Michel SALA candidat aux législatives sur notre circonscription !!! Voila une excellente nouvelle ... Si tous les politiques étaient comme lui , il y aurait moins de fracture entre le citoyen et les élus !!! On croise les doigts pour que ça passe , ce serait génial ...
Oui 18:27 mais avec Delga au perchoir de l'Occitanie et Delord 'entėté' ...
"Problème, tout le monde ne semble pas être du même avis au sein même du camp socialiste. Ces derniers jours, la présidente de Région Carole Delga et le sénateur du Gard Denis Bouad ont été parmi ceux à dénoncer la Nouvelle union populaire. Laissant entendre de possibles dissidences socialistes là où des investitures Nupes ont été attribuées…
Mais Arnaud Bord prévient : "Les accords sont le chemin à suivre pour sauver la gauche et aider les citoyens. Cet accord a été choisi démocratiquement par le PS. Aujourd’hui, on voit des candidats qui pensent à la dissidence. Cela va à l’encontre de l’union. Ce n’est pas le bon chemin. Je ne suis pas un inquisiteur, je ne réglerai aucun compte. Mais toute aventure dissidente sera une aventure personnelle."
Un message envoyé à Martin Delord, le conseiller départemental PS candidat sur la 5e, qui pourrait être enclin à défendre son ancrage local en dépit de l’investiture de l’Union octroyée à Michel Sala, le maire (LFI) de Saint-Félix-de-Pallières… "Il prend la responsabilité personnelle de faire perdre la gauche, juge sans état d’âme Arnaud Bord. On ne peut pas laisser faire des entêtés." (...)
"Ils étaient nombreux, dimanche, à répondre à l’appel du collectif opposé au projet d’installation de la Légion étrangère sur le domaine de Bannière.
"Gardarem las Cevenas !" Le collectif “Vallées cévenoles démilitarisées” accueillait le public avec un tract signé en langue occitane, dimanche matin, à Saint-Jean-du-Gard. Le lieu de départ d’une marche destinée à sensibiliser l’opinion au sujet de l’installation programmée, sur des terres agricoles, du 2e régiment de la Légion étrangère (REI), basé à Nîmes. La balade militante, qui a rassemblé près de 250 personnes, rejoignait le sommet du col Saint-Pierre, où un repas partagé a permis aux militants d’échanger sur cette acquisition foncière qui alimente les interrogations et les doutes."
Critique de la méthode
"Rencontré alors que le cortège quittait Saint-Jean vers 10h, Frédéric Mazer, grande banderole en main, est éleveur de brebis installé à Corbès. L’élu Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux) à la chambre d’agriculture partage "l’inquiétude et l’incompréhension" du milieu agricole local. "Ce projet militaire abandonne le projet agricole sur ces parcelles. Il y a encore trois ans, il y avait un troupeau d’ovins lait sur place. Ces terres sont totalement exploitables. Aujourd’hui, comment envisager une installation agricole au sein d’un camp d’entraînement? Des terres vont échapper à leur vocation première." (...)
Pétition : NON A LA MILITARISATION DES VALLEES CEVENOLES Habitants et amis des Cévennes, votre lieu de vie ou villégiature subit une modification drastique.
"La légion s'installe dans une ferme à Saint-Jean du Gard et une présence armée en permanence implique des dégradations de la qualité de vie.
Entrainements, tirs, marches régulières vont impacter l'attrait, la quiétude et le rayonnement de la célèbre "perle des Cévennes"." (...)
"Entre les convois de motards qui empruntent chaque week-end la Corniche des Cévennes, un peu plus de 300 personnes se sont mobilisées ce dimanche à 597 mètres d’altitude, au col Saint-Pierre, pour dire leur opposition au projet du 2e Régiment étranger d’infanterie (REI) sur une ferme du hameau de Banières bas, au pied du col. « Habitantes de Saint-Jean, nous sommes allées au conseil municipal en février pour nous informer, expliquent Salima et Danielle. Le maire nous avait parlé d’une maison de repos, qu’il n’était ni pour ni contre, et que c’était une affaire privée sur laquelle il ne pouvait pas intervenir. » Depuis, les deux habitantes ont rejoint la trentaine de membres du collectif Vallées cévenoles démilitarisées. « On a vu tout un groupe de légionnaires au col le 23 mars, puis un autre plus bas. On n’en avait pas vu auparavant. On a appris qu’ils étaient regroupés au village, on a trouvé ça bizarre. Mais leur présence lors du 11-Novembre, on l’a apprise bien plus tard. » Lors de la commémoration de l’Armistice de la fin de la Première Guerre mondiale, des légionnaires accompagnaient effectivement l’équipe municipale. Choquée, l’élue d’opposition Elsa Mas, par ailleurs mère d’élève, a relaté lors du rassemblement que les enfants avaient appris les paroles de La Madelon pour l’occasion. Un texte, de 1917, très éloigné des préoccupations sociétales actuelles sur la condition féminine…" (...)
"La gauche fera cause commune, les 12 et 19 juin, sur les 4e et 5e circonscriptions du Gard. C’était le sens des prises de paroles, ce lundi, au bar La Rotonde, à Alès. Arnaud Bord (PS) et Cathy Chaulet (PC), sur la “quatre”, accompagnés des Insoumis Michel Sala et Irène Lebeau, sur la “cinq”, ont fait étalage de leur rassemblement sous la banière Nupes (Nouvelle union populaire écologique et solidaire) devant la presse locale. " (...)
"Imaginez Antoinette dans les Cévennes croisant soudain un détachement de légionnaires en armes. C’est ce que redoute le collectif Vallées cévenoles démilitarisées, qui s’oppose à un projet d’acquisition foncière à Saint-Jean-du-Gard par la Légion étrangère. Un régiment de Nîmes «naturellement tourné vers la ruralité et la rusticité offerte par le pays cévenol», assurait l’armée dans une plaquette lors de sa présentation de l’offre d’achat en décembre. Et quoi de mieux pour des soldats parfois un peu chamboulés par leurs opérations extérieures qu’un «centre de repos et de réhabilitation» mais aussi «de formation» et même «un lieu de vacances pour les familles» de ces képis blancs. Quitte à, «dans un second temps», faire «des exercices sans matériel» sur cette ferme de Bannières Bas, à 4 kilomètres de Saint-Jean-du-Gard, des bâtiments en bon état, une grange à aménager en dortoir et 12 hectares, 7 de forêts et 5 de terres agricoles, en contrebas de la «corniche des Cévennes»." (...)
"Une ferme en vieilles pierres, avec 12 ha de bois et de terres cultivables, le tout à l'entrée du parc national des Cévennes, pas loin de St-Jean-du-Gard (2 480 habitants)... Le 2ème régiment étranger d'infanterie de Nîmes est en passe d'acheter cette belle propriété. Deux acquéreurs étaient en lice : un agriculteur qui, le 15 décembre dernier, lorsque la commission de la Safer Occitanie s'est réunie pour examiner le dossier, n'avait pas bouclé son financement, et le 2ème régiment étranger d'infanterie de Nîmes, donc, qui a été désigné comme l'heureux futur propriétaire. Il faut dire que la Légion étrangère avait dégainé deux arguments imparables. Primo : elle y créera "un centre de formation ainsi qu'un lieu de vacances pour les familles de légionnaires", et aussi "un centre de repos et de réhabilitation pour les soldats en retour de mission" (avec à la marge "des exercices sans matériel"). Deuzio : le financement est assuré par le ministère des Armées, qui met immédiatement sur la table les 525.000 euros nécessaires. Merci, chef! Dans cette région qui joue la carte de l'agrotourisme et de la nature avec, à moins de 1 km de la propriété, le chemin de Stevenson (cette fameuse randonnée de 272 km effectuée par l'auteur de "L'île au trésor" avec son âne) et ses 18 000 touristes par an, personne n'a tiqué. Après tout, cette présence pacifique de l'armée ne semblait pas incompatible avec la balade nez au vent. Mais il s'est avéré que la Grande Muette n'avait pas tout dit. En mars, lorsque la Légion distribué une plaquette de présentation de ses futures activités, les riverains découvrent avec stupeur que la vieille ferme va devenir "un outil de préparation opérationnelle dédiée au combat débarqué et à l'avertissement". Il y aura "des combats à pied en zone boisée" ainsi qu'"une instruction technique et tactique". Début avril, le colonel Geoffroy d'Estrées du Loû, qui est à la tête du régiment, en rajoute une louche en annonçant dans la presse locale ("Objectif Gard", 4/4) que les entraînements se feront avec "des détachements" de "40 voire 150 personnes, lesquels s'offriront des tirs d'armes à feu : " Ce seront des tirs à blanc, bien sûr, et ça ne fera pas plus de bruit aucune chasse au gros gibier." Les randonneurs vont adorer ! Le centre d'accueil pour estropiés n'était-il qu'un leurre ? Interrogé par "Le Canard", le ministère des Armées est resté fidèle à sa réputation : silence radio. Tout cela n'a pas ravi les habitants du coin. "Vous imaginez une famille avec âne et enfants en train de faire le chemin de Stevenson tomber nez à nez avec des militaires qui se tirent dessus ?" s'estomaque l'un d'eux. Constitué pour l'occasion, le collectif Vallées cévenoles démilitarisées demande l'arrêt du projet. La Confédération paysanne du Gard dénonce les "mensonges de la Légion". Paul Ferté, son porte-parole, rappelle que "le projet d'achat qui a été présenté en commission Safer était celui d'un centre de repos pour les légionnaires. Il n'a en aucun cas été mentionné la possibilité d'exercice militaire avec armes à feu et tirs sur cette propriété et les alentours". Les neuf voisins immédiats de la propriété refusent désormais aux militaires l'accès à leurs parcelles et, surtout, aux chemins qui les traversent. L'achat doit être finalisé fin mai. Si ça capote, la Légion prendra la bâtisse d'assaut ?"
La Safer, société du foncier ou de l'immobilier ? Et précher dans le désert, ça ils savent faire!...
"Brocardée pour avoir attribué la ferme de Banières bas à la Légion étrangère, au pied du col Saint-Pierre à Saint-Jean-du-Gard, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) est accusée de ne pas avoir choisi un agriculteur comme repreneur. Le président de la Safer Occitanie, par ailleurs ancien président de la chambre d’agriculture du Gard, Dominique Granier, conteste fortement cette lecture des événements mais ne souhaite pas non plus entendre de tirs dans les forêts cévenoles. " (...)
12 commentaires:
https://www.midilibre.fr/2022/05/06/dans-le-gard-la-confederation-paysanne-salarme-du-projet-de-la-legion-en-cevennes-10277830.php
Michel SALA candidat aux législatives sur notre circonscription !!!
Voila une excellente nouvelle ...
Si tous les politiques étaient comme lui , il y aurait moins de fracture entre le citoyen et les élus !!!
On croise les doigts pour que ça passe , ce serait génial ...
Oui 18:27 mais avec Delga au perchoir de l'Occitanie et Delord 'entėté' ...
"Problème, tout le monde ne semble pas être du même avis au sein même du camp socialiste. Ces derniers jours, la présidente de Région Carole Delga et le sénateur du Gard Denis Bouad ont été parmi ceux à dénoncer la Nouvelle union populaire. Laissant entendre de possibles dissidences socialistes là où des investitures Nupes ont été attribuées…
Mais Arnaud Bord prévient : "Les accords sont le chemin à suivre pour sauver la gauche et aider les citoyens. Cet accord a été choisi démocratiquement par le PS. Aujourd’hui, on voit des candidats qui pensent à la dissidence. Cela va à l’encontre de l’union. Ce n’est pas le bon chemin. Je ne suis pas un inquisiteur, je ne réglerai aucun compte. Mais toute aventure dissidente sera une aventure personnelle."
Un message envoyé à Martin Delord, le conseiller départemental PS candidat sur la 5e, qui pourrait être enclin à défendre son ancrage local en dépit de l’investiture de l’Union octroyée à Michel Sala, le maire (LFI) de Saint-Félix-de-Pallières… "Il prend la responsabilité personnelle de faire perdre la gauche, juge sans état d’âme Arnaud Bord. On ne peut pas laisser faire des entêtés."
(...)
https://www.midilibre.fr/2022/05/07/ales-arnaud-bord-premier-secretaire-ps-du-gard-met-en-garde-les-potentielles-dissidences-10281145.php
"Ils étaient nombreux, dimanche, à répondre à l’appel du collectif opposé au projet d’installation de la Légion étrangère sur le domaine de Bannière.
"Gardarem las Cevenas !" Le collectif “Vallées cévenoles démilitarisées” accueillait le public avec un tract signé en langue occitane, dimanche matin, à Saint-Jean-du-Gard. Le lieu de départ d’une marche destinée à sensibiliser l’opinion au sujet de l’installation programmée, sur des terres agricoles, du 2e régiment de la Légion étrangère (REI), basé à Nîmes. La balade militante, qui a rassemblé près de 250 personnes, rejoignait le sommet du col Saint-Pierre, où un repas partagé a permis aux militants d’échanger sur cette acquisition foncière qui alimente les interrogations et les doutes."
Critique de la méthode
"Rencontré alors que le cortège quittait Saint-Jean vers 10h, Frédéric Mazer, grande banderole en main, est éleveur de brebis installé à Corbès. L’élu Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux) à la chambre d’agriculture partage "l’inquiétude et l’incompréhension" du milieu agricole local. "Ce projet militaire abandonne le projet agricole sur ces parcelles. Il y a encore trois ans, il y avait un troupeau d’ovins lait sur place. Ces terres sont totalement exploitables. Aujourd’hui, comment envisager une installation agricole au sein d’un camp d’entraînement? Des terres vont échapper à leur vocation première."
(...)
https://www.midilibre.fr/2022/05/08/saint-jean-du-gard-plus-de-200-personnes-marchent-contre-la-militarisation-des-cevennes-10282689.php
Pétition : NON A LA MILITARISATION DES VALLEES CEVENOLES
Habitants et amis des Cévennes, votre lieu de vie ou villégiature subit une modification drastique.
"La légion s'installe dans une ferme à Saint-Jean du Gard et une présence armée en permanence implique des dégradations de la qualité de vie.
Entrainements, tirs, marches régulières vont impacter l'attrait, la quiétude et le rayonnement de la célèbre "perle des Cévennes"."
(...)
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nonalamilitarisationdesvalleesceven-5383html
"Entre les convois de motards qui empruntent chaque week-end la Corniche des Cévennes, un peu plus de 300 personnes se sont mobilisées ce dimanche à 597 mètres d’altitude, au col Saint-Pierre, pour dire leur opposition au projet du 2e Régiment étranger d’infanterie (REI) sur une ferme du hameau de Banières bas, au pied du col. « Habitantes de Saint-Jean, nous sommes allées au conseil municipal en février pour nous informer, expliquent Salima et Danielle. Le maire nous avait parlé d’une maison de repos, qu’il n’était ni pour ni contre, et que c’était une affaire privée sur laquelle il ne pouvait pas intervenir. » Depuis, les deux habitantes ont rejoint la trentaine de membres du collectif Vallées cévenoles démilitarisées. « On a vu tout un groupe de légionnaires au col le 23 mars, puis un autre plus bas. On n’en avait pas vu auparavant. On a appris qu’ils étaient regroupés au village, on a trouvé ça bizarre. Mais leur présence lors du 11-Novembre, on l’a apprise bien plus tard. » Lors de la commémoration de l’Armistice de la fin de la Première Guerre mondiale, des légionnaires accompagnaient effectivement l’équipe municipale. Choquée, l’élue d’opposition Elsa Mas, par ailleurs mère d’élève, a relaté lors du rassemblement que les enfants avaient appris les paroles de La Madelon pour l’occasion. Un texte, de 1917, très éloigné des préoccupations sociétales actuelles sur la condition féminine…"
(...)
https://www.objectifgard.com/2022/05/08/saint-jean-du-gard-trois-cents-personnes-rassemblees-contre-le-projet-de-rachat-dune-ferme-par-la-legion-etrangere/
"La gauche fera cause commune, les 12 et 19 juin, sur les 4e et 5e circonscriptions du Gard. C’était le sens des prises de paroles, ce lundi, au bar La Rotonde, à Alès. Arnaud Bord (PS) et Cathy Chaulet (PC), sur la “quatre”, accompagnés des Insoumis Michel Sala et Irène Lebeau, sur la “cinq”, ont fait étalage de leur rassemblement sous la banière Nupes (Nouvelle union populaire écologique et solidaire) devant la presse locale. "
(...)
https://www.midilibre.fr/2022/05/09/legislatives-dans-le-gard-lunion-fera-t-elle-la-force-sur-les-4e-et-5e-circonscriptions-10284578.php
"Imaginez Antoinette dans les Cévennes croisant soudain un détachement de légionnaires en armes. C’est ce que redoute le collectif Vallées cévenoles démilitarisées, qui s’oppose à un projet d’acquisition foncière à Saint-Jean-du-Gard par la Légion étrangère. Un régiment de Nîmes «naturellement tourné vers la ruralité et la rusticité offerte par le pays cévenol», assurait l’armée dans une plaquette lors de sa présentation de l’offre d’achat en décembre. Et quoi de mieux pour des soldats parfois un peu chamboulés par leurs opérations extérieures qu’un «centre de repos et de réhabilitation» mais aussi «de formation» et même «un lieu de vacances pour les familles» de ces képis blancs. Quitte à, «dans un second temps», faire «des exercices sans matériel» sur cette ferme de Bannières Bas, à 4 kilomètres de Saint-Jean-du-Gard, des bâtiments en bon état, une grange à aménager en dortoir et 12 hectares, 7 de forêts et 5 de terres agricoles, en contrebas de la «corniche des Cévennes»."
(...)
https://www.liberation.fr/societe/la-legion-etrangere-en-mode-mitraillette-dans-les-cevennes-20220509_ARWUK533YZDBPOISJTQY7RFV4Y/
https://www.objectifgard.com/2022/05/10/le-7h50-patrick-malavieille-maire-de-la-grandcombe-une-decision-de-sagesse-le-retrait-de-martin-delord/
La légion saute sur les Cévennes
"Une ferme en vieilles pierres, avec 12 ha de bois et de terres cultivables, le tout à l'entrée du parc national des Cévennes, pas loin de St-Jean-du-Gard (2 480 habitants)... Le 2ème régiment étranger d'infanterie de Nîmes est en passe d'acheter cette belle propriété.
Deux acquéreurs étaient en lice : un agriculteur qui, le 15 décembre dernier, lorsque la commission de la Safer Occitanie s'est réunie pour examiner le dossier, n'avait pas bouclé son financement, et le 2ème régiment étranger d'infanterie de Nîmes, donc, qui a été désigné comme l'heureux futur propriétaire. Il faut dire que la Légion étrangère avait dégainé deux arguments imparables.
Primo : elle y créera "un centre de formation ainsi qu'un lieu de vacances pour les familles de légionnaires", et aussi "un centre de repos et de réhabilitation pour les soldats en retour de mission" (avec à la marge "des exercices sans matériel"). Deuzio : le financement est assuré par le ministère des Armées, qui met immédiatement sur la table les 525.000 euros nécessaires.
Merci, chef!
Dans cette région qui joue la carte de l'agrotourisme et de la nature avec, à moins de 1 km de la propriété, le chemin de Stevenson (cette fameuse randonnée de 272 km effectuée par l'auteur de "L'île au trésor" avec son âne) et ses 18 000 touristes par an, personne n'a tiqué. Après tout, cette présence pacifique de l'armée ne semblait pas incompatible avec la balade nez au vent.
Mais il s'est avéré que la Grande Muette n'avait pas tout dit. En mars, lorsque la Légion distribué une plaquette de présentation de ses futures activités, les riverains découvrent avec stupeur que la vieille ferme va devenir "un outil de préparation opérationnelle dédiée au combat débarqué et à l'avertissement". Il y aura "des combats à pied en zone boisée" ainsi qu'"une instruction technique et tactique".
Début avril, le colonel Geoffroy d'Estrées du Loû, qui est à la tête du régiment, en rajoute une louche en annonçant dans la presse locale ("Objectif Gard", 4/4) que les entraînements se feront avec "des détachements" de "40 voire 150 personnes, lesquels s'offriront des tirs d'armes à feu : " Ce seront des tirs à blanc, bien sûr, et ça ne fera pas plus de bruit aucune chasse au gros gibier." Les randonneurs vont adorer ! Le centre d'accueil pour estropiés n'était-il qu'un leurre ? Interrogé par "Le Canard", le ministère des Armées est resté fidèle à sa réputation : silence radio.
Tout cela n'a pas ravi les habitants du coin. "Vous imaginez une famille avec âne et enfants en train de faire le chemin de Stevenson tomber nez à nez avec des militaires qui se tirent dessus ?" s'estomaque l'un d'eux. Constitué pour l'occasion, le collectif Vallées cévenoles démilitarisées demande l'arrêt du projet. La Confédération paysanne du Gard dénonce les "mensonges de la Légion". Paul Ferté, son porte-parole, rappelle que "le projet d'achat qui a été présenté en commission Safer était celui d'un centre de repos pour les légionnaires. Il n'a en aucun cas été mentionné la possibilité d'exercice militaire avec armes à feu et tirs sur cette propriété et les alentours".
Les neuf voisins immédiats de la propriété refusent désormais aux militaires l'accès à leurs parcelles et, surtout, aux chemins qui les traversent. L'achat doit être finalisé fin mai. Si ça capote, la Légion prendra la bâtisse d'assaut ?"
Professeur Canardeau
Article du Canard enchaîné,
mercredi 11 mai 2022.
https://www.valeursactuelles.com/regions/occitanie/gard/no_agglomeration/politique/une-politique-ecoeurante-evincee-au-dernier-moment-une-ex-candidate-rn-claque-la-porte-du-parti
La Safer, société du foncier ou de l'immobilier ? Et précher dans le désert, ça ils savent faire!...
"Brocardée pour avoir attribué la ferme de Banières bas à la Légion étrangère, au pied du col Saint-Pierre à Saint-Jean-du-Gard, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) est accusée de ne pas avoir choisi un agriculteur comme repreneur. Le président de la Safer Occitanie, par ailleurs ancien président de la chambre d’agriculture du Gard, Dominique Granier, conteste fortement cette lecture des événements mais ne souhaite pas non plus entendre de tirs dans les forêts cévenoles. "
(...)
https://www.objectifgard.com/2022/05/11/fait-du-jour-dominique-granier-president-de-la-safer-occitanie-a-saint-jean-du-gard-on-reclame-le-retour-a-un-projet-de-villegiature-et-de-repos/
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