La situation s’aggrave encore au magazine « Science & Vie », racheté par le groupe Reworld Media. Une information France Inter.
"Les trois quarts de la rédaction de « Science & vie » envisagent de quitter le navire. C’est une info France Inter. Un désastre. Ni les grèves, ni la démission du directeur de la rédaction, ni les alertes au ministère de la Culture, ni la motion de défiance envers la nouvelle patronne et de son second qui n’ont aucune compétence scientifique (on parle d’un titre grand public, consacré à l’actualité des sciences depuis 1913). Rien n’aura fait moufter Reworld Media, qui continue d’opérer exactement comme avec chaque journal qu’il absorbe : en poussant dehors sa rédaction, et en dopant la rentabilité de son site internet grâce à des contenus produits par des non-journalistes chargés de faire grimper l’audience ou d’attraper de la pub." (...)
"Du point de vue de l’actionnaire donc, les trois quarts de la rédaction de « Science & vie » qui envisage de plier bagage, c’est moins de coût et moins d’ennui. Bon vent ! Sauf qu’on se demande pourquoi un groupe qui assume de telles pratiques a bénéficié en juillet d’un prêt d’argent public d’un montant de 33 millions d’euros ? " (...)
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La situation s’aggrave encore au magazine « Science & Vie », racheté par le groupe Reworld Media. Une information France Inter.
"Les trois quarts de la rédaction de « Science & vie » envisagent de quitter le navire. C’est une info France Inter. Un désastre. Ni les grèves, ni la démission du directeur de la rédaction, ni les alertes au ministère de la Culture, ni la motion de défiance envers la nouvelle patronne et de son second qui n’ont aucune compétence scientifique (on parle d’un titre grand public, consacré à l’actualité des sciences depuis 1913). Rien n’aura fait moufter Reworld Media, qui continue d’opérer exactement comme avec chaque journal qu’il absorbe : en poussant dehors sa rédaction, et en dopant la rentabilité de son site internet grâce à des contenus produits par des non-journalistes chargés de faire grimper l’audience ou d’attraper de la pub."
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"Du point de vue de l’actionnaire donc, les trois quarts de la rédaction de « Science & vie » qui envisage de plier bagage, c’est moins de coût et moins d’ennui. Bon vent ! Sauf qu’on se demande pourquoi un groupe qui assume de telles pratiques a bénéficié en juillet d’un prêt d’argent public d’un montant de 33 millions d’euros ? "
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https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-m/l-edito-m-14-decembre-2020
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