, mais aussi les dépôts sauvages d'ordures par exemple. Alors que la saison de la chasse ouvre progressivement partout en France d'ici à fin septembre, les chasseurs lancent mardi une grande campagne de communication dans les transports en commun des grandes villes avec cette question : « Les chasseurs, premiers écologistes de France ? »

Question à laquelle ils répondent « oui », dénonçant l'« image caricaturale » attribuée par les anti-chasse et les « méconnaissances » du grand public sur un « loisir millénaire » qui, selon eux, œuvre à la conservation des espèces. Un avis que ne partagent pas les défenseurs des animaux comme la Fondation Brigitte Bardot.

« La France ne doit pas rester l'éternelle lanterne rouge de la condition animale, il faut arrêter de se coucher devant les chasseurs ! » a dénoncé lundi l'organisation sur Twitter, alors que sa présidente avait récemment qualifié Nicolas Hulot de « trouillard » sur ce dossier et appelé à sa démission.

Non, le téléphone fixe ne va pas disparaître

Non, le téléphone fixe ne va pas disparaître

Non, le téléphone fixe ne va pas disparaître

Si la fin du réseau téléphonique commuté est bien programmée, ce changement devrait être transparent pour les clients. Ils pourront continuer à téléphoner comme avant mais en utilisant désormais la voix sur IP.

Un téléphone fixe.
Gigaset

C'est la panique. Depuis ce week-end, certaines personnes âgées tremblent à l'idée de voir disparaître leur bon vieux téléphone fixe dont la fin a été annoncée ce week-end par le journal Le Parisien. Pourtant, les combinés ne sont absolument pas menacés. Les Français pourront continuer à utiliser leur téléphone fixe dans les années à venir sans être obligés de s'acheter un ordinateur ou de « se mettre à Internet ». Ce qui va changer, c'est la façon dont seront acheminées leurs communications.

Un changement de technologie

Aujourd'hui en France, 9,4 millions de Français possèdent encore, d'après Orange, une ligne téléphonique sans accès à Internet. Ces clients utilisent le réseau téléphonique commuté (RTC), une technologie mise au point à la fin du XIXè siècle et qui s'est généralisée tardivement dans les foyers dans les années soixante-dix. L'adjectif « commuté » fait référence au commutateur central établissant le lien et réservant un canal de communication entre deux téléphones. Ce réseau historique est entretenu par Orange mais utilisé par tous les opérateurs. La nouveauté, c'est la date officielle de l'arrêt de la commercialisation de nouvelles lignes RTC : Orange la fixe au 15 novembre 2018. Mais l'idée est bien de procéder à l'extinction totale du réseau RTC à partir de fin 2023 et de faire basculer progressivement les clients du RTC à la voix sur IP. Désignée aussi par VoIP, cette technologie utilise un protocole TCP/IP créé pour Internet et est déjà utilisée pour téléphoner par une majorité de Français bénéficiant d'une box Internet.
Précisons en tous cas qu'il n'est pas question de faire disparaître le réseau cuivre encore indispensable au fonctionnement de l'ADSL.

Une box avec seulement de la voix sur IP

L'Arcep avait déjà annoncé en 2016 qu'elle ne s'opposerait pas à la décision d'Orange, à partir du moment où les clients seraient prévenus cinq ans à l'avance du changement de technologie. L'opérateur historique a déjà procédé à des tests dans le sud de la Bretagne et compte proposer en remplacement une box voix sur IP qui existe déjà. Il suffira de raccorder son téléphone fixe à ce petit boîtier pour téléphoner comme avant. Les autres opérateurs proposeront probablement le même type de dispositif. Les tarifs des communications resteront les mêmes. Rappelons qu'Orange propose des lignes fixes seules à partir de 17,96 euros par mois. Il reste encore à savoir si le prix de la box sera imputé aux abonnés.

Signalons enfin qu'Orange reste l'opérateur chargé du service universel. L'accès à un service téléphonique abordable pour tous et aux mêmes conditions n'est donc pas menacé. L'AFUTT (Association française des utilisateurs de télécommunications) a cependant déjà exprimé des craintes sur le sujet. « La plus grosse inquiétude concerne les ventes forcées et abus de faiblesse auprès de personnes isolées fragiles ou âgées qui constituent un contingent important des abonnés au téléphone fixe actuellement », a mis en garde l'association dans un communiqué de presse.