"Donald Trump avait commencé son discours peu après 18 heures devant ses partisans, sous un soleil intense. Il s’agissait du dernier rassemblement avant le début de la convention républicaine, qui débutera le 15 juillet à Milwaukee (Wisconsin). Soudain, un bruit sec s’est fait entendre. Une détonation courte. L’ancien président a porté la main à son oreille droite. Deux autres détonations similaires ont retenti, puis Donald Trump est allé à terre, entouré immédiatement de plusieurs agents des services secrets, chargés de sa protection. Dans les travées situées derrière l’estrade, les participants se sont aussi accroupis, pour se protéger, ne comprenant pas ce qui se passait. L’ex-président est resté à terre pendant environ une minute, trois agents des services secrets l’entourant. « Le tireur est abattu, on peut bouger », a fini par lancer l’un d’eux.
« Ma chaussure, laissez-moi prendre ma chaussure », dit alors Donald Trump, toujours invisible derrière le pupitre. Puis il se relève lentement, décoiffé. Il a perdu sa casquette rouge fétiche « Make America Great Again ». Il y a du sang sur son oreille, et deux traînées sur sa joue droite. Les agents de services secrets forment un mur devant lui sur l’estrade.
« Attendez, attendez », dit l’ancien président républicain. Instinct politique inouï dans un moment aussi dramatique : il serre le poing en direction du public, sous les clameurs. « Fight, fight ! », articule-t-il. Les photos de la scène entrent, aussitôt prises, dans les livres d’histoire. « USA ! USA ! », lui répondent ses partisans. Donald Trump continue à serrer le poing, il descend quelques marches en s’appuyant sur une agente qui tient aussi sa casquette rouge, et s’engouffre enfin dans un grand véhicule SUV noir.
Une vague de réactions horrifiées
Peu après, Steven Cheung, le porte-parole de l’ancien président, diffusait un bref communiqué pour souligner que ce dernier avait remercié les forces de l’ordre et les premiers secours « pour leur action rapide durant cet acte haineux. Il va bien et passe des examens dans un centre médical local ». Vers 20 h 40 (2 h 40 dimanche, heure de Paris), Donald Trump publiait un message sur son réseau Truth Social. Il y présentait ses condoléances à la famille du spectateur mort et à celles des blessés. « On ne sait rien du tireur, qui est maintenant mort, ajoutait-il. J’ai été atteint par une balle qui a transpercé la partie supérieure de mon oreille droite. » Il dit avoir entendu un bruit « sifflant », des tirs. Puis avoir vu « beaucoup de sang ». Avant de conclure : « Que Dieu bénisse l’Amérique ! » (…)
"Un homme qui se présente comme un témoin de la scène s'est confié à la BBC et a expliqué qu'il avait repéré qu'un homme armé se trouvait sur un toit situé à proximité de Donald Trump. D'après ce témoin, il aurait donné l'alerte aux forces de l'ordre mais ces dernières n'avaient rien fait jusqu'à ce que le candidat se fasse tirer dessus. « Je me suis demandé pourquoi ils n'avaient pas demandé à Trump de quitter la scène », a-t-il fait savoir à nos confrères." (…)
"Publiée dans Journal in School Violence, une étude, menée par la Florida Atlantic University et l'université du Wisconsin à Eau Claire, a analysé les données de trois enquêtes nationales indépendantes réalisées en 2016, 2019 et 2021, impliquant des adolescents américains âgés de 13 à 17 ans. Les chercheurs ont pris en compte deux comportements qui ont permis de mesurer l'automutilation numérique : "Si les adolescents avaient publié anonymement quelque chose de méchant à leur sujet en ligne au cours de leur vie et s'ils s'étaient cyberintimidés anonymement en ligne au cours de leur vie", expliquent les auteurs dans un communiqué.
Contrairement au cyberharcèlement, où l'abus est dirigé vers autrui, l'automutilation numérique implique des adolescents qui s'envoient eux-mêmes du contenu nuisible sur les réseaux sociaux. Les résultats de leur travail montrent qu'une forme de violence autodirigée, facilitée par l'anonymat en ligne, ne cesse de croître.x (…)
6 commentaires:
Van Gogh va être jaloux !
"Donald Trump avait commencé son discours peu après 18 heures devant ses partisans, sous un soleil intense. Il s’agissait du dernier rassemblement avant le début de la convention républicaine, qui débutera le 15 juillet à Milwaukee (Wisconsin). Soudain, un bruit sec s’est fait entendre. Une détonation courte. L’ancien président a porté la main à son oreille droite. Deux autres détonations similaires ont retenti, puis Donald Trump est allé à terre, entouré immédiatement de plusieurs agents des services secrets, chargés de sa protection. Dans les travées situées derrière l’estrade, les participants se sont aussi accroupis, pour se protéger, ne comprenant pas ce qui se passait. L’ex-président est resté à terre pendant environ une minute, trois agents des services secrets l’entourant. « Le tireur est abattu, on peut bouger », a fini par lancer l’un d’eux.
« Ma chaussure, laissez-moi prendre ma chaussure », dit alors Donald Trump, toujours invisible derrière le pupitre. Puis il se relève lentement, décoiffé. Il a perdu sa casquette rouge fétiche « Make America Great Again ». Il y a du sang sur son oreille, et deux traînées sur sa joue droite. Les agents de services secrets forment un mur devant lui sur l’estrade.
« Attendez, attendez », dit l’ancien président républicain. Instinct politique inouï dans un moment aussi dramatique : il serre le poing en direction du public, sous les clameurs. « Fight, fight ! », articule-t-il. Les photos de la scène entrent, aussitôt prises, dans les livres d’histoire. « USA ! USA ! », lui répondent ses partisans. Donald Trump continue à serrer le poing, il descend quelques marches en s’appuyant sur une agente qui tient aussi sa casquette rouge, et s’engouffre enfin dans un grand véhicule SUV noir.
Une vague de réactions horrifiées
Peu après, Steven Cheung, le porte-parole de l’ancien président, diffusait un bref communiqué pour souligner que ce dernier avait remercié les forces de l’ordre et les premiers secours « pour leur action rapide durant cet acte haineux. Il va bien et passe des examens dans un centre médical local ». Vers 20 h 40 (2 h 40 dimanche, heure de Paris), Donald Trump publiait un message sur son réseau Truth Social. Il y présentait ses condoléances à la famille du spectateur mort et à celles des blessés. « On ne sait rien du tireur, qui est maintenant mort, ajoutait-il. J’ai été atteint par une balle qui a transpercé la partie supérieure de mon oreille droite. » Il dit avoir entendu un bruit « sifflant », des tirs. Puis avoir vu « beaucoup de sang ». Avant de conclure : « Que Dieu bénisse l’Amérique ! »
(…)
https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/14/donald-trump-echappe-a-une-tentative-d-assassinat-lors-d-un-meeting-en-pennsylvanie-les-republicains-denoncent-la-rhetorique-democrate_6249721_3210.html
Et si c’était généré par des effets spéciaux (la technologie le permet)
Cet incident va assurer certainement l ‘ élection de Trump
Mais dramatique il y a eu 2 morts
Le tireur a-t-il été repéré par des témoins ?
"Un homme qui se présente comme un témoin de la scène s'est confié à la BBC et a expliqué qu'il avait repéré qu'un homme armé se trouvait sur un toit situé à proximité de Donald Trump. D'après ce témoin, il aurait donné l'alerte aux forces de l'ordre mais ces dernières n'avaient rien fait jusqu'à ce que le candidat se fasse tirer dessus. « Je me suis demandé pourquoi ils n'avaient pas demandé à Trump de quitter la scène », a-t-il fait savoir à nos confrères."
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https://www.20minutes.fr/monde/election-presidentielle-americaine/4101315-20240715-direct-tentative-assassinat-contre-donald-trump-tireur-achete-arme-legalement-selon-fbi
À la saint Donald, tous les canards se marrent...
"Publiée dans Journal in School Violence, une étude, menée par la Florida Atlantic University et l'université du Wisconsin à Eau Claire, a analysé les données de trois enquêtes nationales indépendantes réalisées en 2016, 2019 et 2021, impliquant des adolescents américains âgés de 13 à 17 ans. Les chercheurs ont pris en compte deux comportements qui ont permis de mesurer l'automutilation numérique : "Si les adolescents avaient publié anonymement quelque chose de méchant à leur sujet en ligne au cours de leur vie et s'ils s'étaient cyberintimidés anonymement en ligne au cours de leur vie", expliquent les auteurs dans un communiqué.
Contrairement au cyberharcèlement, où l'abus est dirigé vers autrui, l'automutilation numérique implique des adolescents qui s'envoient eux-mêmes du contenu nuisible sur les réseaux sociaux. Les résultats de leur travail montrent qu'une forme de violence autodirigée, facilitée par l'anonymat en ligne, ne cesse de croître.x
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https://www.midilibre.fr/2024/07/15/quest-ce-que-lautomutilation-numerique-cette-pratique-inquietante-qui-touche-de-plus-en-plus-de-jeunes-12079555.php
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