Une pastille Valda et le goulet d'étranglement !...
"Dans l’équipe qu’elle dirige, Élisabeth Borne est loin d’être la seule personnalité sévèrement jugée : les récentes affaires judiciaires qui ont visé une partie de ses troupes pénalisent les ministres concernés. Ainsi d'Éric Dupond-Moretti (Justice), dont 53% des sondés souhaitent le départ - malgré la récente relaxe -, devant son collègue du Travail, Olivier Dussopt (42%) - en attente de son délibéré le 17 janvier -, et la ministre de la Santé «par intérim», Agnès Firmin Le Bodo (40%) - visée par une enquête. Sur les dix ministres testés au total, seuls trois d’entre eux tirent leur épingle du jeu et semblent en capacité de sauver leur place aux yeux du pays : 49% des Français souhaitent le maintien de Gabriel Attal à l’Éducation nationale (contre 27% qui réclament son départ), quand Bruno Le Maire (Économie et Finances) récolte 39% contre 34%, et Sébastien Lecornu (Armées) 28% contre 27%." (…)
À LA SAINT EDOUARD, PHILIPPE FAIT MOINS LE FLAMBARD !
Les courbes se rapprochent. Edouard Philippe reste en tête dans le classement mensuel des personnalités du baromètre Elabe pour « Les Echos », mais il est train de se faire rattraper par Gabriel Attal.
"Le maire du Havre, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, a encore perdu 3 points en janvier à 41 % d'opinions positives. Il avait déjà reculé de 3 points en décembre. Le ministre de l'Education nationale, promu lors du remaniement de juillet dernier , lui, n'en finit pas de grimper et réduit peu à peu l'écart avec l'ancien chef du gouvernement." (…)
Depuis plusieurs jours, des rumeurs circulent quant à un possible remaniement du gouvernement. Quels ministres pourraient être concernés ?
"Après moult utilisations du 49.3 et l'adoption de la loi immigration, Élisabeth Borne aurait-elle effectué sa dernière apparition aux côtés d'Emmanuel Macron, vendredi 5 janvier ? Le report du Conseil des ministres de mercredi au 10 janvier a relancé les rumeurs d'un remaniement imminent. Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères, ou Agnès Firmin-Le Bodo, ministre de la Santé, sont sur la sellette. Tout comme Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, ainsi qu'Olivier Dussopt, ministre du Travail." (…)
"Sa présence, parmi une douzaine de chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, a surpris. Le premier ministre nationaliste hongrois, Viktor Orban, a participé à l’hommage national rendu vendredi 5 janvier à la mémoire de Jacques Delors, l’ancien président de la Commission européenne (1985-1995), mort le 27 décembre 2023. Invité comme l’ensemble de ses homologues à se joindre à la cérémonie organisée aux Invalides, à Paris, le dirigeant illibéral a délaissé pour l’occasion son rôle de trublion européen, en conflit ouvert avec la Commission pour violation de l’Etat de droit : il s’est incliné devant la dépouille du principal architecte d’un édifice communautaire dont il ne cesse d’entraver le bon fonctionnement au fil de ses chantages et de ses menaces de veto.
Tandis que les uns et les autres, Emmanuel Macron en tête, revendiquent une part de l’héritage de M. Delors, le dirigeant hongrois a justifié sa présence pour des raisons plus historiques, liées à la chute du rideau de fer. Il était alors jeune opposant au régime communiste et garde le souvenir de la visite dans son pays de feu le président de la Commission, fin 1989, « quand on préparait la transition », a-t-il expliqué. « Nous le remercions pour son implication en tant que leader européen, qui a lutté pour la liberté et la souveraineté des pays occupés par l’Union soviétique. »
"La session 2024 du brevet des collèges sera la dernière en son genre. Le ministre de l’éducation nationale a annoncé début décembre 2023 une profonde réforme de l’examen qui doit entrer en vigueur en juin 2025, étrennée par les élèves actuellement en 4e. « Je souhaite donner une véritable exigence au diplôme national du brevet », a fait valoir Gabriel Attal, le 5 décembre, en présentant son plan baptisé « Choc des savoirs ». Estimant que le brevet pâtit d’une « dévalorisation des notes » et d’un « affaissement du niveau d’exigence », le ministre a acté une révision de ses modalités d’obtention ainsi qu’une transformation de son statut.
« Un examen qui a du sens, c’est un examen qui a des conséquences », a argué M. Attal en annonçant que le premier examen passé par les élèves français dans leur scolarité serait un prérequis pour intégrer la classe de 2de à partir de 2025. « Quand on échoue au brevet, ça veut dire qu’on n’a pas le niveau pour entrer au lycée », a-t-il tranché. Ce faisant, le successeur de Pap Ndiaye a choisi de rompre avec l’histoire de cet examen vieux de 76 ans et de lui conférer un rôle qu’il n’a jamais eu." (…)
"L’Elysée prend son temps. La mise en scène n’est pas anodine. Comme en 2020 ou en juillet dernier – alors qu’un « grand virage gouvernemental » est promis pendant une semaine par des sources élyséennes avant de faire pschitt -, Emmanuel Macron a pris l’habitude de faire monter les rumeurs. Avec plusieurs objectifs. D’une part, braquer sur son camp les projecteurs médiatiques le plus longtemps possible. D’une autre, créer « l’événement » et l’illusion, une fois l’annonce venue, d’un « changement de cap », d’un « renouveau » dans la politique mise en place par le président de la République. Lui qui vend régulièrement des promesses d’ « initiative politique d’ampleur » ou encore de « nouvelles méthodes de gouvernement ».
Faire fuiter des rumeurs dans la presse peut être aussi un moyen de lancer des ballons d’essais. Après sa réélection en avril 2022, Emmanuel Macron aurait proposé, selon l’intéressée, à l’ancienne LR Catherine Vautrin le poste de première ministre. L’information sort dans la presse, et suscite rapidement des interrogations. Son passé de fervente opposante au mariage pour tous, notamment, est critiqué à gauche mais aussi dans le camp présidentiel. L’hypothèse Vautrin est rapidement grillée, Elisabeth Borne lui est finalement préférée."
7 commentaires:
Une pastille Valda et le goulet d'étranglement !...
"Dans l’équipe qu’elle dirige, Élisabeth Borne est loin d’être la seule personnalité sévèrement jugée : les récentes affaires judiciaires qui ont visé une partie de ses troupes pénalisent les ministres concernés. Ainsi d'Éric Dupond-Moretti (Justice), dont 53% des sondés souhaitent le départ - malgré la récente relaxe -, devant son collègue du Travail, Olivier Dussopt (42%) - en attente de son délibéré le 17 janvier -, et la ministre de la Santé «par intérim», Agnès Firmin Le Bodo (40%) - visée par une enquête. Sur les dix ministres testés au total, seuls trois d’entre eux tirent leur épingle du jeu et semblent en capacité de sauver leur place aux yeux du pays : 49% des Français souhaitent le maintien de Gabriel Attal à l’Éducation nationale (contre 27% qui réclament son départ), quand Bruno Le Maire (Économie et Finances) récolte 39% contre 34%, et Sébastien Lecornu (Armées) 28% contre 27%."
(…)
https://www.lefigaro.fr/politique/remaniement-gabriel-attal-et-bruno-le-maire-favoris-pour-remplacer-elisabeth-borne-a-matignon-20240104
RÉARMEMENT MINISTÉRIEL : ATTAL VA POUVOIR ALLER TÂTER LE CUL DES VACHES...
Le virage réactionnaire que prépare Emmanuel Macron
Pure Politique
https://youtu.be/J1hZW4x02UA?si=qmf8oU7XRloVsTLW
Les rumeurs de remaniement et le réarmement civique, la dernière invention d’Emmanuel Macron. C’est le sommaire de ce numéro 59 de Pol’Express.
Journaliste : Serge Faubert
Images : Serge Faubert
Édition : Maxime Hector
Bonne année 2024 !
À LA SAINT EDOUARD, PHILIPPE FAIT MOINS LE FLAMBARD !
Les courbes se rapprochent. Edouard Philippe reste en tête dans le classement mensuel des personnalités du baromètre Elabe pour « Les Echos », mais il est train de se faire rattraper par Gabriel Attal.
"Le maire du Havre, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, a encore perdu 3 points en janvier à 41 % d'opinions positives. Il avait déjà reculé de 3 points en décembre. Le ministre de l'Education nationale, promu lors du remaniement de juillet dernier , lui, n'en finit pas de grimper et réduit peu à peu l'écart avec l'ancien chef du gouvernement."
(…)
https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/sondage-exclusif-classement-des-personnalites-politique-gabriel-attal-talonne-edouard-philippe-2044518
"Personne n'a craqué !"...
Depuis plusieurs jours, des rumeurs circulent quant à un possible remaniement du gouvernement. Quels ministres pourraient être concernés ?
"Après moult utilisations du 49.3 et l'adoption de la loi immigration, Élisabeth Borne aurait-elle effectué sa dernière apparition aux côtés d'Emmanuel Macron, vendredi 5 janvier ? Le report du Conseil des ministres de mercredi au 10 janvier a relancé les rumeurs d'un remaniement imminent. Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères, ou Agnès Firmin-Le Bodo, ministre de la Santé, sont sur la sellette. Tout comme Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, ainsi qu'Olivier Dussopt, ministre du Travail."
(…)
https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/franceinfo/21h-minuit/23-heures/rumeurs-de-remaniement-quels-seraient-les-ministres-concernes_6286608.html
Circularité de la Terre : à urbi et Orban
"Sa présence, parmi une douzaine de chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, a surpris. Le premier ministre nationaliste hongrois, Viktor Orban, a participé à l’hommage national rendu vendredi 5 janvier à la mémoire de Jacques Delors, l’ancien président de la Commission européenne (1985-1995), mort le 27 décembre 2023. Invité comme l’ensemble de ses homologues à se joindre à la cérémonie organisée aux Invalides, à Paris, le dirigeant illibéral a délaissé pour l’occasion son rôle de trublion européen, en conflit ouvert avec la Commission pour violation de l’Etat de droit : il s’est incliné devant la dépouille du principal architecte d’un édifice communautaire dont il ne cesse d’entraver le bon fonctionnement au fil de ses chantages et de ses menaces de veto.
Tandis que les uns et les autres, Emmanuel Macron en tête, revendiquent une part de l’héritage de M. Delors, le dirigeant hongrois a justifié sa présence pour des raisons plus historiques, liées à la chute du rideau de fer. Il était alors jeune opposant au régime communiste et garde le souvenir de la visite dans son pays de feu le président de la Commission, fin 1989, « quand on préparait la transition », a-t-il expliqué. « Nous le remercions pour son implication en tant que leader européen, qui a lutté pour la liberté et la souveraineté des pays occupés par l’Union soviétique. »
Reçu pour déjeuner à l’Elysée"
(…)
https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/06/hommage-a-jacques-delors-la-surprenante-presence-de-viktor-orban_6209378_823448.html
ATTAL ET LE "CHOC DES SAVOIRS" !
"La session 2024 du brevet des collèges sera la dernière en son genre. Le ministre de l’éducation nationale a annoncé début décembre 2023 une profonde réforme de l’examen qui doit entrer en vigueur en juin 2025, étrennée par les élèves actuellement en 4e. « Je souhaite donner une véritable exigence au diplôme national du brevet », a fait valoir Gabriel Attal, le 5 décembre, en présentant son plan baptisé « Choc des savoirs ». Estimant que le brevet pâtit d’une « dévalorisation des notes » et d’un « affaissement du niveau d’exigence », le ministre a acté une révision de ses modalités d’obtention ainsi qu’une transformation de son statut.
« Un examen qui a du sens, c’est un examen qui a des conséquences », a argué M. Attal en annonçant que le premier examen passé par les élèves français dans leur scolarité serait un prérequis pour intégrer la classe de 2de à partir de 2025. « Quand on échoue au brevet, ça veut dire qu’on n’a pas le niveau pour entrer au lycée », a-t-il tranché. Ce faisant, le successeur de Pap Ndiaye a choisi de rompre avec l’histoire de cet examen vieux de 76 ans et de lui conférer un rôle qu’il n’a jamais eu."
(…)
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/07/brevet-des-colleges-la-reforme-de-gabriel-attal-le-choix-d-une-rupture-avec-l-histoire-d-un-examen-vieux-de-76-ans_6209551_3224.html
La promesse d’un grand virage
"L’Elysée prend son temps. La mise en scène n’est pas anodine. Comme en 2020 ou en juillet dernier – alors qu’un « grand virage gouvernemental » est promis pendant une semaine par des sources élyséennes avant de faire pschitt -, Emmanuel Macron a pris l’habitude de faire monter les rumeurs. Avec plusieurs objectifs. D’une part, braquer sur son camp les projecteurs médiatiques le plus longtemps possible. D’une autre, créer « l’événement » et l’illusion, une fois l’annonce venue, d’un « changement de cap », d’un « renouveau » dans la politique mise en place par le président de la République. Lui qui vend régulièrement des promesses d’ « initiative politique d’ampleur » ou encore de « nouvelles méthodes de gouvernement ».
Faire fuiter des rumeurs dans la presse peut être aussi un moyen de lancer des ballons d’essais. Après sa réélection en avril 2022, Emmanuel Macron aurait proposé, selon l’intéressée, à l’ancienne LR Catherine Vautrin le poste de première ministre. L’information sort dans la presse, et suscite rapidement des interrogations. Son passé de fervente opposante au mariage pour tous, notamment, est critiqué à gauche mais aussi dans le camp présidentiel. L’hypothèse Vautrin est rapidement grillée, Elisabeth Borne lui est finalement préférée."
https://www.humanite.fr/politique/elisabeth-borne/remaniement-macron-ou-lart-de-nous-faire-mariner
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