Créolisation : La Réunion est une source d'inspiration pour la France toute entière La France insoumise
https://youtu.be/mX3YICODO7E
Le 20 décembre, jour de célébration de la Fèt Kaf et de l'abolition de l'esclavage à La Réunion, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Réunion la 1ère. Il est revenu sur les raisons de sa présence dans l'île et d'abord sur sa volonté de célébrer la date anniversaire de l'abolition de l'esclavage aux côtés des Réunionnaises et des Réunionnais. Il a expliqué pourquoi La Réunion était une source d'inspiration pour la France toute entière, notamment parce que le processus de créolisation est «l'avenir de la France».
Jean-Luc Mélenchon a également expliqué qu'il se rendait sur l'île pour poursuivre son enquête sur l'eau, alors que La Réunion a connu une phase intense de sécheresse qui a posé de nombreux problèmes. Il a expliqué que l'Hexagone allait lui aussi devoir faire face à ces problèmes et que, là encore, La Réunion pouvait être une loupe grossissante de ce qui va arriver partout.
Menaces et suspension du RSA par l’Etat : la chasse aux gueux continue de plus belle pendant l’épidémie !
Les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) doivent toujours, sous peine de menaces de suspension de leur allocation, faire acte de recherche d’emploi, ne pas oublier la moindre pièce dans leur dossier ou se rendre à des rendez-vous nullement nécessaires. Un dispositif de flicage qui a toujours été injuste des plus pauvres mais qui ne connaît aucune trêve en période pandémique et de crise économique et sociale.
"Pour une simple feuille d’imposition oubliée dans son dossier annuel, Christine, âgée de 60 ans, a vu son RSA et ses APL suspendus (environ 700 euros au total) début octobre, et réactivés seulement le 24 novembre. Pendant tout ce temps, qui a vu s’enchaîner couvre-feu et deuxième confinement, elle a dû solliciter l’aide de son entourage pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses deux enfants : internet, quasiment tout étant numérisé aujourd’hui, nourriture, soins divers… Épidémie, confinement, ou hausse du taux de pauvreté en France, peu importe : on a toujours injustement fliqué les plus pauvres. Alors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?" .../...
“La France franchira la barre des dix millions de pauvres en 2020”, selon le Secours catholique. Les associations d’aides alimentaires débordent de monde depuis le début de l’épidémie. Le seuil de pauvreté, en France, est de 1063€/mois, et le seuil d’extrême pauvreté, de 716€. Le RSA (que l’on peut également appeler le “revenu sans argent”) de Nassira, avec à sa charge une fille âgée de 23 ans, est de 564€/mois. Et à quoi assiste-t-on dans le pays des droits de l’homme ? Une répression administrative, doublée d’une infantilisation croissante des plus pauvres, que l’on porte responsables de leur situation. A défaut de responsabiliser l’Etat et le gouvernement, qui mettent en place une véritable oligarchie sanitaire depuis le début de l’épidémie, on accuse et flique une forme de sous-citoyens qui se doivent d’être exemplaires, sous peine de sanctions au conseil de discipline départemental.
Avec Audrey “Votre Technicien-conseil”, encore une belle trouvaille managériale et impersonnelle (ils ne prennent même pas la peine de féminiser technicien en “technicienne”, tellement tout est automatisé et robotique), vous avez le droit d’être pauvre, ça d’accord, mais surtout le devoir de le justifier, de faire des efforts de motivation et d’accepter n’importe quel poste sous n’importe quelle condition, tant que vous rentrez dans leurs cases attribuées.
La suppression de l’ISF, ô surprise, nous a fait perdre des millions d’euros. Grâce au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), créé sous le quinquennat de François Hollande, on n’est pas loin des milliards d’euros de perte. A cela s’ajoutent les 100 milliards d’évasion fiscale par an. Que font l’Etat et le gouvernement ? Ils traquent les plus pauvres, qu’ils maintiennent dans la précarité, les rendent apathiques, pour effectuer des économies sur 500 euros par ci, 500 euros par là… Une forme de bureaucratie autoritaire et comptable, un “apartheid social”, s’est installée en France. Elle s’intensifie et s’affirme en période épidémique, où la précarité s’envole dans l’indifférence générale. Qu’attendons-nous pour lancer notre propre chasse à courre des plus riches et renverser la donne ? "
“Marseille n’est pas une ville pour touristes. Il n’y a rien à voir. Sa beauté ne se photographie pas. Elle se partage. Ici, il faut prendre parti. Se passionner. Être pour, être contre. Être, violemment. Alors seulement ce qui est à voir se donne à voir. Et là, trop tard, on est en plein drame. Un drame antique où le héros c’est la mort. À Marseille, même pour perdre il faut savoir se battre.”
“Marseille appartient à ceux qui y vivent”.
“Je n’ai jamais cru que les hommes soient bons. Seulement qu’ils méritent d’être égaux”.
Rantan-plan plus manoeuvrier qu'à la manœuvre Ou le nombril de la taille d'un melon...
"Le Béarnais sait qu'en politique aucune balle n'est mortelle, mais sa démission du poste de garde des Sceaux, après seulement trente-cinq jours en fonction, a des allures définitives. [...]"
"Se lever à 4h du matin pour 700 € par mois, on ne s'habitue pas. On ne s'habitue jamais." FRANÇOIS RUFFIN
https://youtu.be/1EH3R0hhPGQ
"Se lever à 4h tous les matins, et pour 700 euros, on ne s'habitue jamais." Qu’on dise que je suis démago, que je ne fais que de la com… Peu m’importe si, à la fin, l'Assemblee améliore le salaire et les horaires de ses femmes de ménage. Mais juste un treizième mois, le questeur le refuse.
Quant au premier questeur Florian Bachelier, qui veut couvrir sa passivité par des mensonges, voici les documents, les faits, les dates : https://francoisruffin.fr/femmes-mena...
1. CHRISTIAN JACOB Propulsé président des Républicains le 13 octobre 2019, Jacob a réussi l'exploit, depuis qu'il a grimpé l'échelle, d'être encore plus invisiblequ'à l'accoutumée, ce qui n'est pas un mince exploit. Soutien de Sarkozy pour la primaire de la droite et du centre en 2017 puis appelé en renfort dans l'équipe Fillon au moment où tout le monde la quittait après les révélations du Canard enchaîné, l'auteur du Pari du bon sens semble toujours emprunter la bonne voie : celle du garage. Grâce à lui, aucun risque de polémique : on oublie même qu'il existe."
Le Monde Moderne C’est noël pour les banques ! Une crise financière à venir ?
Par Michael Vincent Expert des questions d’économie et de stabilité financière, enseignant à la Sorbonne, président de l’ONG Greentervention.
"Alors que les citoyennes et les citoyens européens sont préoccupés par les fêtes de fin d’année et le contexte sanitaire, se demandant s’ils pourront revoir leurs proches, se faire vacciner ou retourner dans les salles de sports et les théâtres, l’Union Européenne se hâte pour livrer quelques cadeaux de Noël aux banques : ces dernières semaines, ce ne sont pas moins de 16 textes en rapport avec la finance et les marchés, essentiellement pour proposer une relaxe de certaines règles, qui sont passés devant le parlement européen.
Nous n’irons pas jusqu’à dire que les fêtes de fin d’années offrent une belle diversion pour faire passer un tel “package” dans l’indifférence générale, mais nous pouvons au moins nous demander où est l’urgence ?" .../...
Sauver les banques, plutôt que les entreprises
"Une compagnie zombie est une compagnie dont les coûts du service de la dette excèdent ses profits. Donc leur solvabilité ne tient qu’à la continuité de l’endettement à des taux toujours plus faibles. Communément donc, une banque qui n’est plus “profitable” et qui “survit” grâce aux aides et à la politique monétaire accommodante. Mais qu’on maintient en vie – en outre – pour éviter une contagion au reste de l’économie…
Cependant, la “securitization”, c’est ce qui a conduit, entre autres, à la crise des subprimes, puisque un tas de prêts immobiliers américains pourris se sont retrouvés cachés un peu partout dans les bilans de banques et d’investisseurs du monde entier.
L’étape suivante du plan européen, c’est d’augmenter la liquidité et “l’attractivité” de ces produits toxiques avec un réseau d’asset managers et un marketplace à la “Amazon” : Exclusive: ECB plots Amazon-style market to prevent Wall Street COVID debt swoop " .../...
"Si Hold-up n’avait pas existé, les anticomplotistes l’auraient inventé. C’est le produit parfait, le bloc de complotisme-étalon en platine iridié, déposé au Pavillon de Breteuil à Sèvres. De très belles trouvailles, des intervenants dont certains ont passé le 38e parallèle comme des chefs : une bénédiction. Altérée cependant parce que, certes, on est content d’avoir raison et d’être la rationalité incarnée, mais quand même l’époque est sombre et on rit moins. La Terre plate et la Lune creuse, on veut bien, ça c’est vraiment drôle, mais QAnon beaucoup moins, ça fait de la politique, le cas échéant ça prend des armes ; aux fusils près et du train où vont les choses on pourrait bientôt avoir les mêmes à la maison. [...]" .../...
Les paroles institutionnelles en ruines
"Voilà donc où en est la « compréhension » du fait complotiste dans les médias assistés de leurs experts satellites. D’où naît irrésistiblement un désir de compréhension de cette « compréhension », ou plutôt de cette incompréhension, de cette compréhension tronquée sur l’essentiel. En réalité, que la formation des opinions reprenne toute liberté, pour le meilleur et pour le pire, quand l’autorité des paroles institutionnelles est à terre, ça n’a pas grand-chose de surprenant. Mais pourquoi l’autorité des paroles institutionnelles est-elle à terre ? C’est la question à laquelle les paroles institutionnelles ont le moins envie de répondre. On les comprend : l’examen de conscience promet d’être douloureux, autant s’en dispenser — et maintenir le problème bien circonscrit au cerveau des complotistes." .../...
"Le capitalisme néolibéral a déchaîné les intérêts les plus puissants, or là où les intérêts croissent, la vérité trépasse. C’est qu’il faut bien accommoder la contradiction entre des politiques publiques forcenées et l’effet qu’elles font aux gens. Or pour combler ce genre d’écart, quand on a décidé de ne pas toucher aux causes de l’écart, il n’y a que le secours des mots. Alors on arrose généreusement avec du discours. Au début on fait de la « pédagogie », on « décrypte ». Et puis quand le décryptage ne marche plus, il ne reste plus qu’à mentir — à soutenir que ce qui est n’est pas (« la police républicaine ne se cagoule pas, elle agit à visage découvert »), ou que ce qui n’est pas est (on ferme des lits pour améliorer l’accueil des malades). Quand il n’est pas pure et simple répression, le néolibéralisme finissant n’est plus qu’une piscine de mensonge. Nous baignons là-dedans. C’est devenu une habitude, et en même temps on ne s’y habitue pas. [...]
Alors ça part en glissement de terrain, et tout s’en va avec, notamment les médias d’accompagnement, précisément parce qu’ils auront accompagné, trop accompagné, pendant trop longtemps. Ils auront tant répété, tant ratifié, se seront tant empressés. Les complotistes voient l’esprit critique de la presse se réarmer dans la journée même de la parution d’un documentaire. Mais, en matière d’esprit critique, ils se souviennent aussitôt des interviews de Léa Salamé, de Macron interrogé par TF1-France2-BFM, de la soupe servie à la louche argentée, de la parole gouvernementale outrageusement mensongère mais jamais reprise comme telle, ils se souviennent de deux mois d’occultation totale des violences policières contre les « gilets jaunes », ils se souviennent du journalisme de préfecture qui a si longtemps débité tels quels les communiqués de Beauvau, certifié l’envahissement de la Salpêtrière par des casseurs. Certains médias protestent: « c’est injuste, nous sommes en train de changer, nous avons vu, nous en parlons maintenant, nous envoyons des grands reporters sur les ronds-points, nous avons à cœur de reprendre (prendre) contact avec la vie des gens ». Sans doute, mais c’est tellement tard, tellement trop tard. Car ça fait des décennies que ça dure. [...]" .../...
10 commentaires:
Créolisation : La Réunion est une source d'inspiration pour la France toute entière
La France insoumise
https://youtu.be/mX3YICODO7E
Le 20 décembre, jour de célébration de la Fèt Kaf et de l'abolition de l'esclavage à La Réunion, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Réunion la 1ère. Il est revenu sur les raisons de sa présence dans l'île et d'abord sur sa volonté de célébrer la date anniversaire de l'abolition de l'esclavage aux côtés des Réunionnaises et des Réunionnais. Il a expliqué pourquoi La Réunion était une source d'inspiration pour la France toute entière, notamment parce que le processus de créolisation est «l'avenir de la France».
Jean-Luc Mélenchon a également expliqué qu'il se rendait sur l'île pour poursuivre son enquête sur l'eau, alors que La Réunion a connu une phase intense de sécheresse qui a posé de nombreux problèmes. Il a expliqué que l'Hexagone allait lui aussi devoir faire face à ces problèmes et que, là encore, La Réunion pouvait être une loupe grossissante de ce qui va arriver partout.
Menaces et suspension du RSA par l’Etat : la chasse aux gueux continue de plus belle pendant l’épidémie !
Les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) doivent toujours, sous peine de menaces de suspension de leur allocation, faire acte de recherche d’emploi, ne pas oublier la moindre pièce dans leur dossier ou se rendre à des rendez-vous nullement nécessaires. Un dispositif de flicage qui a toujours été injuste des plus pauvres mais qui ne connaît aucune trêve en période pandémique et de crise économique et sociale.
"Pour une simple feuille d’imposition oubliée dans son dossier annuel, Christine, âgée de 60 ans, a vu son RSA et ses APL suspendus (environ 700 euros au total) début octobre, et réactivés seulement le 24 novembre. Pendant tout ce temps, qui a vu s’enchaîner couvre-feu et deuxième confinement, elle a dû solliciter l’aide de son entourage pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses deux enfants : internet, quasiment tout étant numérisé aujourd’hui, nourriture, soins divers… Épidémie, confinement, ou hausse du taux de pauvreté en France, peu importe : on a toujours injustement fliqué les plus pauvres. Alors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?"
.../...
“La France franchira la barre des dix millions de pauvres en 2020”, selon le Secours catholique. Les associations d’aides alimentaires débordent de monde depuis le début de l’épidémie. Le seuil de pauvreté, en France, est de 1063€/mois, et le seuil d’extrême pauvreté, de 716€. Le RSA (que l’on peut également appeler le “revenu sans argent”) de Nassira, avec à sa charge une fille âgée de 23 ans, est de 564€/mois. Et à quoi assiste-t-on dans le pays des droits de l’homme ? Une répression administrative, doublée d’une infantilisation croissante des plus pauvres, que l’on porte responsables de leur situation. A défaut de responsabiliser l’Etat et le gouvernement, qui mettent en place une véritable oligarchie sanitaire depuis le début de l’épidémie, on accuse et flique une forme de sous-citoyens qui se doivent d’être exemplaires, sous peine de sanctions au conseil de discipline départemental.
Avec Audrey “Votre Technicien-conseil”, encore une belle trouvaille managériale et impersonnelle (ils ne prennent même pas la peine de féminiser technicien en “technicienne”, tellement tout est automatisé et robotique), vous avez le droit d’être pauvre, ça d’accord, mais surtout le devoir de le justifier, de faire des efforts de motivation et d’accepter n’importe quel poste sous n’importe quelle condition, tant que vous rentrez dans leurs cases attribuées.
La suppression de l’ISF, ô surprise, nous a fait perdre des millions d’euros. Grâce au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), créé sous le quinquennat de François Hollande, on n’est pas loin des milliards d’euros de perte. A cela s’ajoutent les 100 milliards d’évasion fiscale par an. Que font l’Etat et le gouvernement ? Ils traquent les plus pauvres, qu’ils maintiennent dans la précarité, les rendent apathiques, pour effectuer des économies sur 500 euros par ci, 500 euros par là… Une forme de bureaucratie autoritaire et comptable, un “apartheid social”, s’est installée en France. Elle s’intensifie et s’affirme en période épidémique, où la précarité s’envole dans l’indifférence générale. Qu’attendons-nous pour lancer notre propre chasse à courre des plus riches et renverser la donne ? "
https://www.frustrationmagazine.fr/menaces-et-suspension-du-rsa/
"C'est malaisant" comme disent les ados
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/apolline-de-malherbe-reprend-segolene-royal-cette-sequence-surrealiste_460550
“Marseille n’est pas une ville pour touristes. Il n’y a rien à voir. Sa beauté ne se photographie pas. Elle se partage. Ici, il faut prendre parti. Se passionner. Être pour, être contre. Être, violemment. Alors seulement ce qui est à voir se donne à voir. Et là, trop tard, on est en plein drame. Un drame antique où le héros c’est la mort. À Marseille, même pour perdre il faut savoir se battre.”
“Marseille appartient à ceux qui y vivent”.
“Je n’ai jamais cru que les hommes soient bons. Seulement qu’ils méritent d’être égaux”.
Jean-Claude Izzo
https://www.marseille.fr/mairie/actualites/benoit-payan-est-elu-47eme-maire-de-marseille
Rantan-plan plus manoeuvrier qu'à la manœuvre Ou le nombril de la taille d'un melon...
"Le Béarnais sait qu'en politique aucune balle n'est mortelle, mais sa démission du poste de garde des Sceaux, après seulement trente-cinq jours en fonction, a des allures définitives. [...]"
https://www.lepoint.fr/politique/sortis-du-cadre-francois-bayrou-la-danse-du-centre-21-12-2020-2406653_20.php
"Se lever à 4h du matin pour 700 € par mois, on ne s'habitue pas. On ne s'habitue jamais."
FRANÇOIS RUFFIN
https://youtu.be/1EH3R0hhPGQ
"Se lever à 4h tous les matins, et pour 700 euros, on ne s'habitue jamais." Qu’on dise que je suis démago, que je ne fais que de la com… Peu m’importe si, à la fin, l'Assemblee améliore le salaire et les horaires de ses femmes de ménage. Mais juste un treizième mois, le questeur le refuse.
Quant au premier questeur Florian Bachelier, qui veut couvrir sa passivité par des mensonges, voici les documents, les faits, les dates : https://francoisruffin.fr/femmes-mena...
Et sur la première marche du podium...
1. CHRISTIAN JACOB
Propulsé président des Républicains le 13 octobre 2019, Jacob a réussi l'exploit, depuis qu'il a grimpé l'échelle, d'être encore plus invisiblequ'à l'accoutumée, ce qui n'est pas un mince exploit. Soutien de Sarkozy pour la primaire de la droite et du centre en 2017 puis appelé en renfort dans l'équipe Fillon au moment où tout le monde la quittait après les révélations du Canard enchaîné, l'auteur du Pari du bon sens semble toujours emprunter la bonne voie : celle du garage. Grâce à lui, aucun risque de polémique : on oublie même qu'il existe."
https://www.marianne.net/agora/humeurs/griveaux-buzyn-jacob-le-top-5-des-personnalites-politiques-rayees-de-la-carte-en-2020
Le Monde Moderne
C’est noël pour les banques ! Une crise financière à venir ?
Par Michael Vincent Expert des questions d’économie et de stabilité financière, enseignant à la Sorbonne, président de l’ONG Greentervention.
"Alors que les citoyennes et les citoyens européens sont préoccupés par les fêtes de fin d’année et le contexte sanitaire, se demandant s’ils pourront revoir leurs proches, se faire vacciner ou retourner dans les salles de sports et les théâtres, l’Union Européenne se hâte pour livrer quelques cadeaux de Noël aux banques : ces dernières semaines, ce ne sont pas moins de 16 textes en rapport avec la finance et les marchés, essentiellement pour proposer une relaxe de certaines règles, qui sont passés devant le parlement européen.
Nous n’irons pas jusqu’à dire que les fêtes de fin d’années offrent une belle diversion pour faire passer un tel “package” dans l’indifférence générale, mais nous pouvons au moins nous demander où est l’urgence ?"
.../...
Sauver les banques, plutôt que les entreprises
"Une compagnie zombie est une compagnie dont les coûts du service de la dette excèdent ses profits. Donc leur solvabilité ne tient qu’à la continuité de l’endettement à des taux toujours plus faibles. Communément donc, une banque qui n’est plus “profitable” et qui “survit” grâce aux aides et à la politique monétaire accommodante. Mais qu’on maintient en vie – en outre – pour éviter une contagion au reste de l’économie…
Cependant, la “securitization”, c’est ce qui a conduit, entre autres, à la crise des subprimes, puisque un tas de prêts immobiliers américains pourris se sont retrouvés cachés un peu partout dans les bilans de banques et d’investisseurs du monde entier.
L’étape suivante du plan européen, c’est d’augmenter la liquidité et “l’attractivité” de ces produits toxiques avec un réseau d’asset managers et un marketplace à la “Amazon” : Exclusive: ECB plots Amazon-style market to prevent Wall Street COVID debt swoop "
.../...
https://www.lemondemoderne.media/cest-noel-pour-les-banques-une-crise-financiere-a-venir/
La couverture du "complotisme" en action !
https://www.huffingtonpost.fr/entry/pour-macron-ce-deuxieme-confinement-etait-un-modele-defficacite_fr_5fe1ad6bc5b6acb53453e778
Paniques anticomplotistes
par Frédéric Lordon
"Si Hold-up n’avait pas existé, les anticomplotistes l’auraient inventé. C’est le produit parfait, le bloc de complotisme-étalon en platine iridié, déposé au Pavillon de Breteuil à Sèvres. De très belles trouvailles, des intervenants dont certains ont passé le 38e parallèle comme des chefs : une bénédiction. Altérée cependant parce que, certes, on est content d’avoir raison et d’être la rationalité incarnée, mais quand même l’époque est sombre et on rit moins. La Terre plate et la Lune creuse, on veut bien, ça c’est vraiment drôle, mais QAnon beaucoup moins, ça fait de la politique, le cas échéant ça prend des armes ; aux fusils près et du train où vont les choses on pourrait bientôt avoir les mêmes à la maison. [...]"
.../...
Les paroles institutionnelles en ruines
"Voilà donc où en est la « compréhension » du fait complotiste dans les médias assistés de leurs experts satellites. D’où naît irrésistiblement un désir de compréhension de cette « compréhension », ou plutôt de cette incompréhension, de cette compréhension tronquée sur l’essentiel. En réalité, que la formation des opinions reprenne toute liberté, pour le meilleur et pour le pire, quand l’autorité des paroles institutionnelles est à terre, ça n’a pas grand-chose de surprenant. Mais pourquoi l’autorité des paroles institutionnelles est-elle à terre ? C’est la question à laquelle les paroles institutionnelles ont le moins envie de répondre. On les comprend : l’examen de conscience promet d’être douloureux, autant s’en dispenser — et maintenir le problème bien circonscrit au cerveau des complotistes."
.../...
"Le capitalisme néolibéral a déchaîné les intérêts les plus puissants, or là où les intérêts croissent, la vérité trépasse. C’est qu’il faut bien accommoder la contradiction entre des politiques publiques forcenées et l’effet qu’elles font aux gens. Or pour combler ce genre d’écart, quand on a décidé de ne pas toucher aux causes de l’écart, il n’y a que le secours des mots. Alors on arrose généreusement avec du discours. Au début on fait de la « pédagogie », on « décrypte ». Et puis quand le décryptage ne marche plus, il ne reste plus qu’à mentir — à soutenir que ce qui est n’est pas (« la police républicaine ne se cagoule pas, elle agit à visage découvert »), ou que ce qui n’est pas est (on ferme des lits pour améliorer l’accueil des malades). Quand il n’est pas pure et simple répression, le néolibéralisme finissant n’est plus qu’une piscine de mensonge. Nous baignons là-dedans. C’est devenu une habitude, et en même temps on ne s’y habitue pas. [...]
Alors ça part en glissement de terrain, et tout s’en va avec, notamment les médias d’accompagnement, précisément parce qu’ils auront accompagné, trop accompagné, pendant trop longtemps. Ils auront tant répété, tant ratifié, se seront tant empressés. Les complotistes voient l’esprit critique de la presse se réarmer dans la journée même de la parution d’un documentaire. Mais, en matière d’esprit critique, ils se souviennent aussitôt des interviews de Léa Salamé, de Macron interrogé par TF1-France2-BFM, de la soupe servie à la louche argentée, de la parole gouvernementale outrageusement mensongère mais jamais reprise comme telle, ils se souviennent de deux mois d’occultation totale des violences policières contre les « gilets jaunes », ils se souviennent du journalisme de préfecture qui a si longtemps débité tels quels les communiqués de Beauvau, certifié l’envahissement de la Salpêtrière par des casseurs. Certains médias protestent: « c’est injuste, nous sommes en train de changer, nous avons vu, nous en parlons maintenant, nous envoyons des grands reporters sur les ronds-points, nous avons à cœur de reprendre (prendre) contact avec la vie des gens ». Sans doute, mais c’est tellement tard, tellement trop tard. Car ça fait des décennies que ça dure. [...]"
.../...
https://blog.mondediplo.net/paniques-anticomplotistes
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