Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
dimanche 12 mai 2024
Post de Marcel sur X
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samedi 11 mai 2024
Cette manifestation est un véritable rituel pour l’extrême droite nationaliste
Rituel nationaliste
"Cette manifestation est un véritable rituel pour l'extrême droite nationaliste. Elle vise à célébrer la mort de Sébastien Deyzieu, militant du groupe pétainiste l'Œuvre française, survenue en 1994. Celui-ci est décédé alors qu'il avait grimpé sur le toit d'un immeuble pour échapper aux forces de l'ordre après une manifestation du GUD interdite.
Chaque année, ces militants d'extrême droite défilent jusqu'à la rue des Chartreux, où une gerbe à la mémoire du défunt est déposée, sous le chant nationaliste « Les lansquenets ». Cette édition de la manifestation était particulièrement attendue chez les néofascistes et autres militants puisqu'elle marque le trentième anniversaire du drame. L'an dernier, le rassemblement de ces militants avait provoqué la polémique, poussant le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à demander aux préfets d'interdire toutes les manifestations et rassemblements d'ultradroite.
Un ancien proche de Marine Le Pen, Axel Loustau, avait par ailleurs été filmé lors de l'édition 2023. Quant à Frédéric Châtillon, autre ex-gudard proche de la triple candidate à la présidentielle, il avait annoncé son intention de participer à l'édition 2024. Non sans agacer Marine Le Pen."
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/comite-du-9-mai-la-manifestation-d-extreme-droite-finalement-autorisee_233768.html
L’avantage avec l’arsenic, c’est que les animaux n’ont jamais de puces.
Dans les Cévennes, l'héritage empoisonné de l'après-mine
(…)
« L'avantage avec l'arsenic, c'est que les animaux n'ont jamais de puces. »
"Michel Bourg rat, 88 ans, garde un solide sens de l'humour malgré la mort qui rôde à la porte. Jaurès, son labrador noir, souffre surtout d'embonpoint. Ses quatre premiers chiens sont morts d'un cancer (testicules pour les mâles, mamelles pour les femelles). Ses deux ânesses ont succombé à une leucémie. Son épouse est décédée à la suite d'un cancer du sein et de la peau. Deux fois opéré pour la même maladie, lui traîne un « catalogue de cancers » : poumon, prostate, os. Rosie, son ancienne femme de ménage, a été emportée en septembre : le crabe encore. Campé sur sa canne, Michel Bourgeat attend l'ambulance qui doit l'emmener au centre hospitalier d'Alès (Gard) pour un scanner de contrôle, comme tous les mois : « Ils vont encore me trouver un nouveau cancer. »
De la terrasse panoramique de sa maison, à flanc de colline sur les hauteurs de Saint-Félix-de-Pallières (Gard), dans les Cévennes, l'octogénaire désigne le responsable. Il est tapi dans la forêt, tout autour de sa maison, caché dans un paysage de carte postale : une nature verdoyante et sauvage baignée de soleil, aux senteurs de thym, bercée par le doux tumulte de la rivière. Quand ils n'ont pas été arrachés par des habitants inquiets pour la valeur de leur patrimoine immobilier, quelques panneaux mettent en garde promeneurs et randonneurs : « Attention danger, environnement pollué. » Les écriteaux déconseillent plus ou moins strictement les pique-niques, les haltes repos, la baignade, la cueillette du thym et des champignons ou encore de jouer avec le sable.
Et pour cause, les sols mais aussi les rivières peuvent être gorgés de métaux lourds. Arsenic, plomb, cadmium, zinc, antimoine tirés du sol… Par endroits, les concentrations ont été mesurées à des niveaux jusqu'à mille fois supérieurs aux normes. L'héritage empoisonné de plus d'un siècle d'extraction minière. Au mitan du XXe siècle, le secteur dit de la Croix-de-Pallières, qui s'étend sur les communes de Saint-Félix-de-Pallières, Thoiras et Tornac, est le troisième plus grand site minier de plomb et de zinc du pays. Au pic de son activité, jusqu'à 175 mineurs y travaillent. La mine a fermé en 1971. Cinquante ans plus tard, ses déchets polluent toujours la région. Un cas d'école qui illustre l'impossible gestion de l'après-mine.
Selon l'inventaire dressé par Geoderis, le groupement d'intérêt public chargé d'assister l'Etat dans cette mission, 2 109 dépôts de déchets miniers ont été identifiés sur les 5 696 sites miniers répertoriés en France métropolitaine. Ils sont classés de A à E en fonction de la gravité des risques environnementaux et sanitaires qu'ils font courir. La Croix-de-Pallières (D) fait partie d'une liste de 45 sites (correspondant à 70 dépôts) considérés comme « prioritaires » par le ministère de la transition écologique. Tous sont classés entre C et E et sont disséminés sur l'ensemble du territoire. Un puits sans fond pour l'Etat qui engloutit chaque année près de 50 millions d'euros en études et expertises pour surveiller les risques, réparer les dommages et, plus rarement, indemniser les victimes."
(…)
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/05/11/dans-les-cevennes-l-heritage-empoisonne-de-l-apres-mine_6232556_3244.html
Que fera-t-on en aval si des ouvrages de ce type se multiplient en amont ?
https://www.lafranceagricole.fr/reserve-deau/article/867034/la-confederation-paysanne-s-oppose-aux-megabassines-dans-le-puy-de-dome
Préserver un modèle agricole
"La Confédération Paysanne s'interroge : « Ces ouvrages gigantesques serviraient à irriguer principalement des grandes cultures, dont certaines sont non irriguées actuellement, sans garantie sur la diversité et la destination des cultures irriguées. Ces prélèvements engendreraient donc une pression accrue sur les milieux et la disponibilité en eau pour l'ensemble des agriculteurs et agricultrices du bassin. Pomper dans l'Allier, affluent de la Loire, posera problème sur la répartition de la ressource à l'échelle du bassin tout entier. Que fera-t-on en aval si des ouvrages de ce type se multiplient en amont ? »
« Tout cela est réglementaire et encadré par l'État », rétorque Philippe Planche, un des 36 exploitants porteurs du projet. Cet éleveur de vaches laitières cultive des céréales pour ses animaux et vend le surplus, sans irriguer. Une partie de sa production est contractualisée avec Limagrain.
« Mon objectif est à la fois de sécuriser l'alimentation de mes vaches et de limiter ma surface de maïs pour le remplacer par des cultures spécialisées comme l'ail, explique-t-il à l'AFP. L'idée n'est pas de faire du business, mais de préserver un modèle agricole : on parle d'exploitations familiales en moyenne de 60-70 hectares. Sans ces retenues, […] le risque c'est d'avoir des exploitations qui font 150 voire 200 hectares avec moins de diversification », estime l'agriculteur en regrettant que les opposants « refusent le dialogue »."
https://www.lafranceagricole.fr/reserve-deau/article/867034/la-confederation-paysanne-s-oppose-aux-megabassines-dans-le-puy-de-dome
vendredi 10 mai 2024
Écologie : comment sortir du blocage ? - vidéo en accès libre sur Médiapart
Discussion dans « À l'air libre ». vidéo en accès libre sur Médiapart
Samedi 11 mai, plusieurs collectifs et associations, parmi lesquels
Bassines non merci, la Confédération paysanne, Extinction Rebellion, et
les Soulèvements de la terre, appellent à manifester dans le Puy-de-Dôme
contre ce qu'ils considèrent comme « le plus grand projet de
(giga)bassines jamais conçu en France : 2,3 millions de mètres cubes
d'eau sur 330 000 mètres carrés de bâche plastique », lié au groupe
agroalimentaire Limagrain.
Or, fin avril, le gouvernement a réaffirmé son soutien aux projets de
retenues hydrauliques au nom de la souveraineté agricole et alimentaire.
D'un côté, le monde de l'agro-industrie est pro-bassine ; de l'autre, le
monde de l'agriculture paysanne et de l'écologie s'y oppose, au nom de
la protection des écosystèmes et du partage de la ressource en eau.
Sur les megabassines, comme sur les pesticides, la construction de
l'autoroute A69 ou le projet d'une mine de lithium dans l'Allier, les
oppositions sont frontales. Alors, sur l'écologie, comment sortir du
blocage ?
Pour en parler :
• Benoît Feuillu et Léna Lazare : membres des Soulèvements de la terre ;
• Loïc Blondiaux, professeur de science politique à l'université Paris
I-Panthéon-Sorbonne ;
• Claire Morgane Lejeune : doctorante à Sciences Po et coresponsable du
département planification écologique de l'Institut La Boétie.
https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/090524/ecologie-comment-sortir-du-blocage
Bruxelles, on arrive ! - Les actualités de la semaine
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Mardi 7 mai, l'Émission populaire organisait une émission spéciale consacrée aux élections européennes en présence de nos parlementaires européen·nes Manon Aubry et Leila Chaibi et de plusieurs candidat·es sur notre liste : Damien Carême, parlementaire européen (ex-EELV) et ancien maire de Grande-Synthe, Emma Fourreau, co-animatrice des Jeunes insoumis·es, Bérenger Cernon, syndicaliste cheminot, Camille Hachez, ancienne responsable des Jeunes Écologistes, Mohamed Bensaada, militant dans les quartiers populaires. Lora Verheecke, chercheuse sur les lobbies à Bruxelles, est également intervenue pour parler du travail parlementaire européen.
Exiger le cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza, refuser l'austérité budgétaire, protéger les services publics, faire la bifurcation écologique, mettre un terme aux accords de libre-échange, mettre fin à l'opacité du fonctionnement de l'Union européenne et chasser les lobbies... autant de sujets abordés que de combats que nos futur·es député·es mèneront au Parlement européen !
Nos prochains grands meetings !
Bilan de mandat de la délégation insoumise au Parlement européen
Depuis leur élection en 2019, les élu·es insoumis·es se battent au Parlement européen pour défendre les droits des travailleuses et des travailleurs, la bifurcation écologique, le partage des richesses, la paix et la démocratie. Aux côtés des mouvements sociaux, des ONG, et des activistes, ils et elles ont été de tous les combats parlementaires et des mobilisations dans la rue. Principaux combats, principales victoires, lutte face au rapprochement entre la droite et l'extrême droite… retrouvez le bilan de 5 ans de mandat !
Retrouvez le bilan de mandat
Je donne ou je prends une procuration
Cette semaine dans L'Insoumission
Les vidéos de la semaine
J'IRAI PLUS DORMIR SUR LA TÉLÉ PUBLIQUE !
J'IRAI PLUS DORMIR SUR LA TÉLÉ PUBLIQUE !
"La chaîne publique cherchait "à rajeunir l'audience" résume le baroudeur de bientôt 65 ans qui digère mal d'avoir été écarté comme un malpropre. Il dit avoir trouvé "une liberté extraordinaire" sur RMC Découverte. Ce vendredi 10 mai, direction Taïwan pour une émission inédite."
Vous êtes maintenant sur RMC découverte après avoir été pendant quinze ans sur France 5. Comment la collaboration s'était-elle arrêtée ?
"Après le Covid et mon long-métrage sur les Carpates, j'ai proposé d'autres destinations. Ils m'ont juste répondu que ça avait changé, que ce n'était plus dans l'air du temps et c'est tout. Ils ne m'ont même pas téléphoné. Ils m'ont envoyé un mail. Quand tu as travaillé quinze ans avec une chaîne et que les mecs ne t'appellent même pas, tu te dis qu'ils ne sont pas très très classe. Pas un coup de fil, pour une émission les plus emblématiques de France 5. Et encore, je suis un favorisé. Certains l'apprennent par la presse.
Ce qui me fait le plus marrer, c'est que les personnes qui m'ont dit que c'était pour rajeunir l'audience, parce que j'avais 63 ans, c'est des gens qui sont partis à la retraite ! Et moi je suis arrivé sur une chaîne où la moyenne d'âge est de 30 ans de moins que sur France 5. C'est des visionnaires ces gens-là, non ?"
Vous dites qu'il y a moins d'argent sur RMC découverte. Comment ça se traduit pour vous ?
"Cela ne m'impacte pas directement, mais plus en termes de production. Il y a moins de monde qui travaille là-dessus et ils ont plus de mal à tout gérer. Mais en revanche j'ai une liberté extraordinaire. France 5 avait refusé "J'irai dormir chez les Gaulois". Ils ont aussi refusé un truc que j'ai commencé à tourner, "J'irai dormir avec vous". C'est très drôle. J'essaie de dormir dans le lit des gens, en France. Les spéciales, ils n'en voulaient pas non plus (Ndlr : un bonus à la fin du documentaire, où Antoine de Maximy embarque dans les coulisses du reportage). Il a fallu que je me batte pour qu'ils acceptent. Et c'était dans un studio, ridicule, avec un décor et pas dans ma cuisine comme maintenant. Avec RMC découverte, on a fait un bonus plus long, de 90 minutes. Je suis très content d'être parti."
Vous avez tourné ce "J'irai dormir chez les Gaulois", en France donc, diffusé fin 2023, en étant allé découvrir dans l'Hérault le temple bouddhiste près de Lodève, victime dans le passé des agissements de son maître Sogyal Rinpoché…
"Je filme ce qui se passe. Je n'enquête pas. Je ne prépare pas. C'est le travail des journalistes. Je n'étais pas au courant quand j'y suis allé.
Vous préparez une suite à "J'irai dormir chez les Gaulois" ?
"Oui, il va y avoir une suite, probablement en novembre.
Comment ça se passe pour la vie de famille, avec des émissions qui vous entraînent souvent loin de chez vous ?
Je suis pas là, je suis pas là. Je suis là, je suis là. J'ai une fille qui est grande, elle vit sa vie. Elle a une trentaine d'années."
L'émission "J'irai dormir chez les Gaulois" n'est malheureusement pas disponible en replay sur RMC Découverte. Antoine de Maximy était aussi allé à Saint-Félix-de-Pallières, dans le Gard, sur le site de l'ancienne mine de plomb et d'arsenic, à la rencontre d'habitants au mode de vie alternatif.
Un spectacle qu'il jouera pour le deuxième été à Avignon
Il jouera cet été au festival Off d'Avignon pour la deuxième fois, au mois de juillet. L'an dernier, il était à l'Archipel et deux jours au Rouge-Gorge. Cet été, il sera au théâtre Le Paris. "J'ai envie de recommencer. Je vais à Avignon depuis des années."
Le titre de son spectacle : "J'irai dormir sur scène"."
https://www.midilibre.fr/2024/05/10/jirai-dormir-chez-vous-antoine-de-maximy-vire-par-un-mail-de-france-5-a-rebondi-sur-rmc-decouverte-11936677.php