jeudi 27 mars 2025

Alexandre Avril, les faux-semblants d'une étoile montante réac

Il y a les jeunes pousses promises à un bel avenir qui, derrière un visage souriant, cachent leurs penchants racistes. Les cadres qui vont chercher en Israël des gages de dédiabolisation, tout en prenant soin de ne pas emmener dans leurs valises leurs proches au passé trop antisémite. Il y a enfin ces dîners où toutes les (extrêmes) droites germanopratines se retrouvent dans une ambiance de franche camaraderie. Il y avait bien besoin de boire un coup pour se remonter le moral car, en attendant, Jordan Bardella a perdu le procès intenté contre Libé qui a révélé des éléments gênants sur son passé d'employé fictif au Parlement européen. Et il y avait aussi des milliers de gens dans la rue pour continuer à dire non aux idées d'extrême droite. 

Alexandre Avril (Photo Vincent Isore/IP3)

L'ENQUÊTE

Qui est Alexandre Avril, nouvelle étoile réac ?

Poussé par les médias Bolloré et le milliardaire réac Pierre-Edouard Stérin, le jeune maire de Salbris, dans le Loir-et-Cher, pose en «gaulliste social». Il est pourtant lié, parfois intimement, aux sphères les plus radicales de l'extrême droite.

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Marion Maréchal et Jordan Bardella le 4 juin 2024, lors du débat pour les élections européennes. (Photo Denis Allard/Libération)

LA MARE AUX DROITARDS

Jordan Bardella et Marion Maréchal en Israël, entre opération dédiabolisation et malaise

Des élus d'extrême droite au chevet d'un régime en pleine dérive autocratique : le scénario manquerait d'originalité si le pays en question n'était pas Israël et ses deux cautions le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, et la petite-fille préférée de feu Jean-Marie Le Pen, Marion Maréchal. Mais leur venue n'est pas sans créer le malaise au sein de la communauté juive de France et de la gauche israélienne.

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Députés RN, complotistes, journalistes du «JDD» et chanteur néofasciste : à Paris, la soirée secrète de toutes les extrêmes droites

Le patron de Radio Courtoisie a organisé jeudi 20 mars à Paris la troisième édition des «soupers de la Doyenne», un format qui doit permettre aux activistes les plus radicaux de fréquenter les cadres les plus fréquentables de l'extrême droite. Voire plus si affinités. Nos révélations. 

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Assistants parlementaires fictifs du RN : Jordan Bardella perd son procès contre «Libération»

Il est permis d'écrire que l'actuel président du RN a été un «assistant parlementaire fantôme» : c'est la justice qui l'a dit, vendredi 21 mars, déboutant Bardella qui attaquait le titre de l'un de nos articles à son sujet. 

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Tweets racistes et montages porno : Louis Bopéa, un militant RN aux deux visages

Adepte des montages porno, Louis Bopéa est surtout un influenceur raciste. Mais c'est aussi un militant RN, qui a occupé des responsabilités et œuvré y compris pour la campagne présidentielle de Marine Le Pen. Un chic type. 

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Le négationniste Vincent Reynouard alors âgé de 38 ans, en 2007. (Photo Frederck Florin/AFP)

À LA BARRE

Vincent Reynouard, néonazi et négationniste, condamné à un total de 12 mois de prison

«Pape» des négationnistes français, Vincent Reynouard a été de nouveau reconnu coupable de contestations de crimes de guerre, contestation de crime contre l'humanité et provocation à la haine raciale mercredi. En cause, des vidéos où il qualifiait la Shoah «d'histoire mensongère» et niait la responsabilité des SS dans le massacre d'Oradour-sur-Glane.

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(Photo Anne-Christine Poujoulat/AFP)

ÇA ARRIVE PRÈS DE CHEZ VOUS

A Angers, des syndicalistes de l'Unef agressés par une bande d'extrême droite

«Nous avons été pris pour cible parce que syndicalistes.» Des militants de l'Unef ont été agressés par des activistes d'extrême droite, vendredi 14 mars au soir à Angers, alors qu'ils passaient une «simple soirée entre amis» dans le centre-ville. «C'est quoi la prochaine étape  s'interroge une des victimes retrouvée par Libé.

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A Lyon, des néonazis attaquent des antifascistes

Bâtons, bombes lacrymogènes et même un chien… Une bande de néonazis a attaqué des militants de gauche de la Jeune garde antifasciste en marge de la manifestation contre les idées d'extrême droite, samedi à Lyon. Si les nervis ont bandé les muscles et assuré avoir remporté une victoire digne d'un blitzkrieg sur leurs canaux de propagande, des images filmées par des riverains les montrent à l'inverse fuir en ordre dispersé. L'attaque a été revendiquée sous l'appellation «Guignol squad», bannière utilisée par l'extrême droite lyonnaise pour vanter ses violences, des identitaires aux nationalistes révolutionnaires en passant par les hooligans racistes. 

L'influenceuse d'extrême droite Mila Orriols, proche des identitaires du Collectif Némésis, a publié samedi sur son compte Instagram une photo d'elle avec les membres du même «Guignol Squad». L'un d'eux fait un signe de reconnaissance néonazi de sa main gauche. Quant à Mila, elle pose avec un foulard de la Jeune garde dérobé aux antifascistes. «Merci pour le matos, écrit-elle en légende, où elle a identifié le député NFP Raphaël Arnault, figure de la Jeune garde. On leur souhaite de se remettre de cette humiliation.» Le tout accompagné d'un emoji symbolisant une goutte de sang.

 

Alice Weidel, le 13 mars à Berlin. (Photo Tobias Schwarz/AFP)

EXTRÊME DROITE SANS FRONTIÈRES

Allemagne : Alice Weidel, cheffe de meute de l'extrême droite au Bundestag

«Alice für Deutschland» était le slogan de sa campagne, celui des «chemises brunes» était «Alles für Deutschland». Tout sauf un hasard. Alice Weidel, leader de l'AfD, le premier parti d'opposition au Bundestag, est à la tête du plus puissant parti d'extrême droite allemand depuis la Seconde Guerre mondiale. Ella a retrouvé les bancs du Parlement aux côtés de son camarade Matthias Helferich qui se définit comme le «visage sympa du national-socialisme».

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Aux Etats-Unis, pourquoi Donald Trump veut supprimer le département de l'Education

Le président américain a signé jeudi un décret censé «démanteler» cette agence fédérale que les conservateurs attaquent depuis sa création. En 2023, il l'avait décrite comme étant infiltrée par des «radicaux, des fanatiques et des marxistes»

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Dans le cortège parisien, samedi. (Boby/Libération)

LIGNES DE FRONT

«Ça démocratise la lutte contre l'extrême droite» : à Paris, une manifestation dans le calme contre le racisme

Au lendemain de la journée mondiale de lutte contre le racisme, plus de 180 cortèges animés par des syndicats, des associations et des partis politiques de gauche ont défilé partout en France, ce samedi 22 mars, avec l'objectif d'élever la voix contre la montée de l'extrême droite.

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La France ne doit pas livrer le militant antifasciste Rexhino Abazaj à Viktor Orbán

Laurent Binet, Annie Ernaux, Eva Joly, Barbara Stiegler et Eric Vuillard demandent la libération du militant antifasciste albanais de 32 ans menacé d'extradition vers la Hongrie. Le pays n'a pas fourni d'éléments probants prouvant qu'une justice impartiale attend Rexhino Abazaj. Alors que les actes dont on l'accuse, des violences contre des néonazis qu'il conteste, relèvent d'un délit de coups et blessures ayant entraîné moins de huit jours d'arrêt de travail, il encourt jusqu'à vingt-quatre ans de prison. 

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Une newsletter hebdomadaire réalisée par le service politique de Libération

Frontal #84 par Dominique Albertini, Tristan Berteloot, Maxime Macé, Nicolas Massol et Pierre Plottu, avec Lucie Alexandre, Christophe Bourdoiseau, Benjamin Delille et Samuel Ravier-Regnat.

 
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

LA CENSURE : ELLE REVIENT et elle n'est pas contente
Pure Politique


https://youtu.be/7e6gzOoCmRU?si=CUBt5Nx-0GIf9qbh


La gauche et l’extrême droite qui ont des envies de censure, même si les socialistes trainent des pieds, François Bayrou secoué dans sa bonne ville de Pau et les confidences du député André Chassaigne sur ses 27 années de mandat. C’est le sommaire de ce numéro 110 du Bourbon de Serge.

Journaliste : Serge Faubert
Images : Benjamin Danan
Édition : Maxime Hector