lundi 14 décembre 2020

Pensée de la nuit

 La pandémie COVID 19  

va t-elle nous ouvrir les yeux ??



2 commentaires:

Anonyme a dit…

VIRALITÉ
« La question de la révolution est maintenant une question d’évolution »


Cet article nous vient des États-Unis et tente un exercice périlleux mais réussi : il effectue une étude poussée de la viralité au sens biologique pour en tirer des analyses politiques en lien avec le soulèvement qui a suivi l’assassinat de Georges Floyd. En prenant le virus « par delà le bien et le mal », par le biais de la biologie, il montre comment le parcours d’un virus se rapproche de celui de la contagion politique. Avec une intuition, au coeur du texte, selon laquelle « La question de la révolution est maintenant une question d’évolution ». Bonne lecture.

LE CORONAVIRUS PAR-DELÀ LE BIEN ET LE MAL

"Les virus impactent notre évolution depuis que nous rampons sur cette terre en tant qu’organismes unicellulaires. Le virus insère ses gènes dans les cellules qu’il infecte, troublant la constitution de chaque organisme qu’il rencontre. Il attaque l’organisme pour permettre sa diffusion en même temps qu’il laisse dans le corps les informations nécessaires pour développer une immunité. C’est par cette danse continue que les virus ont conduit l’évolution de toutes les espèces sur Terre. La pandémie de COVID-19 est un défi inédit lancé à la forme et à la fonction de notre existence sur cette planète. Le COVID-19 a assiégé le grand corps de l’empire mondial avec autant de ténacité qu’il attaque nos poumons, nos cœurs et nos systèmes immunitaires. Les chaînes d’approvisionnement, qui sont le système sanguin du commerce mondial et du capitalisme, continuent de s’effondrer. L’isolement, la paranoïa et l’attente apparemment sans fin qui caractérisent la quarantaine sont le reflet d’une profonde fatigue métabolique à l’échelle mondiale.

Face à cette menace, pouvons-nous parvenir à comprendre le virus par delà le bien et le mal, c’est-à-dire d’une manière qui ne se contente pas d’applaudir le virus (comme le feraient des approches eugénistes ou misanthropes) et qui ne reste pas paralysée par la peur, acceptant sans critique les mesures de contrôle et d’austérité de l’État dans l’espoir d’un retour à la normale ? La première veut décider ce qui doit vivre, tandis que la seconde reflète un refus tronqué de la mort."
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« Peut être que Dieu est un virus qui habite en nous »
Heiner Müller.
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"La source d’une épidémie est souvent inconnue et aussi anodine qu’une simple toux. Sans qu’aucune logique centrale ne dicte sa propagation, le virus se multiplie simplement là où il se trouve, par n’importe quel moyen disponible, comme un feu de forêt. Le virus ne se soucie pas de savoir si son hôte vit dans une prison ou à la Maison Blanche. Il traverse les classes et les catégories sociales produites par l’économie et entretenues par l’État. Les lieux où l’on se croise - lieu de travail, église, boîte de nuit, tribunaux, etc. - sont tous mis en suspens, car nos relations se définissent avant tout par notre rapport au virus. En réponse immédiate à la pandémie, des réseaux d’entraide et de défense du logement ont vu le jour à travers les États-Unis, car les gens pressentaient l’incapacité de l’État à contenir la crise. Ce vaste réarrangement des ressources et des réseaux de communication produit un plan de connectivité différent - un riche support pour la contagion politique."
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https://lundi.am/Viralite

Anonyme a dit…

"L'aile gauche de LREM", quel foutoir !


"L'élue rallie «Les nouveaux démocrates», nouveau parti fondé par d'ex-membres de l'aile gauche de LREM. C'est le 44e départ du groupe majoritaire en trois ans et demi."
(...)

«Cela fait un moment que je me pose des questions», explique la députée du Val-d'Oise, qui était pressentie pour rejoindre le groupe - finalement très éphémère - «Écologie, Démocratie, Solidarité» (EDS) au printemps dernier, avant de se rétracter. Dans un contexte de «crise sanitaire, sociale et économique comme on n'en a jamais vécu», «les Français ont besoin d'apaisement, de rassemblement, de se retrouver autour d'un projet d'union nationale», estime-t-elle. À l'Assemblée nationale, elle siégera «peut-être parmi les non-inscrits, en tout cas dans un premier temps».

Porte-parole du groupe LREM jusqu'à sa démission de ses fonctions, la parlementaire n'a pas digéré «la séquence sur la loi Sécurité globale», et le psychodrame autour de son article 24 qui vise à encadrer la diffusion d'images de forces de l'ordre en intervention. Selon elle, ce point n'a «pas suffisamment bougé malgré les amendements»."
(...)


https://www.lefigaro.fr/politique/assemblee-nationale-la-deputee-fiona-lazaar-quitte-a-son-tour-le-groupe-lrem-20201216