"Cette espèce, qui n’a de sourde que le nom, effectue, lors de sa migration, des haltes indispensables à son cycle de vie dans les tourbières et autres zones humides du département. Or, ces zones humides font partie des habitats les plus menacés en Europe. Ainsi, le réseau de suivi des bécassines permet de surveiller l’état de conservation de cette espèce. Ce réseau a été créé par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), aujourd’hui Office français de la biodiversité, en 2006. En Lozère, cinq journées de baguage de bécassines sourdes sont organisées avec la Fédération départementale des chasseurs.
Ces opérations mobilisent un petit nombre de chasseurs passionnés de bécassines et de chiens d’arrêt, qui viennent volontiers participer à ces journées sur l’Aubrac. Le service départemental de l’OFB effectue également des opérations de baguage sur la Margeride et le mont Lozère, les deux autres sites du département où cette espèce a été répertoriée. Lors de la saison 2018-2019, 96 bécassines sourdes ont été capturées en Lozère sur 383 dans toute la France, ce qui fait du département le premier contributeur national. Les bagues posées sur chaque animal, ainsi que les différentes mesures réalisées (poids, taille, morphologie) permettent un suivi des individus. L’équipe de bagueurs s’est spécialisée dans la capture des bécassines sourdes en développant la méthode dite au chien d’arrêt. Celle-ci met à profit le comportement particulier de l’oiseau qui, jouant de son mimétisme, ne prend son envol qu’en dernier recours. Ce qui a longtemps laissé penser qu’elle était sourde. La méthode consiste à lancer un chien d’arrêt à la recherche de bécassines sur les zones favorables. Une fois que celui-ci en a trouvé une, l’équipe déploie un filet horizontal qui vient couvrir le terrain situé devant le chien. La bécassine est alors capturée, baguée, mesurée et pesée avant d’être relâchée. Le tout en quelques minutes seulement."
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Le "réseau bécassines"
"Cette espèce, qui n’a de sourde que le nom, effectue, lors de sa migration, des haltes indispensables à son cycle de vie dans les tourbières et autres zones humides du département. Or, ces zones humides font partie des habitats les plus menacés en Europe. Ainsi, le réseau de suivi des bécassines permet de surveiller l’état de conservation de cette espèce. Ce réseau a été créé par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), aujourd’hui Office français de la biodiversité, en 2006. En Lozère, cinq journées de baguage de bécassines sourdes sont organisées avec la Fédération départementale des chasseurs.
Ces opérations mobilisent un petit nombre de chasseurs passionnés de bécassines et de chiens d’arrêt, qui viennent volontiers participer à ces journées sur l’Aubrac. Le service départemental de l’OFB effectue également des opérations de baguage sur la Margeride et le mont Lozère, les deux autres sites du département où cette espèce a été répertoriée. Lors de la saison 2018-2019, 96 bécassines sourdes ont été capturées en Lozère sur 383 dans toute la France, ce qui fait du département le premier contributeur national. Les bagues posées sur chaque animal, ainsi que les différentes mesures réalisées (poids, taille, morphologie) permettent un suivi des individus. L’équipe de bagueurs s’est spécialisée dans la capture des bécassines sourdes en développant la méthode dite au chien d’arrêt. Celle-ci met à profit le comportement particulier de l’oiseau qui, jouant de son mimétisme, ne prend son envol qu’en dernier recours. Ce qui a longtemps laissé penser qu’elle était sourde. La méthode consiste à lancer un chien d’arrêt à la recherche de bécassines sur les zones favorables. Une fois que celui-ci en a trouvé une, l’équipe déploie un filet horizontal qui vient couvrir le terrain situé devant le chien. La bécassine est alors capturée, baguée, mesurée et pesée avant d’être relâchée. Le tout en quelques minutes seulement."
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