L'usine de Vauvert fragilisée, les producteurs de fruits inquiets
"C'est à l'usine de Vauvert, la dernière conserverie en France, que les fruits sont transformés. Le déréférencement de St Mamet dans les magasins de Système U la fragiliserait. L'enseigne représente en effet 10% de son chiffre d'affaires annuel. C'est ce qui inquiète les producteurs de la coopérative Conserve Gard qui livrent à l'usine les fruits qu'ils cultivent dans le Gard, le Vaucluse, l'Aude, les Bouches-du-Rhône et l'Ardèche (600 hectares de vergers). Le contrat avec l'usine court certes jusqu'en 2036, mais ils ne sont pas assurés de vendre leur production à bon prix. "On a la garantie que la totalité de nos fruits "conventionnels" vont être absorbés par l'usine confie Sébastien Guaquière, le président de Conserve Gard. Ce n'est pas la même chose pour les fruits bio. L'usine nous avait demandé de convertir au moins 30% de nos vergers en bio. Pour la poire, c'est fait, ce qui représente 2.500 tonnes par an. L'usine n'en absorbe qu'entre 500 et 600. Notre souci est donc de savoir comment on va pouvoir vendre ces fruits. Mais surtout, le problème principal, c'est que si l'usine fait moins de bénéfices, ça se répercute sur le prix d'achat de nos fruits. Soit on va nous les proposer à la baisse, soit on va refuser les hausses de prix qui auraient pu permettre de compenser la hausse de nos coûts de production qu'on a subie ces dernières années.". (…)
"Une fois morts, les chevreaux et autres brebis seront transportés jusqu'à la chaîne d'abattage installée à l'année dans une semi-remorque à Sainte-Croix-Vallée-Française. "Nous l'avons achetée d'occasion 60.000 euros. Elle fait 14 mètres de long par 2,40 mètres de large. Elle est positionnée dans la zone artisanale de la commune" poursuit Benjamin Fouilleron. Pour rénover l'intérieur, l'association vient de lancer une cagnotte en ligne. "Nous devons l'aménager pour obtenir l'agrément permanent qui nous permettra de fonctionner à l'année. Nous espérons récolter 30.000 euros" glisse Julien Lespine, éleveur à Sainte-Croix-Vallée Française." (…)
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L'usine de Vauvert fragilisée, les producteurs de fruits inquiets
"C'est à l'usine de Vauvert, la dernière conserverie en France, que les fruits sont transformés. Le déréférencement de St Mamet dans les magasins de Système U la fragiliserait. L'enseigne représente en effet 10% de son chiffre d'affaires annuel. C'est ce qui inquiète les producteurs de la coopérative Conserve Gard qui livrent à l'usine les fruits qu'ils cultivent dans le Gard, le Vaucluse, l'Aude, les Bouches-du-Rhône et l'Ardèche (600 hectares de vergers). Le contrat avec l'usine court certes jusqu'en 2036, mais ils ne sont pas assurés de vendre leur production à bon prix. "On a la garantie que la totalité de nos fruits "conventionnels" vont être absorbés par l'usine confie Sébastien Guaquière, le président de Conserve Gard. Ce n'est pas la même chose pour les fruits bio. L'usine nous avait demandé de convertir au moins 30% de nos vergers en bio. Pour la poire, c'est fait, ce qui représente 2.500 tonnes par an. L'usine n'en absorbe qu'entre 500 et 600. Notre souci est donc de savoir comment on va pouvoir vendre ces fruits. Mais surtout, le problème principal, c'est que si l'usine fait moins de bénéfices, ça se répercute sur le prix d'achat de nos fruits. Soit on va nous les proposer à la baisse, soit on va refuser les hausses de prix qui auraient pu permettre de compenser la hausse de nos coûts de production qu'on a subie ces dernières années.".
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https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-produits-de-la-marque-gardoise-st-mamet-n-apparaitront-plus-dans-les-rayons-des-magasins-de-systeme-u-4797110
Fournier se prend à planer...
https://actu.fr/occitanie/nimes_30189/video-dans-le-gard-ce-grand-projet-estime-a-25-millions-d-euros-se-devoile-en-images_60629369.html
Une chaîne d'abattage dans une semi-remorque
"Une fois morts, les chevreaux et autres brebis seront transportés jusqu'à la chaîne d'abattage installée à l'année dans une semi-remorque à Sainte-Croix-Vallée-Française. "Nous l'avons achetée d'occasion 60.000 euros. Elle fait 14 mètres de long par 2,40 mètres de large. Elle est positionnée dans la zone artisanale de la commune" poursuit Benjamin Fouilleron. Pour rénover l'intérieur, l'association vient de lancer une cagnotte en ligne. "Nous devons l'aménager pour obtenir l'agrément permanent qui nous permettra de fonctionner à l'année. Nous espérons récolter 30.000 euros" glisse Julien Lespine, éleveur à Sainte-Croix-Vallée Française."
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https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/bientot-un-abattoir-de-proximite-a-taille-humaine-dans-les-cevennes-7804102
https://objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr/entreprises/agroalimentaire/2024-02-13/viticulture-pourquoi-les-deux-cooperatives-de-causses-et-cevennes-fusionnent-990417.html
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