mercredi 6 janvier 2021

OC INFO
De fait, l'année 2021 commence mal

 

La Cocotte-Minute siffle
 
 Après les ratés pour les masques et ceux pour les tests de dépistage, la mise en place chaotique de la vaccination désespère nos concitoyens. La France se ridiculise par ailleurs aux yeux du monde. La presse étrangère a même trouvé un nouveau nom pour notre pays : l'Absurdistan.
 
De fait, l'année 2021 commence mal. Les atermoiements du pouvoir vont se traduire par davantage de décès liés à la pandémies. Les dépôts de bilan et les suicides vont se multiplier. Davantage de chômeurs viendront remplacer les gueules cassées des guerres d'autrefois.
 
En 2006, le pays de Pasteur était encore le premier du classement EHCI (*) qui évalue les performances des systèmes de santé européens. En 2018, avant la crise du Covid, la France ne figurait déjà plus dans les 10 premiers. En décembre 2020, Bloomberg classait la France au 34ème rang dans son évaluation de la gestion de la crise sanitaire par les différents pays.
 
Cette dérive mortifère n'est pas liée à la qualité de nos médecins. Celle-ci reste reconnue dans le monde entier : par exemple le patron de Moderna, le laboratoire américain à l'origine du premier vaccin anti-covid, est Français. Nos infirmières et l'ensemble des soignants ne sont pas davantage responsables, bien au contraire, leur dévouement empêche le système de s'effondrer.
 
La descente aux enfers de notre système de santé n'est qu'une illustration du problème plus global du déclin de la France. Le phénomène touche tous les secteurs, de l'industrie à l'agriculture en passant par le commerce et l'enseignement.
 
Le mal vient d'abord de notre bureaucratie et des redondances administratives. Ceux qui sont chargés de la mise en œuvre des politiques publiques sont beaucoup trop nombreux, à tous les échelons. La France ne sait plus faire de vaccin mais elle est imbattable pour produire des doublons dans nos 35.357 communes, nos 1.001 communautés de communes, nos 223 communautés d'agglomération, nos 21 métropoles, nos 13 communautés urbaines, nos 18 régions, nos 101 départements et autant de préfectures.
 
Tout le monde s'occupe de tout mais plus personnes n'ose prendre ses responsabilités. La langue de bois a remplacé le français et le parapluie est devenu le principal outil de travail. Cette redondance administrative a aussi un coût : malgré sa moindre population, la France dépense 97 milliards d'euros par an de plus pour ses services publics que l'Allemagne.
 
Paradoxalement, nous manquons malgré tout de fonctionnaires sur le terrain : pas assez d'infirmières, d'aides soignantes, de policiers, de professeurs, de médiateurs culturels et sportifs pour encadrer la jeunesse, etc. Par contre, la décision symbolique de réduire le nombre de parlementaires a été reportée aux calendes grecques contrairement aux Italiens qui ont entériné par référendum la baisse de 30% du nombre de leurs députés et de leurs sénateurs.
 
Le mal français, source de gaspillage et de dysfonctionnement, c'est la suradministration au plus haut sommet de l'État. Plus grave encore, avec le développement du "pantouflage", l'énarchie et la haute fonction publique gangrènent à présent les grandes entreprises d'états et peu à peu celles du privé, entrainant, avec les mêmes pratiques bureaucratiques, la sclérose et la perte de compétitivté de l'économie toute entière.
 
Le Président de la République se trouve dans la même situation que Louis XVI avant la révolution française. La haute administration a remplacé le haut clergé. La classe politique, pléthorique et dotée de privilèges incompréhensibles, a remplacé la noblesse. Les caisses de l'Etat sont vides, l'endettement est abyssal, la fiscalité est écrasante, les inégalités et l'insécurité ne cessent de croître, la jeunesse se retrouve sans perspective d’avenir.
 
Le Président de la République va devoir endosser la responsabilité des erreurs accumulées depuis 50 ans par les dirigeants successifs. Il va devoir agir, vite et fort pour lutter efficacement contre la pandémie et au-delà redresser la France.
 
Un escalier se balaye en commençant par le haut. S'il ne veut pas être balayé lui même aux prochaines élections, il va lui falloir se hisser au niveau d'un Clémenceau ou d'un Churchill.
 
Les dirigeants sont élus pour diriger et pour agir, non pour avoir peur de leur ombre.
 
Jacques Carles
 
(*) HCI : Euro Health Consumer Index

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Edito du 6 janvier 2021
Le diable est parmi nous !

Chers amis, le diable est parmi nous !…

Diable, du grec, διά βάλλειν : jeter en divisant, désunir.

Cette figure allégorique, « le calomniateur», nous invite à considérer le spectacle proposé par la société avec une salutaire hauteur. La dualité sèche est l’instrument de prédilection du diable. Opposant les uns aux autres, elle les enferme tous.

La guerre est son idéal, qui enchaîne les hommes à leurs passions et instincts, les privant de leur raison jusqu’à les détruire.

Chez REINFOCOVID nous croyons qu’il existe un troisième choix, toujours. Le choix de la pensée. Le choix de l’élévation. Le choix de l’évolution.

Quand la verticalité se porte au secours de l’horizontalité stagnante du « pour ou contre», un triangle naît, une nouvelle voie de possible apparaît. Ce choix de la pensée n’est jamais le plus évident, ni le plus facile. C’est un chemin d’effort et de courage.
Effort pour s’arracher au connu, « sortir de sa zone de confort », et partir en explorateur. Courage de se confronter à tout ce qui nous retient, tapi dans l’ombre, à l’intérieur : peur de la différence, peur du rejet, de la solitude, paresse, doute et illusion de petitesse…

Le courage est la qualité du cœur, et notre palpitant n’est pas qu’une pompe. Notre cœur recèle une intelligence qui lui est propre, ainsi qu’une activité dont la richesse nous échappe en grande partie. Nous, qui avons été plus incités à l’emmurer qu’à lui offrir tout l’espace dont il a besoin.
Notre cœur veut respirer, et vibrer, se dilater, rayonner. Notre cœur veut résister. Il est la merveilleuse boussole qui nous indique toujours le chemin sinueux de la justesse, séparant le bon du mauvais, le bien du mal. Formidable instrument de discernement, pour peu que nous lui prêtions attention avec patience. Brasier inextinguible, pour peu que nous décidions de commencer à souffler sur ses braises.

Le courage, l’effort, le discernement, l’expérimentation itérative et l’apprentissage patient… C’est la moelle de REINFOCOVID.

Nous résistons aux forces de division et pour nous, c’est assumer notre nature « d’individus », au service d’autrui, à votre service.

Chers amis, individualisons-nous, serrons-nous les coudes et chauffons nous les cœurs, car la vie nous attend !"



https://reinfocovid.fr/editoriaux/edito-du-15-dec/

Anonyme a dit…

Emmanuel Macron aux députés de LREM :
"Soyez fiers d'être des amateurs !"...


Après les masques : des mensonges sur la gestion des vaccins en France ?
Juste Milieu.



https://youtu.be/RSdqlr82nrY



Il y a eu la gestion catastrophique des masques, puis celle des tests.

Et voilà que la gestion des vaccins en France commence (déjà) à soulever de nombreuses questions.

C'est reparti pour un tour ?

Anonyme a dit…

Les USA en naufrage


"Nous sommes sidérés. Littéralement. Un monde vient de prendre fin aux USA. Un symbole s’écroule. En témoigne le ton pleurnichard de Joe Biden aussi consternant que tout le reste de la situation. À l’heure à laquelle je tape sur mon clavier, il faut faire appel à ce que nous connaissons de plus stable et de plus sur dans ce genre de circonstances : soutenir ceux qui incarnent la démocratie à cette heure. C’est à dire : les parlementaires de tous bords du congrès des USA soumis à la violence des manifestants d’extrême droite.

De tous côtés, de toutes opinions, les soutiens sont les bienvenus pour barrer la route aux putschistes. Plus le monde et les autorités réagiront contre les putschistes, plus ils seront isolés, plus forts seront ceux qui leur résistent. Aucune naïveté n’est possible. Tous les putschistes du monde agissent de la même manière : ils ne s’arrêtent que s’ils sont stoppés. Les personnages décomposés que l’on voit s’agiter à l’intérieur du Congrès US à moitié nu ou dans de défroques improbables sont des marionnettes. Autrement significatif est le comportement permissif des prétendues forces de l’ordre qui ont laissé les manifestants entrer et se répandre dans un pays où on a la gâchette bien plus facile en temps ordinaire dès qu’on porte un uniforme de policier. Autrement plus significatif encore est le caractère coordonné des attaques contre d’autres congrès dans les États fédéraux. Chaque réaction compte dans ce type de moment; car à travers elle c’est la résistance à la contagion qui se construit. À travers elle se rendent concrets les liens qui unissent les peuples entre eux et avec leur démocratie.

En France, deux heures après le début des évènements on aura été frappé par le consternant silence et manque de solidarité des responsables politiques gouvernementaux LREM, dont Emmanuel Macron. Sans doute parce qu’ils ont été pris à revers de leur solidarité ostentatoire avec Trump. Même silence au RN, ce qui est moins étonnant puisque Marine Le Pen avait accompagné le refus des résultats dénoncés par Trump. Même silence à LR, à l’exception remarquable de Xavier Bertrand. Le plus pitoyable aura été le « président » de LREM Stanislas Guérini uniquement soucieux d’une polémique avec moi. Son compère président du groupe LREM majoritaire à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner s’est inscrit aux abonnés absents.

S’il ne s’agissait que de ceux-là on s’en moquerait. Mais la France qu’ils sont censé représenter ? L’OTAN Londres et Berlin ont immédiatement condamné les putschistes. Où est passée la France ?!"



https://melenchon.fr/2021/01/06/les-usa-en-naufrage/