mardi 30 juin 2020
Prison Boisset et Gaujac
LA VITICULTURE
Concernant le projet boissetain les autorités veulent édifier un monstre de béton et de barbelés au coeur d'un exceptionnel patrimoine viticole classé AOC Duché d'Uzès. Le Gard est d'ailleurs le département de France comptant le plus d'appellations AOC sur son territoire (vins, fromages, châtaignes, olives, miel etc.).
A proximité immédiate du projet de prison, on trouve des domaines viticoles situés à cheval sur Ribaute-les-Tavernes, Boisset et Gaujac, Lézan …
La plupart des domaines ont entamé une conversion en agriculture biologique ne ménageantni leur temps, ni leurs efforts ni leur argent pour répondre aux nouvelles demandes qualitatives d'un public de plus en plus exigeant.
En plus des propriétaires indépendants, on trouve dans un rayon de 5 kilomètres autour de la future prison, 4 coopératives à savoir CARDET, LEZAN, MASSILLARGUES-ATTUECH et TORNAC. Toutes ces coopératives ont, ces dernières années, mis l'accent sur l'amélioration de la qualité des vins et ce dans un contexte de forte crise. Ces caves ont aujourd'hui acquis une réputation nationale grâce à une politique volontariste alliant plantation de cépages nouveaux, méthodes originales de vinification, diversification des produits, agriculture biologique et vente à l'étranger.
Tous ces efforts, tant des particuliers que des coopératives, seront réduits à néant par l’implantation d’une prison au cœur d’un territoire viticole d’exception.
L'Agglo d'Alès n'a cessé de mettre sa viticulture en valeur en louant à chaque fois l'audace du monde viticole ; elle se contredit de façon flagrante en désirant implanter une prison au coeur de ce terroir !
lundi 29 juin 2020
Episode 3 : La question qui peut être posée : Pourquoi à Boisset et Gaujac ?
Episode 3 : La question qui peut être posée : Pourquoi à Boisset et Gaujac ?Immédiatement une hypothèse surgit et mériterait d’être approfondie.
D’une part, Gérard Reverget , maire ô combien contesté tout au long de son mandat (2014 / 2020) a vu :
• son Conseil Municipal rejeter plusieurs fois, son budget
• la Chambre Régionale des Comptes, lui signifier l'impérieuse obligation de ne pas inscrire de fausses recettes dans le budget municipal
• ses délégations lui être totalement retirées,
• plusieurs plaintes déposées à son encontre (concussion, faux en écriture, favoritisme, travail dissimulé, facture réglées à des entreprises radiées, utilisation illégale de procurations, irrégularités dans un MAPA de désamiantage, …)
• des délibérations annulées par le « Contrôle de Légalité »
• une procédure engagée contre la mairie par des habitants spoliés à la suite d’une erreur administrative qui réclament la modique somme justifiée de 600.000€ et dont le maire n’a jamais informé le Conseil Municipal.
• son premier Conseil Municipal démissionnaire... Mais sa nouvelle liste réélue avec seulement 8 voix d’avance sur environ 850 votants lors d’une élection intermédiaire en août 2018. En 2020, Gérard Reverget ne s’est pas représenté en tête de liste, mais en 2ème position et a laissé sa place à un nouveau venu, Julien Heddebaut qui est donc le maire actuel de la commune. Le 1er adjoint est … Reverget Gérard, qui s’est fait attribuer toutes les délégations de signatures, alors qu’il les avait refusées à ses adjoints quand il était maire…
• D’autre part un sous-préfet qui, sous la pression du Ministère, souhaite faire aboutir sur son territoire un projet de prison. Et une institution judiciaire locale qui ne veut pas prendre le risque de voir son tribunal supprimé au profit de Nîmes.
Ainsi, ne peut-on imaginer un «arrangement» entre les autorités et Gérard Reverget afin que des dossiers judiciaires soient classés sans suite, des affaires mises sous le boisseau en contre partie de son silence coupable dans ce dossier de prison et de sa mise en retrait municipale ?
Comment ne pas penser que seul un maire fragilisé par ses errements de gestion et de comportement puisse agir ainsi ?
dimanche 28 juin 2020
L'Oréal supprime les mots «blanc», «blanchissant» et «clair» de ses produits
https://www.lefigaro.fr/societes/l-oreal-supprime-les-mots-blanc-blanchissant-et-clair-de-ses-produits-20200627
Note du reboussier
Bien sur il faudrait aussi débaptiser les boites de cirage Noir
Il faudra dorénavant les appeler :
« boite de cirage couleur de la communauté majoritaire d’ Afrique »
Pourquoi une prison à Boisset et Gaujac est inacceptable : épisode 2, les chiffres fournis ne correspondent pas à la vérité
Envoyé par JG
Le 11 juin 2019, le Comité des maires d'Alès Agglomération s'est penché sur un projet de prison .
Le 11 juin 2019, le Comité des maires d'Alès Agglomération s'est penché sur un projet de prison .
Le compte-rendu met en valeur les retombées économiques « 300 emplois directs, 30 emplois indirects, 75 à 95 emplois induits, 4,5 M € HT de flux financier, un besoin important de logements »
Ces affirmations sont totalement contredites par les analyses récentes des économistes, qui constatent « la faiblesse des retombées économiques liées à l'implantation d'une prison » … « dans certains cas, il semble au contraire contribuer à un ralentissement économique ».
Concernant la desserte du site, il est indiqué dans le compte-rendu « la fréquence des lignes desservant le site pourrait ainsi être renforcée, permettant d'accroitre l'attractivité de ce secteur ».
La seule question que l'on peut se poser est : quel est la possibilité d'accroitre l'attractivité de ce secteur, sous-entendu en termes d'urbanisation, alors que celui-ci ne peut être urbanisé puisque c'est un espace naturel et agricole ?
A propos des impacts sur l'immobilier, le compte-rendu indique « sur les 10 sites étudiés, l'évolution des prix des transactions est restée positives sur 8 d'entre eux … pour des établissements construits entre 2003 et 2010 » et cela concerne des implantations dans de grosses communes.
Cette affirmation est contredite par l'analyse récente de Leroux et Rigamonti en 2018 qui conclut « dans le voisinage immédiat de l'équipement, les résidents voient la valeur de leur bien immobilier baisser ».
Le comité des maires s'est donc penché sur ce dossier le 11 juin 2019. Le sous-préfet, l'APIJ et le maire de Boisset et Gaujac Gérard REVERGET se sont rendus sur le site de Lascours en septembre 2019.
Aucune information n'a filtré jusqu'au 20 mai 2020, où une fuite à eu lieu dans la presse locale, au lendemain de la levée du confinement.
On peut constater que l'information et la concertation du public est réduite à la portion congrue. Cette méthode est en contradiction avec les recommandations des études économiques.
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