mardi 28 mai 2024

À Paris, la « barbarie » des frappes à Rafah dénoncée par des milliers de manifestants

https://www.huffingtonpost.fr/france/video/a-paris-la-barbarie-des-frappes-a-rafah-denoncee-par-des-milliers-de-manifestants_234589.html

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Et Bibi qui parle d'"accident tragique", preuve d'une volonté délibérée...
Le terme d'incident aurait atténué un peu la tragédie...
Mais Bibi ne fait pas dans la nuance. C'est là toute la barbarie d'un génocidaire !!

Anonyme a dit…

QUAND BIBI S'EN BAT L'ENCLAVE !

"Il a fallu près de vingt heures pour que le gouvernement israélien déplore, lundi 27 mai, la mort de civils palestiniens dans le bombardement meurtrier, la veille, d’un village de tentes sur la côte de Gaza. Dans une rare concession, face à une vague d’indignation à l’étranger, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a déploré dans la soirée, devant le Parlement israélien, un « accident » ou une « erreur tragique », usant d’un mot hébreu qui recouvre ces deux traductions, et qui désigne en l’occurrence une procédure fautive. Entre-temps, seul le bureau du procureur militaire avait exprimé des regrets pour ces morts civiles.

Des journalistes affiliés à la droite radicale israélienne, soutiens acharnés du premier ministre, avaient pour leur part suscité la consternation en saluant ces frappes et l’incendie qu’elles ont causé, au soir où Israël célébrait Lag Baomer, fête juive des feux de joie et de la fin des deuils, propice aux vœux.

Ce drame a été rapidement suivi d’un regain inquiétant de tensions à la frontière avec l’Egypte : lundi, des échanges de feu entre soldats israéliens et égyptiens ont eu lieu près du poste-frontière de Rafah, fermé depuis que l’armée s’est arrogé le contrôle de sa partie palestinienne, le 6 mai. Un soldat égyptien a été tué. Les deux gouvernements ont peu commenté l’événement, paraissant chercher à en minimiser la portée.

Selon le ministère de la santé à Gaza, l’attaque sur le camp de tentes a fait 45 morts et 249 blessés. Un tel bilan n’est pas exceptionnel dans cette guerre, même si le décompte quotidien des morts a perdu de l’ampleur depuis le printemps. L’armée frappe par ailleurs régulièrement les zones peuplées de la région de Rafah, y compris depuis l’assaut terrestre qu’elle y mène depuis le 6 mai, afin de se rendre maître de la frontière entre Gaza et l’Egypte. Mardi, ces frappes se sont poursuivies dans le centre et l’ouest de la zone.

L’armée nie avoir frappé la « zone sûre »

"Cependant les images terrifiantes de cet incendie, celles du corps sans tête d’un enfant porté par un homme en pleurs – dont Le Monde, interdit d’accès à l’enclave comme l’ensemble de la presse internationale, n’a pu vérifier l’authenticité –, et celles de déplacés brûlés par le plastique en fusion de leurs tentes, ont suscité un choc, à l’heure où Israël prétend encore mener une opération lente et prudente à Rafah.

En trois semaines, l’Etat hébreu a accompli le déplacement forcé de population le plus massif de sa guerre, après le dépeuplement de la moitié nord de l’enclave, fin 2023. L’armée a chassé 1 million de personnes de Rafah, pour la plupart des familles déjà déplacées à plusieurs reprises d’autres abris éphémères. Au passage, elle a fait voler en éclats la fragile architecture d’aide internationale qui s’y était basée au fil des mois, mettant en péril les distributions humanitaires dans l’ensemble de l’enclave."
(…)


https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/28/nouvelles-frappes-sur-rafah-malgre-l-indignation-suscitee-par-le-bombardement-meurtrier-d-un-camp-de-refugies_6236014_3210.html

Anonyme a dit…

« Ce serait une médaille d’avoir une sanction »

"C’est à ce moment-là que Sébastien Delogu s’est levé en brandissant le drapeau palestinien. Face au tumulte, la présidente Yaël Braun-Pivet a suspendu la séance et convoqué un bureau de l’Assemblée qui va discuter immédiatement d’une possible sanction du député des Bouches-du-Rhône. Quatre types de sanction peuvent être appliqués, le rappel à l’ordre, le rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal, la censure et la censure avec exclusion temporaire.

Alma Dufour s’est exprimée sur LCP lors de la suspension de séance pour dire que l’action n’avait pas été concertée avec le groupe mais qu’elle en était « fière ».

Sorti de l’hémicycle, le député mis en cause a assumé son geste : « Je me pose la question, aujourd’hui, en brandissant un drapeau palestinien, est-ce qu’enfin le président de la République va se réveiller et se dire qu’il faut cesser de vendre des armes, » a-t-il argué, accusant la France d’être complice de ce qu’il se passe en Palestine. « Je me fous complètement de la sentence que va me donner le bureau de l’Assemblée, ça serait une médaille pour moi d’avoir une sanction » a-t-il assuré."
(…)


https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/le-depute-lfi-sebastien-delogu-brandit-un-drapeau-de-la-palestine-dans-l-hemicycle-de-l-assemblee-nationale_234627.html

Anonyme a dit…

SCANDALE ! UN DRAPEAU PALESTINIEN A L'ASSEMBLÉE !
Michelle Tirone



https://youtu.be/zRPMNyS-n0c?si=SFcABA3i7v0WeISR



Lors des questions au gouvernement et parce que celui-ci n'agit en rien contre le massacre des Palestiniens, le député LFI Sébastien Delogu a brandi un drapeau palestinien.

Son directeur de cabinet écrira sur Tweeter/X :
"Quand l’injustice devient loi, la résistance est un devoir, autrement dit , du mauvais côté du règlement, mais du bon côté de l’Histoire ! "

Anonyme a dit…

NORMALE SUP : "L'ÉLITE" DU PAYS SE RÉVOLTE POUR GAZA
BLAST, Le souffle de l'info



https://youtu.be/B7Cbjog5iSQ?si=w3LJmE3Odldrg5cW



Durant 5 jours, la cour de l’École normale supérieure de Paris a été occupée par un petit groupe d'étudiants. Les normaliens demandaient notamment la fin des partenariats de leur université avec des universités israéliennes qui alimentent la destruction de Gaza en créant du matériel pour l'armée. Des premiers jours de l'occupation à leur expulsion par les forces de l'ordre, Blast, en exclusivité, a pu filmer de l’intérieur le mouvement et obtenir la parole, rare, de ces enseignants-chercheurs et doctorants qui se mobilisent pour la cause palestinienne.

Journalistes : Yanis Mhamdi, Ibrahim Benaissa
Images : Yanis Mhamdi, Ibrahim Benaissa
Montage : Camille Chalot
Traduction : Nada Abou El Amaim
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert