samedi 20 avril 2019

J’ai refusé de signer ma déclaration parce qu’il y avait des informations contradictoires: ils écrivaient que j’étais sans profession, sans ressources puis plus bas que j’étais photographe et combien je gagnais





Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Acte 23 des «gilets jaunes»: «Les ultra jaunes son..." :

« (...) Alexis Kraland a été placé en garde à vue du chef de «participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations».

«Je tiens à préciser que durant toute ma garde à vue, je n'ai pas eu de notifications de mes droits à appeler un avocat ou un médecin, explique l'intéressé. J'ai passé environ 8 heures et quart en garde à vue. J'ai refusé de signer ma déclaration parce qu'il y avait des informations contradictoires: ils écrivaient que j'étais sans profession, sans ressources puis plus bas que j'étais photographe et combien je gagnais. Quand j'ai demandé à voir un médecin pour ma main, qui finalement n'a qu'un bleu, ils m'ont dit que s'ils en appelaient un, ils en profiteraient pour lui demander de me faire un test urinaire. J'ai aussi refusé de donner mon ADN et mon code de téléphone. Ils n'ont pas insisté».

Finalement, Alexis Kraland a été libéré peu avant 20 heures. (...)»


https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/20/gilets-jaunes-la-presse-a-t-elle-ete-ciblee-par-les-forces-de-l-ordre-lors-l-acte-23-a-paris_1722565

8 commentaires:

Anonyme a dit…

«Les journalistes ont également reçu le soutien l’Ordre des avocats de Paris. “Le barreau de Paris condamne les arrestations et les agressions de journalistes lors des manifestations d’aujourd’hui. La liberté de la presse, comme celle de manifester, sont fondamentales et doivent être respectée ”, a tweeté l’organisation.»


https://m.huffingtonpost.fr/entry/acte-23-gilets-jaunes-deux-journalistes-interpelles_fr_5cbba2f5e4b032e7ceb90f6f

Anonyme a dit…

«Deux journalistes indépendants qui couvraient la manifestation ont été interpellés samedi à Paris, et deux autres ont été blessés à Toulouse par des grenades ou des flash-balls.» (...)


https://www.lexpress.fr/actualite/societe/acte-23-des-gilets-jaunes-vagues-de-critiques-apres-l-arrestation-de-deux-journalistes_2074148.html

Anonyme a dit…

«L'Acte XXIII des «gilets jaunes» s'est révélé rythmé de tensions et d'échanges violents entre certains manifestants et les forces de l'ordre. Découvrez cette manifestation à travers les images de nos journalistes Thibault Izoret et Sacha Benitah.»

[Où l'on aperçoit la tête de Gaspard Glanz arrêté à République,fondateur de l’agence Taranis News, et spécialiste bien connu des conflits sociaux, a été interpellé violemment place de la République, dans l’après-midi.]

http://video.lefigaro.fr/figaro/video/gilets-jaunes-acte-xxiii-la-manifestation-en-camera-embarquee/6028357854001/

Anonyme a dit…

«Cette vidéo vient confirmer le témoignage du photojournaliste Maxime Reynié, qui dans notre précédent article, indiquait qu’avant son interpellation Gaspard Glanz avait apostrophé les forces de l’ordre suite à une «petite embrouille» causée par un jet de projectile.

L'auteur de la vidéo, Nicolas Mercier, habitué des manifestations des gilets jaunes, s'étonne de la réaction des forces de l'ordre : «Des gilets jaunes qui insultent des policiers, il y en a tout le temps, et il ne se passe souvent rien du tout. Là, on a un journaliste, reconnaissable à sa tenue, qui reçoit visiblement une grenade, et fait un doigt d'honneur après avoir été bousculé alors qu'il demande des comptes au commissaire»

Dimanche, après plus de 24 heures de garde à vue, le père du journaliste indiquait sur Twitter ne pas avoir de nouvelles de son fils. Il a lancé une pétition pour sa libération et pour le retrait de la fiche S, dont fait l'objet le journaliste.» (...)

https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/21/acte-xxiii-des-gilets-jaunes-pourquoi-le-journaliste-gaspard-glanz-a-t-il-ete-interpelle_1722650

Anonyme a dit…

(...) "On commence à se poser des questions : est-ce qu'il n'y a pas une volonté déterminée d'intimider notamment les photographes sur le terrain? On a l'impression que certains sont ciblés", s'interroge le 1er secrétaire national du SNJ, Vincent Lanier, auprès de l'AFP. "On est sur une pente très dangereuse par rapport à la liberté d'informer, c'est la liberté de la presse qui est menacée."

"Le nombre d'incidents depuis le début du mouvement des Gilets jaunes qui visent autant des journalistes professionnels et non professionnels clairement identifiés 'Presse' au moment où ils sont en train de filmer ou photographier entrave le travail de la presse et limite de facto la captation d'images de ces événements qui sont par nature d'un intérêt crucial pour le public", déplore Catherine Monnet, rédactrice en chef adjointe de RSF.»

https://www.lejdd.fr/Societe/gilets-jaunes-apres-larrestation-de-deux-journalistes-rsf-denonce-des-atteintes-a-la-liberte-dinformer-3894238

Anonyme a dit…

"On est choqué par la répression générale qui s'abat sur beaucoup de journalistes depuis le début du mouvement des gilets jaunes", a déclaré lundi Dominique Pradelié, secrétaire générale du Syndicat national des journalistes (SNJ), devant le commissariat du XIIe arrondissement de Paris où se déroulait la garde à vue de Gaspard Glanz. "Des dizaines de plaintes ont été déposées par des journalistes contre des forces de l'ordre", a-t-elle ajouté, estimant que l'arrestation de Gaspard Glanz était "inadmissible".» (...)

https://www.europe1.fr/societe/acte-23-des-gilets-jaunes-le-journaliste-gaspard-glanz-presente-a-la-justice-3894443

Anonyme a dit…

À partir de 10h [ce lundi], une cinquantaine de personnes étaient rassemblées devant le commissariat 80 avenue Daumesnil, à Paris, où le journaliste était incarcéré depuis samedi soir. Déployant une banderole, "Bon anniversaire, Gaspard" - M. Glanz est né le 22 avril 1987 -, ils criaient lorsque des policiers sortaient ou entraient dans le commissariat, "Libérez Gaspard !".

Parmi les personnes rassemblées, on reconnaissait Thomas Porcher, Bruno Gaccio, le philosophe Geoffroy de Lagasnerie, la représentante du Syndicat national des journalistes, Dominique Pradalié, le comédien Yvan Le Bolloc’h, l’avocat Arié Alimi, etc.
Un avocat de Gaspard Glanz, Raphaël Kempf, a déclaré : « La garde à vue est une mesure de contrainte et de privation de liberté qui doit être absolument nécessaire à la réalisation d’une enquête. Dans ce cas, cette mesure n’était pas absolument indispensable. Si l’on voulait entendre Gaspard Glanz, on pouvait le convoquer à une date ultérieure et on n’avait pas besoin de l’enfermer dans une cellule crasseuse pendant quasiment 48 heures ». (...)

https://reporterre.net/Le-pouvoir-incarcere-le-journaliste-Gaspard-Glanz

Anonyme a dit…

Gaspard Glanz retrouve de nombreuses images de Benalla après les révélations du «Monde»

«Le 19 juillet, à 02h42, Taranis News met en ligne une vidéo compilant toutes ses images montrant «Alexandre Benalla, le conseiller sécurité de Macron dans le "dispositif policier" du 1er mai 2018». Il confie à Arrêt sur images que ce travail nocturne est un succès pour le site: «On avait sorti les images pendant qu’ils étaient au lit. Toutes les rédactions nous ont contactés, ce qui les intéressait, c’était le brassard de police et le talkie. Nos images, avec Clément [Lanot, un autre journaliste qui avait retrouvé des images de Benalla], étaient de meilleure qualité que la première vidéo [de Taha Bouhafs], elles sont passées partout.»

«La veille médiatique de Gaspard Glanz sur cette affaire ne se limitera pas uniquement à retrouver des images compromettantes du conseiller d’Emmanuel Macron. Sur le site web et sur la chaîne YouTube de Taranis News, Glanz rassemblera également les nombreuses auditions des commissions d’enquête parlementaire sur l’affaire, qui ont été vues plusieurs milliers de fois selon les statistiques de YouTube.»

https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/22/le-journaliste-gaspard-glanz-est-il-a-l-origine-de-l-affaire-benalla_1722687