La promesse d'un grand virage
"L'Elysée prend son temps. La mise en scène n'est pas anodine. Comme en 2020 ou en juillet dernier – alors qu'un « grand virage gouvernemental » est promis pendant une semaine par des sources élyséennes avant de faire pschitt -, Emmanuel Macron a pris l'habitude de faire monter les rumeurs. Avec plusieurs objectifs. D'une part, braquer sur son camp les projecteurs médiatiques le plus longtemps possible. D'une autre, créer « l'événement » et l'illusion, une fois l'annonce venue, d'un « changement de cap », d'un « renouveau » dans la politique mise en place par le président de la République. Lui qui vend régulièrement des promesses d' « initiative politique d'ampleur » ou encore de « nouvelles méthodes de gouvernement ».
Faire fuiter des rumeurs dans la presse peut être aussi un moyen de lancer des ballons d'essais. Après sa réélection en avril 2022, Emmanuel Macron aurait proposé, selon l'intéressée, à l'ancienne LR Catherine Vautrin le poste de première ministre. L'information sort dans la presse, et suscite rapidement des interrogations. Son passé de fervente opposante au mariage pour tous, notamment, est critiqué à gauche mais aussi dans le camp présidentiel. L'hypothèse Vautrin est rapidement grillée, Elisabeth Borne lui est finalement préférée."
https://www.humanite.fr/politique/elisabeth-borne/remaniement-macron-ou-lart-de-nous-faire-mariner
dimanche 7 janvier 2024
Promis pendant une semaine par des sources élyséennes avant de faire pschitt
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Remaniement : Macron bien décidé à « faire le ménage »" :
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2 commentaires:
BAYROU ENTRE L'ENCENSOIR ET LE GOUPILLON
« Un jeune homme estimable »
"Le triple candidat à la présidentielle semble avoir un autre nom en tête, celui d’« un jeune homme estimable » : l’ancien ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, un marcheur historique qui avait accompagné l’aventure présidentielle d’Emmanuel Macron dès ses premières heures, circule avec insistance pour prendre sa succession. « C’est quelqu’un de très estimable et en phase avec cette idée », a appuyé le leader centriste.
Enfin interrogé sur l’éventualité de diriger lui-même le gouvernement, François Bayrou a répondu avec humour, en déclarant que cela serait amusant, mais il a jugé cette perspective hautement improbable, c’est en effet le cas à quelques semaines du jugement du tribunal de Paris concernant l’affaire des assistants parlementaires européens de l’UDF et du MoDem.
« L’enjeu aujourd’hui, c’est de reconstruire une confiance qui s’est hélas délitée entre les Français et l’État, entre les Français eux-mêmes et même, si j’ose dire, entre les Français et la France », a-t-il ajouté. Il a appelé à « une cohérence » avec « le projet qu’a porté Emmanuel Macron quand il a été élu président de la République », « de renouvellement » et « refondation ».
Le maire de Pau a encore appelé à un gouvernement resserré : « Trop souvent, les membres du gouvernement considèrent que leur destin est plus important que le destin général, et leurs équipes passent leur temps à inventer des choses nouvelles », a-t-il déploré, en considérant notamment qu’on faisait « trop de lois »."
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/remaniement-francois-bayrou-qui-plaide-pour-un-changement-a-un-favori-pour-matignon_227988.html
*****
DENORMANDIE ET LES VACHES SERONT BIEN GARDÉES...
« Vite, Julien revient (sic) ». Le 8 février, les agriculteurs manifestent, esplanade des Invalides, à Paris. Cette supplique, peinte sur une banderole, n’échappe pas aux amis de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture de juillet 2020 à mai 2022. Ils la font circuler sur leurs portables pour s’en délecter ensemble."
(…)
https://www.lopinion.fr/politique/julien-denormandie-le-reserviste-de-la-macronie-bientot-de-retour
MINIMOI PREND DES VACANCES
"Cinq petits mois et puis s’en va à la tête de l'exécutif. « Vous verrez, il va utiliser l’éducation comme un strapontin, pour monter plus haut. Il n’y restera pas et n’a pas intérêt à y rester car il aurait tôt ou tard affaire à des manifestations et critiques », nous prédisait une ex-huile du gouvernement. En arrivant rue de Grenelle, en juin 2023, « le jeune Gabriel » comme le surnommait Jean Castex accédait à un poste risqué qu’il n’avait « pas demandé » confiait-il alors à Marianne. La presse a à peine eu le temps de gloser, à son arrivée, sur son profil hors-sol de jeune bourgeois parisien passé par l'école alsacienne. Ce poste de ministre lui a très vite permis de tutoyer les sommets dans les sondages tant il colle à ce que souhaite l’opinion, offrant une vision conservatrice et tranchée sur l’éducation. Cet ancien militant socialiste sait incontestablement parler à l’aile droite de la macronie sans oublier de flatter les professeurs."
(…)
https://www.marianne.net/politique/gabriel-attal-bilan-d-un-passage-eclair-rue-de-grenelle-marque-par-une-tonalite-conservatrice
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