dimanche 29 mars 2020

4 commentaires:

Anonyme a dit…

ZOONOSE ET BIOLOGIE...

#Coronavirus #Pandémies #Écologie

COVID-19 : "CE QUI NOUS ATTEND POURRAIT ÊTRE ENCORE PIRE"
Le Média

https://youtu.be/h01TigL2yWw


L'homme a abattu toutes les frontières virales. L'épidémie de Covid-19 en est la démonstration : les prévisions scientifiques se réalisent, et l'effondrement de la biodiversité s'accompagne de pandémies plus fréquentes et désastreuses. Parce que la crise sanitaire liée au coronavirus résulte de la catastrophe écologique, Le Média a interrogé différents spécialistes, unanimes concernant les dangers qui nous guettent.

- Philippe Sansonetti, microbiologiste et professeur au Collège de France
- Cécile Aenishaenslin, Vétérinaire épidémiologiste, Université de Montréal
- Jean-François Silvain, Président de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité et membre de la délégation française de l'IPBES
- Serge Morand, Ecologue de la santé, CNRS et accueilli au Cirad en Thaïlande

Anonyme a dit…

« La métropolisation du monde est une cause de la pandémie »

"Le coronavirus s’est répandu extrêmement rapidement, de métropole en métropole, profitant des intenses flux mondiaux qui les relient. « L’une des causes principales de la pandémie est à trouver dans la métropolisation du monde », et dans la société coupée de la nature qu’elles ont construite, explique le géographe Guillaume Faburel."
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Les règles du confinement ne seraient-elles pas faites d’un point de vue urbain et de classe sociales aisées ?

"Le confinement est bien un tropisme d’urbain, celui de la surdensité et de la promiscuité. Puisque ce sont le mouvement incessant, la sollicitation permanente, l’agitation continue qui sont la cause de la propagation rapide dans les mondes urbains marchands, alors il faut tout arrêter. Jacques a dit « ne bougez plus ». Mais pas tout le monde non plus, et pas trop longtemps tout de même, car il ne s’agirait pas que les rouages du capitalisme mondialisé viennent eux aussi à se gripper. Ces règles du confinement sont donc celles de la hiérarchie officielle des conduites attendues, des formes urbaines de vie imposées et, donc, des intérêts de la classe bourgeoise aux commandes.

En fait, le confinement est l’arme idéale d’une économie qui fait tout pour ne pas remettre en cause la croissance marchande. Elle se doit de le faire en interdisant, par l’assignation à résidence, certaines sensations et certains sentiments aux plus modestes, celles et ceux procurés par la marche extérieure ou encore par les tranquillités de la nature du jardin, l’impression de liberté suscitée grâce au dépaysement et à la lecture de plein air, de ressourcement à l’écoute du bruissement du vivant. Il ne faudrait pas que les pauvres et les subalternes aient totalement conscience des intérêts bien sentis de la saturation, de la suffocation et de l’asphyxie métropolitaines. Il ne faudrait pas qu’iels en viennent à vouloir se re-pauser, par une autonomie de pensée et d’action, voire à vouloir faire sécession.

Voilà pourquoi le confinement est la réponse économique et politique du moment face aux menaces que la pandémie fait peser sur les intérêts de l’emballement forcé de nos vies métropolisées. D’où d’ailleurs le rappel à l’ordre de collègues très citadins qui, non sans mépris, parlent de « clandestinité » dans les campagnes, critiquant la désobéissance périphérique des Gilets jaunes et des « Gaulois réfractaires » face au confinement [1]."
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« L’autonomie – la vraie liberté – est l’autolimitation nécessaire non seulement dans les règles de conduite intrasociale, mais dans les règles que nous adoptons dans notre conduite à l’égard de l’environnement »


https://reporterre.net/La-metropolisation-du-monde-est-une-cause-de-la-pandemie

Anonyme a dit…

Covid-19: «Il faut désengorger les prisons!» Podcast de l’émission d’Actualités des Luttes, avec Le Poing
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« Les prisonniers se révoltent partout en France pour dénoncer le traitement désastreux du gouvernement face à la pandémie de covid-19. Le chômage et des politiques répressives ont engorgé les prisons. Les prisonniers s’entassent à trois ou quatre dans 9m² dans les maisons d’arrêts. La santé, là moins qu’ailleurs, ne fonctionne pas. C’est une véritable catastrophe sanitaire programmée.

Il faut absolument libérer massivement des prisonniers. L’annonce de la ministre de la justice Belloubet de relâcher 5000 détenus est dérisoire.

D’ores et déjà, il est tout à fait possible de faire sortir en aménagement de peine tous les détenus qui purgent une peine de moins d’un an, et ils sont au moins 20 000 dans ce cas… sans compter les fins de peine, les prisonniers en attente de procès et une pensée particulière pour les prisonniers malades et âgés qui sont plus encore exposés à la contagion. N’oublions pas que leur santé c’est aussi la nôtre. »



https://lepoing.net/covid-19-il-faut-desengorger-les-prisons-podcast-de-lemission-dactualites-des-luttes-avec-le-poing2/

Anonyme a dit…

Crise économique mondiale et Covid-19 : le règne de l’incertitude

"Les faits se succèdent et s’enchainent à une vitesse folle. Il en résulte une grande difficulté à « mettre en ordre » la réalité, qui comme toujours mais parfois plus que d’autres se présente de manière chaotique. Pour tenter d’y voir plus clair, Paula Bach, économiste et membre du PTS en Argentine, revient sur les imbrications entre crise sanitaire et crise économique."
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Comme une guerre mais... sans guerre

"Il est cependant complexe de déterminer les possibles débouchés de cette course de vitesse et les scénarios qui en découleront. Si la pandémie devait s’atténuer dans un temps limité - ce qui semble peu probable - les stimulants monétaires et fiscaux devront agir sur le terrain marécageux d’une économie présentant déjà des faiblesses à laquelle s’ajoutera le choc actuel. Si, comme cela semble le plus probable, la pandémie ne peut être contenue dans un délai plus ou moins prudent, les scénarios envisagés sont beaucoup plus effrayants. Dans une estimation récente, l’ONU a calculé qu’en raison des conséquences de la pandémie sur le tourisme, dont l’activité pourrait se contracter de 25 %, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en Amérique latine augmenterait de 35 %, passant de 67 millions à 90 millions de personnes. D’autre part, et conformément aux estimations de Gourinchas, The Economist - dans l’article déjà mentionné - suggère la possibilité que plusieurs "pays du noyau dur" connaissent des chutes économiques proches de 10 % du PIB. Une situation qui, souligne-t-il, bien qu’elle soit relativement fréquente dans les "économies en développement", ne l’est pas dans les pays "industrialisés". Dans les "pays du noyau dur", ajoute-t-il, la plupart des baisses enregistrées de cette ampleur ont été associées aux guerres mondiales ou à la Grande Dépression."
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https://www.revolutionpermanente.fr/Crise-economique-mondiale-et-Covid-19-le-regne-de-l-incertitude