lundi 14 décembre 2020

Image du soir

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Nouveau "maintien de l'ordre" : les interpellations abusives deviennent la règle!


« Après sa garde à vue, le reporter Adrien AdcaZz témoigne »
QG TV



https://youtu.be/VfMTnlCsjaI



Ce samedi 12 décembre, notre reporter Adrien AdcaZz a été interpellé violemment, puis abusivement placé en garde à vue, alors qu'il filmait la Marche des libertés à Paris. Après une décision du parquet de le maintenir en cellule 48h, il est finalement libéré le dimanche soir, mais privé de son téléphone et de sa caméra. Ce soir, il témoigne sur QG.

Anonyme a dit…

CHARLIE ? NON MERCI !
La liberté d’expression, arme contre la liberté d’expression.


Chaque fois qu’il y est question des fameuses caricatures de Mahomet, on veut nous faire croire que l’enjeu ne serait que la vache sacrée de la liberté d’expression. Depuis peu, s’y ajoute l’invention d’un “droit au blasphème”. Parmi “nos valeurs” si chères aux occidentaux, les sensibilités réligieuses et autres s’évaporent comme au temps des huguenots. Alors que le 2 septembre s’ouvrait le procès des attentats de Paris, un numéro spécial de Charlie Hebdo reprenait les dessins danois sur sa une sous le titre “Tout ça pour ça”. Il ne faut pas s’attendre à ce qu’un journal satirique comme Charlie Hebdo s’interroge sur sa ligne rédactionnelle. La provoque gratuite est son métier et sa mission. Pour les conséquences, allez voir les autres.

Les “sans voix”, ça n’existe pas.
Il n’y a que des voix qu’on refuse d’entendre et celles délibéremment réduites au silence.
Arundhati Roy
.../...


"Aujourd’hui encore, Charlie Hebdo aime se faire passer pour un journal progressiste. Pour beaucoup, la publication de dessins irrespectueux relèverait peut-être de mauvais goût mais aussi de courage, leur omission dans d’autres médias de lacheté. Je connais toutefois peu de publications qui soient constamment aussi grossières, méprisantes, sexistes et mysogines voire carrément racistes que Charlie Hebdo. Il suffit de regarder la une de quelques numéros récents pour s’en apercevoir : des hommes barbus édentés stéréotypés, des femmes violées par des terroristes se souciant pour leurs allocs, des visages défigurés de gens simples....

Le journal emploie un langage violent et une iconographie qu’on ne peut que qualifier, honnêtement, de déshumanisant. Concrètement, les constantes sont un penchant pour des représentations de sodomie et des stéréotypes islamophobes qui rappèllent les pires clichés antisémites de la presse nazie, pour ne pas dire des caricatures qu’on a pu trouver dans une certaine presse en Israel contre les Palestiniens ou dans les médias de l’Apartheid contre les Noirs. Au temps de la guerre d’Algérie contre “les musulmans”, les caricatures n’étaient pas aussi féroces. D’ailleurs, plusieurs dessinateurs et rédacteurs ont quitté Charlie Hebdo ces dernières années parce qu’ils trouvaient le ton du journal trop provocatif et blessant.

Les racines de l’hebdomadaire remontent aux jours de mai 1968, quand le journal satirique L’Enragé devenait une des icônes du mouvement de contestation. Il était concocté par des dessinateurs comme Cabu, Siné, Willem et Wolinski, qui le liquidaient déjà fin 1968 pour se joindre à une publication politiquement moins univoque, Hara-Kiri, qui s’amusait à s’en prendre presque exclusivement à Charles de Gaulle : Charlie. Suite à la saisie d’une caricature haineuse sur la mort de De Gaulle en 1970, Hara-Kiri a été remplacé par Charlie Hebdo, et De Gaulle par le héros du célèbre cartoon Peanuts, Charlie Brown, non sans continuer à vilipender le général de temps à autre.

Dans les années 1960, les caricatures politiques, les cartoons et les comics de la presse underground gagnaient rapidement en popularité. Les dessins de Robert Crumb, Gilbert Shelton, Siné et Willem étaient omniprésents dans le mouvement contestataire. Humour et ironie étaient des caractéristiques de l’époque. L’autodérision aussi. De l’humour vache pas toujours subtil, parfois grossier sans doute, mais rarement du cynisme pur. Celui-ci ne se répandait que plus tard. Probablement, les caricatures à la Charlie Hebdo ne sont que le reflet du cynisme géneralisé d’une époque en déroute comme celle que nous vivons à présent."


https://lundi.am/Charlie-Non-merci

Anonyme a dit…

"En séance, l'élue insoumise Danielle Simmonet a d'ailleurs clamé haut et fort ce que les élus reprochent au préfet en s'adressant directement à lui : « Votre stratégie de maintien de l'ordre est contraire aux fondamentaux de notre République. C'est le choix de l'escalade de la violence (…) Vous incarnez de fait le bras armé d'un pouvoir autoritaire totalement à la dérive. »
(...)



https://www.lepoint.fr/societe/violences-policieres-le-prefet-lallement-chahute-en-plein-conseil-de-paris-16-12-2020-2406122_23.php